Mois : septembre 2017

« Black Panther », un film de Ryan Coogler

À Madiana le 11 septembre 2020. Voir les horaires sur le site.

Avec Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o

Dans le cadre de l’hommage rendu à Chadwick Boseman.

Synopsis :
Après les événements qui se sont déroulés dans Captain America : Civil War, T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…

La presse en parle :

Le Parisien par Renaud Baronian
Les producteurs de ce nouveau film Marvel avaient promis de l’inédit : pari tenu. On a en effet jamais vu un superhéros si original, si africain, à la fois ancré dans les traditions de son continent et évoluant dans un univers hyperfuturiste.

20 Minutes par Caroline Vié
Chadwick Boseman peut être fier de sa prestation.

aVoir-aLire.com par Frédéric Mignard
Audacieux dans ses différences, Black Panther traite avant tout de l’humain et donc de l’universel et se fait logiquement une place de choix au panthéon des meilleurs films Marvel sur grand écran.

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IRMA : Cette idée vous appartient, prenez-là

— Par Yves-Léopold Monthieux —

Il est possible d’organiser une opération T’SHIRT de grande envergure qui regrouperait tous les clubs service, et au-delà, avec les collégiens et les lycéens de Martinique en vue d’une levée de fonds en faveur des sinistrés.

C’est simple :

Des T’SHIRT portant la mention, en couleurs et avec un graphisme adéquat :

 

St Martin 

St Barth lévé !

 ou  Solidarité

Avec dans le dos le nom de l’établissement scolaire : (ex Lycée Schoelcher ou Collège de Basse Pointe)

La vente de ces T’SHIRT pourrait se faire par les scolaires au sein des établissements et dans leur environnement familial ainsi que par les clubs service dans les centres commerciaux, qui pourraient se charger de la fabrication et de la logistique. Déjà, que chaque élève de la Martinique porte un T’SHIRT au nom de son école avec le message : « St Martin Lévé », ou un autre, ce serait une marque de solidarité.

Cette opération pourrait s’étendre aux commerçants : message devant et raison sociale dans le dos.

Une telle opération menée assez rapidement, il y a près de 30 ans par un club KIWANIS, uniquement avec les commerçants, avait connu un grand succès et permis de récolter des fonds substantiels qui avaient été, en plus des prix donnés aux motocyclistes vertueux, remis en partie à une école de Guadeloupe.

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Le blocage du TCSP, symbole d’incompétence gestionnaire !

— Par Pierre Alex MARIE-ANNE —

Les dirigeants en place ne cessent de revendiquer davantage de compétences et de pouvoirs, ils ont même la prétention d’être les seuls maîtres de la Martinique mais ils s’avèrent incapables ,en deux ans de mandature, de régler les problèmes de fonctionnement d’un service de transport par bus articulés, qui a tout de même coûté au contribuable la bagatelle de 400 millions d’euros.

Lors de la dernière séance plénière de la Collectivité Territoriale de Martinique ,le summum de l’intox et de l’inefficacité a été atteint ; on se serait cru dans une cour d’école à entendre l’excuse pitoyable avancée , pour justifier le retard à répétition au démarrage du TCSP : ‟ce n’est pas moi le responsable monsieur, c’est l’autre ‟ ; l’autre en question étant en l’occurrence la CACEM,  à qui on est censé avoir donné l’ordre de démarrer le service au premier septembre ».

C’est vraiment prendre les martiniquais pour des imbéciles ,des tèbès comme on dit chez nous, car cette affirmation péremptoire est une contre-vérité manifeste, un non-sens absolu qui ne grandit pas ses auteurs.

Ce n’est pas la CACEM qui a construit ni financé le TCSP , elle n’en est pas propriétaire pas plus que des infrastructures sur lesquelles il est appelé à rouler ; elle n’est qu’un simple exploitant désigné , qui peut parfaitement décider de se retirer de cette desserte particulière si ca lui chante.

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Khokho, “An nonm véritab”

— Par Daniel M. Berté —
(Ba Joseph René-Corail)

Khokho keur-kawayib
Ki akroché an kò la konsians kiltirèl

Khokho konbatan
Ki kOJAMé épi kanmarad-li kont kolonializm katastrofik

Khokho keur-koubari
Ki kòlté épi an kalté kolè koré an zékal kòy

Khokho kok kalabray
Ki té ka dékatjé, dékalbiché, dékalé lé kotjen

Khokho kourajé kavalié
Ki koubaré, ki koré, ki krazé la kaponnri

Khokho keur de koko
Korias kon kòn-lanbi ek koul kon an karès

Khokho kriz-kolè
ki té ka kalé kiki lé kochonni-kouyonnè-koubarè

khokho kopen korias
Ki pa té kalmò ek ki té ka konbat lé makak-kastré

Khokho keur kanpèch
Ki té ka koupé-krazé la matiè pou dékoré ek eskilté an kalité

Khokho kokiyòl kokilanndòy
Ki kalté kalmisiré ki kolé-nou atè dépi ou kité-nou !?
Daniel M. Berté 130214

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Jean Ulrick-Desert à l’espace d’art contemporain 14°N 61°W

Du 16 Septembre -21 Octobre 201

caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] sont heureux d’accueillir et de présenter la première exposition individuelle en Martinique de l’artiste haitien, basé à Berlin, Jean-Ulrick Désert.

Jean-Ulrick Désert est une figure de la diaspora antillaise né à Port-au-Prince pendant le régime de François (Papa Doc) Duvalier. Il étudie l’art et l’architecture dans des établissements prestigieux tels que Cooper Union et l’Université de Columbia à New York où ses parents s’exilent, à cause de leur engagement politique. L’artiste a installé son atelier à Berlin en 2002, après plusieurs années de résidence à la Cité Internationale des Arts à Paris.

Simultanément à l’exposition de l’espace d’art contemporain 14°N 61°W, Jean-Ulrick Désert participera à ”New Region of the World” à la Bunkier Sztuki Gallery of Contemporary Art à Cracovie en Pologne. Il collaborera également à “l’Islam c’est aussi notre histoire” au Musée de l’Europe à Bruxelles et à “Pacific Standard Time” de la Fondation Getty au MoLAA (Musée d’Art d’Amérique Latine), où une variante de “Waters of Kiskeya” sera exposée au public.

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L’ouragan Irma : tirer les leçons d’une catastrophe prévisible.

Par Dr Jean ROGER, géophysicien marin —

La Mer des Caraïbes et ses plages de sable blanc attirent depuis des décennies nombre de touristes qui fuient la grisaille hivernale du vieux continent. Pour pallier à la demande en hébergements, de nombreux investisseurs ont établi leurs quartiers dans ces îles paradisiaques et y ont construit toutes sortes de bâtiments, allant de simples résidences particulières aux immenses complexes hôteliers pouvant accueillir des centaines de clients. Bien souvent, ces derniers ont prit la place des mangroves et autres forêts littorales et les quantités astronomiques de polluants (produits phytosanitaires, eaux usées, etc.) rejetées dans les eaux côtières, ont gravement endommagé les récifs coralliens. Or ces deux écosystèmes, aussi fragiles qu’absolument nécessaires au maintien de l’équilibre de la biodiversité des Caraïbes, jouent également un rôle non négligeable de défense de la frange côtière face aux divers assauts de la mer. Ce sont de véritables barrières qui, si elles ne les stoppent pas, réduisent l’impact des submersions marines, notamment en terme d’atténuation des courants lors d’épisodes de forte houle, de surcote de tempête ou encore de tsunami.

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Le monde de la haute taille en deuil

Mardi soir alors que la Martinique attendait les premiers effets de l’ouragan Irma, un des tenants de la tradition musicale de la Haute-Taille s’en allait.

Dumanette Alcindor, Lacol pour les intimes ou encore Papa Dèdè pour ses enfants et petits enfants, est décédé à l’âge de 90 ans laissant à ses enfants, particulièrement ses fils la filiation musicale.
 
Accordéoniste du groupe de haute-taille du quartier Morne-Pitault au François, il était réputé pour son jeu particulier qui signait une couleur rythmique et musicale qui lui était propre. Son apport dans la tradition musicale de la haute taille lui valut d’être très souvent sollicité pour animer des bals, des mariages et autres fêtes qui ponctuaient alors la vie des familles ou des quartiers.
 
Il contribua à la valorisation et à la préservation de ce patrimoine culturel en contribuant à la formation de nombreux jeunes et surtout de ses enfants.
 
Il reçut un brillant hommage de la ville du François qui lui remit un trophée en guise de remerciement pour son engagement et son implication dans la culture et la tradition musicale de la Martinique et particulièrement de la ville.

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Le crépuscule de la raison

— Par Robert Saé —

C’est sous ce même titre que nous publiions une tribune visant à dénoncer la campagne de désinformation massive lancée par les occidentaux contre Saddam HUSSEIN quand, au début des années 90, ils préparaient la guerre contre l’Irak. Nous interpellions, alors, l’opinion sur la nature fasciste de l’opération et quant aux objectifs impérialistes de l’entreprise.

Tous ceux qui aspirent à baser leurs positions sur la raison se doivent de prendre en compte les leçons de l’histoire. Les faits ont largement prouvé que les impérialistes occidentaux développent une stratégie consistant à diaboliser, les uns après les autres, tous les gouvernements qui constituent un obstacle au maintien de leur domination scélérate. Au moyen d’une campagne massive de désinformation, ils conditionnent l’opinion publique afin qu’elle avalise leur interventionnisme militaire. Ce sont les « charniers de Timisoara » en Roumanie avec les orphelins esclaves de CAUSESCU. Ce sont les armes de destruction massives de Saddam HUSSEIN en Irak, les camions de viagra distribués par KADHAFI à ses soldats en Lybie, pour qu’ils aillent violer les femmes. Au bout du compte, des agressions militaires bafouant le droit international, des dirigeants jetés en prison, comme Slobodan MILOSEVITCH ou Laurent BAGBO, ou bestialement assassinés.

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Violences conjugales

— Communiqué de l’UFM—

Les chiffres du nombre d’homicides victimes de violences conjugales en France en 2016 viennent de paraître.

123 femmes ont été tuées par leur compagnon, et 34 décès d’hommes ont été recensés.

Un aspect de leur analyse n’est pas souvent mis en avant par les médias qui en ont parlé chez nous : sur les 28 femmes auteurs d’homicides, 17 d’entre elles étaient victimes de violences.

Il faut aussi souligner le nombre impressionnant d’enfants impacté par ces actes : 9 enfants tués en même temps que leur mère, 16 témoins du crime, 22 étaient présents dans la maison.

16 autres enfants ont été tués sans que le parent soit tué.

Ces chiffres sont toujours le reflet d’actes horribles et toujours en progression par rapport à 2015.

Nous pouvons nous réjouir en Martinique de ne pas avoir eu d’homicide, mais nous ne pouvons pas passer sous silence le fait que la Guyane et la Réunion sont au dessus de la moyenne à ce hit-parade macabre, et que depuis début 2017 la Guadeloupe compte plusieurs femmes tuées par leur conjoint.

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Le théâtre aux Antilles – un numéro d’« Africultures »

— Par Selim Lander —

Il n’est pas trop tard pour signaler un numéro d’Africultures (trimestriel), numéro double, qui fournit un panorama très complet de la création théâtrale aux Antilles françaises, même s’il ne rend pas compte, par la force des choses, des développements les plus récents puisqu’il fut publié au début de cette décennie. Cette réserve n’empêche pas qu’il constitue encore un instrument extrêmement précieux pour connaître les acteurs du théâtre antillais, toutes les personnes interrogées étant encore en activité. En effet, les entretiens avec ces personnalités du monde théâtral ne sont pas les morceaux les moins intéressants de cette publication qui, davantage qu’un numéro de revue, a toutes les apparences d’un ouvrage collectif (dirigé par Sylvie Chalaye et Stéphanie Bérard).

Sous la signature de la seconde, ce numéro d’Africultures s’ouvre sur une brève histoire du théâtre aux Antilles françaises depuis le XVIIIe siècle (la construction d’un « vrai » théâtre remonte à 1780 à Pointe-à-Pitre, en 1786 à Saint-Pierre de la Martinique) jusqu’à nos jours, avec les péripéties liées à la Révolution française, les tournées des troupes métropolitaines, les premières écritures insulaires, la division entre théâtre populaire et théâtre bourgeois, l’évolution des thématiques de la comédie vers les pièces engagées à partir de l’impulsion donnée par Césaire dans les années 1950 et 1960 : traductions en créole de pièces du répertoire, pièces ressuscitant des figures héroïques de la geste antillaise célèbres ou anonymes, pièces plus intimistes mettant en scène sous une forme ou sous une autre ce qu’il convient d’appeler le « malaise antillais ».

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