Jour : 25 novembre 2016

Pierre Verger, messager entre deux mondes

27 novembre 2016 à 19 h Eglise des Terres Sainville FdF

pierre_vergerUn film de Lula Buarque de Hollanda
Avec Pierre Verger, Gilberto Gil, Jorge Amado
Genre Documentaire
Nationalité Brésilien

Synopsis :
Le célèbre chanteur brésilien Gilberto Gil retrace la vie et l’œuvre foisonnante du photographe et ethnologue Pierre Verger. Un voyage de Salvador de Bahia au Bénin, en passant par Paris, qui nous fait découvrir la culture de Bahia et le lien intrinsèque entre le Brésil à l’Afrique.

La presse en parle :
Fluctuat.net par Agathe Moroval
(…) un hommage beau et discret au photographe engagé et fabuleux, amoureux du Bénin et du Brésil. Où l’on retrouve Gilberto Gil himself en improbable Monsieur Loyal. […] Le film cueille des mots et des images, et se présente avant tout comme un voyage en agréable compagnie. En très agréable compagnie, même. Le film (…) se fait le messager d’une vie.

TéléCinéObs par François Forestier
Pierre Verger (…) : sa vie et son oeuvre (…) sont évoquées ici par Gilberto Gil… On retrouve des documents précieux : la dernière interview de l’ethnologue, ses voyages dans des zones quasiment inconnues, ses découvertes.

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« La ligne de couleur » dans le cadre du Mois du Doc Martinique

25 novembre 2016 à 18h BU du campus de Schoelcher

la_ligne_de_couleurUn film de Laurence Petit-Jouvet
Avec Fatouma Diallo, Jean-Michel Petit-Charles, Yumi Fujimori
Genre Documentaire
Nationalité Français

Synopsis:
Vivre en France lorsqu’on est perçu comme arabe, noir ou asiatique. Des hommes et des femmes, Français de culture française, parlent chacun dans une « lettre filmée » de leur expérience singulière, intime et sociale, d’être regardés comme non blancs et d’avoir à penser à leur couleur. Ni victimes, ni accusateurs, ni revendicatifs, ils prennent juste le risque de libérer cette parole que l’on n’entend jamais, jamais comme cela.

La presse en parle :

Première par Isabelle Danel
Chaque segment est unique et bouleversant et mon tout crie la nécessité de réfléchir encore sur ce que diversité veut dire.

aVoir-aLire.com par François Bonini
En laissant la parole à des personnalités fortes, en les accompagnant d’une mise en scène soignée qui s’accorde à chacun, Laurence Petit-Jouvet trouve le ton juste pour dénoncer sans grandiloquence l’intolérable stigmatisation de tous les jours.

Les Fiches du Cinéma par Alexis Dutrieux
Laurence Petit-Jouvet offre, malgré des longueurs, un documentaire utile, aux témoignages originaux, sur la discrimination en France selon l’origine, et donc le faciès.

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« Rencontres pour le lendemain » : saison 2

— Par Faubert Bolivar —

logo-rencontres-400-16-17Bonswa tout moun,

Ce soir nous ouvrons ensemble la deuxième saison des Rencontres pour le lendemain. A l’ouverture de la première saison, en janvier dernier, nous vous avons promis des belles soirées. L’adhésion quasi spontanée qu’a suscitée cette initiative prouve que nous avons tenu notre promesse. Nous devons nous en féliciter. Nous, c’est-à-dire l’équipe (Nadia, Emmanuelle, Widad, Ymelda, Daouia, Daniel, Michel, Faubert) ; nous,  c’est-à-dire, la ville du Saint-Esprit, particulièrement la Médiathèque Alfred Melon Dégras, plus précisément Yaïssa et toute son équipe ; nous, c’est-à-dire nos invité e s et leurs invité s de la première saison : Monchoachi. Ernest Breleur. Jocelyne Beroard. Hassane Kassi Kouyaté. Syto Cavé. Gilbert Pago. La qualité inégalée de leurs passages respectifs a allumé dans notre ciel des étoiles qui rendent le chemin plus clair. Nous, ce sont les médias, les journalistes qui nous soutiennent : une pensée particulière pour Pierre Lafarge, Adams Kwatheh, Roland Sabra, pour ne citer que ceux-là ; Nous, c’est également et surtout Vous, public, sans qui les rencontres ne sauraient avoir lieu. Nous, c’est nous tous, nous toutes autant que nous sommes, car les Rencontres pour le lendemain sont une aventure qui se veut collective, dans le sens le plus beau du terme et qui tend à le rester.

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Ce cancer du « makrélaj » globalisé qui ronge la société.

— Par Robert Saé —

fausse_nouvelleUne question de dignité humaine

Le sieur Willy Lynch, qui avait élaboré une méthode destinée à semer la division entre les esclaves de sa plantation, était allé enseigner celle-là aux propriétaires étasuniens, leur expliquant que « la méfiance, le manque de confiance en soi, est plus efficace que le respect ou l’admiration. L’esclave noir, après avoir reçu ce lavage de cerveau, disait-il, perpétuera de lui-même et développera ces sentiments qui influenceront son comportement pendant des centaines voire des milliers d’années, sans que nous n’ayons plus besoin d’intervenir. » 

Le psychiatre révolutionnaire, Frantz FANON, lui, a scientifiquement décortiqué le mécanisme de violence circulaire que génère l’oppression coloniale au sein des peuples soumis. Plus généralement, les travaux de la psychiatrie et de la psychologie ont largement montré comment, les violences, les désordres mentaux ou les dérèglements dans les relations humaines prennent souvent naissance dans les dysfonctionnements de la société.

C’est à travers ce prisme là qu’il faut lire de nombreux événements qui ont touché notre pays ces derniers temps et dont se délecte encore une partie de l’opinion publique.

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Martinique Jazz Festival 2016 J1 : un Antony Joseph « rhizomélique »?

— Par Roland Sabra —

anthony_josephOuverture en pédale douce du Martinique Jazz Festival 2016 à Sainte-Marie. Le public peu nombreux, une centaine de personnes tout au plus, a d’abord entendu Patrick Glady, le lauréat du Concours Émergence Musique Martinique 2015 dans la catégorie Jazz qui inaugurait la soirée dans une formation en quintet. Est-ce la timidité, le manque d’assurance, le trompettiste aux talents certains et reconnus semble encore en deçà de son potentiel. Une ligne mélodique plutôt intimiste dans son déroulé avec des hommages à ses proches et à Paco Charléry disparu en 2010. C’est peut-être à propos de ce dernier, percussionniste, mais aussi professeur multi-instrumentiste du SERMAC que Patrick Glady a livré un travail le plus abouti.

En deuxième partie, un tout autre univers est apparu. Antony Joseph,  de vert vêtu, un bouchon de prière musulmane sur la tête, le poète, romancier, musicien et chanteur britanno-trinidadien a donné un bel aperçu de son talent. Dans un registre identitaire à la fois très « roots » et très ouvert à l’ensemble du monde caribéen avec des textes pensés et réfléchis il invite au métissage de Trinidad, à la Guadeloupe en passant par Haïti dans une fusion jubilatoire de soul, de funk, de rock ou encore d’afrobeat, à tel point qu’on ne peut que regretter l’absence d’équivalent anglais pour rhizome, si cher à Glissant.

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Kalimat : l’album « Homme Archipel »

kalimat_homme_archipel« Je n’ai pas choisi les racines qui m’ont influencé mais j’ai choisi une façon de les entrelacer. »
Kalimat est un artiste francilien d’origine martinico-mauricienne naviguant entre le hiphop et les sonorités afro-tropicales.
Auteur, compositeur & interprète, il commence son odyssée au lycée dans un groupe de reggae. Il écrit des textes engagés et plein d’optimisme lucide pour l’Homme et la société.

Kalimat se produit sur les scènes avec une vision poétique de la vie au travers d’un rap voyageur qui passe par la chanson, le spoken word et les chants traditionnels du monde. Sa gourmandise de mots le conduit à dévorer des études de Lettres modernes. En parallèle, il participe à des soirées slam et donne des concerts en solo avec sa guitare.
En 2008, il reçoit le 3e prix du concours de musique de l’université Les Chênes à Cergy. Aujourd’hui, il continue à pétrir sa petite littérature et publie son premier récit poétique Printemps créole aux éditions La Cheminante. Le recueil sortira en septembre 2016. Son premier roman Ton’ Léon est actuellement en cours d’écriture.
Formé à l’animation d’ateliers artistiques et à l’art-thérapie, Kalimat développe depuis bientôt une dizaine d’années une pédagogie créative de l’écriture.

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