17 Octobre, Journée mondiale de la misère, les associations de Martinique agissent ensemble

À l’initiative de l’association Culture Égalité, s’est tenu, samedi 17 octobre, sur la place de l’Enregistrement de Fort-de-France, un rassemblement des associations de Martinique qui luttent tous les jours pour dire « non à la misère ».

Le 17 octobre, c’est en effet, la « journée internationale pour l’élimination de la pauvreté » mais c’est donc l’occasion de rassembler nos forces pour lutter contre l’exclusion sociale.

L’ACISE Samu social, l’ALS (association pour le logement social) la CCPYPM (Jardins partagés de Trénelle..Eco-lieu de Tivoli ..) la Croix-Rouge, ESA Caraîbes, SDF (Soulagé Difikilté Frèw) le Club Soroptimist de Fort-de-France  « Alizés -Sud », le Mouvement du Nid, Culture Égalité se sont rassemblées afin « de porter la voix des personnes en situation de précarité et de précarisation, de les rendre visibles, de mieux connaitre l’ensemble des acteurs concernés pour des solutions concertées et organisées. »

La ville de Fort-de-France était aussi partie prenante sur le plan de la logistique, de l’organisation mais aussi par la présence, notamment de deux élues, venues exposer les actions et les engagements de la ville sur la question 

Après la présentation de chaque association, des différentes actions que chacune mène, le constat est unanime : le nombre de bénéficiaires ne cesse d’augmenter, la population concernée est de plus en plus diverse (jeunes, familles, personnes âgées) et les problématiques, en plus de la misère, s’étendent à des situations difficiles à gérer, notamment la question de la maladie mentale et de ses conséquences qui a fait l’objet d’un long débat.

Les associations présentes ont toutes été d’accord pour dire qu’il y a urgence et pour :

  • Poursuivre ce travail de collaboration, mettre en place une plate-forme des acteurs en lutte contre la précarité
  • Déterminer des stratégies communes
  • Mieux identifier les responsables tant institutionnels qu’administratifs, des questions liées à la précarité, à la gestion des logements sociaux…
  • Prévoir des rencontres avec les institutions de l’État, la CTM , les trois ÉPCI.

 

A noter que cette date coïncidait avec la clôture de la semaine du 20eme anniversaire de la Marche Mondiale des Femmes qui s’est déroulée du 12 au 17 octobre sous la bannière « Nous résistons pour vivre, Nous marchons pour transformer »

Rose BONHEUR

Association Culture Égalité