— Par LKP —
Le débat ouvert par LKP dérange et la récente publication de Messieurs REGENT et BELENUS le prouve. Ces « historiens professionnels », se dressent en défenseurs de l’institution politique interpellée et nous assènent un enseignement singulier sur l’histoire et le rôle de l’historien. Ils s’en prennent à tous ceux qui ne se soumettent pas à leur avis d’historiens « éclairés et autorisés » par le pouvoir colonial y compris à leur pòair. En 2002, Frédéric REGENT publiait un texte du même type. Visiblement, n’ayant pas été entendu, il en remet une couche, cette fois-ci avec le concours de René BELENUS.
Lire : Halte à la manipulation de l’Histoire, oui à la conservation et à l’explication de tous les vestiges du passé ! — Par Réné Bélénus et Frédéric Régent —
Mais ne nous laissons pas abuser par les apparences. En effet,
–On pourrait croire qu’il s’agit simplement d’une guerre « d’HISTORIENS ». –Ou d’une tentative de voler au secours de Mme BOREL-LINCERTIN, visiblement embarrassée. –Mais au-delà de cette guéguerre entre sachant, et du sauvetage du soldat BOREL-LINCERTIN, il nous faut, NOUS Guadeloupéens, gadé pli lwen, davwa, tout biten, biten, parapòt a on biten.

Depuis 2001, le 10 mai a été institué Journée nationale de commémoration de l’abolition de l’esclavage. Vendredi 10 mai, le chef de l’Etat devait donc s’exprimer sur le sujet. Une manière de réparer symboliquement, comme chaque année, les horreurs de la traite négrière à laquelle la France a activement participé du milieu du XVIIe à la fin du XIXe siècle, en déportant plus d’un million d’Africains.
Président en guerre, Abraham Lincoln dut se défaire d’un dilemme entre ses convictions personnelles et son mandat politique.