Le siècle Antillais.

— Par Jérôme Cancan —
siecle_antillais
« Message à ma jeunesse libre »
Faire entrer les Antilles dans l’Histoire.

De nombreuses réactions s’expriment quant au mal-être social de l’Homme Antillais. A l’aube d’un siècle qui prévoit des changements significatifs dans le mode de vie du genre humain, des voix s’élèvent, des hommes se dressent, l’homme antillais n’est pas perdu.
Où donc trouver la force de soutenir un propos plein d’espoir concernant l’avenir de nos régions ?

Il faut donc s’expliquer, mais la pensée est capricieuse : répondez à une de ses interrogations elle vous en trouvera vingt autres, et pas des moindres. N’étouffons pas l’affaire, pas de fuite possible : nous proposons ici une réponse générale aux questionnements humains, qui trouvera néanmoins son ancrage dans les problématiques antillaises, tout en proposant des solutions pratiques nécessaires à la transformation de nos modes de vie. Pas d’étonnement donc face à la variété de thème pouvant être abordés ici.

Où commencer ? C’est le grand questionnement pour une réponse si vaste. Et comment assurer à celui qui débute ici sa lecture qu’il trouvera plus bas son contentement à coup sûr ? A cette grande question il faut donc apporter une réponse courte pour en perdre le moins possible.

Résoudre le problème humain, en arracher la gerbe néfaste, rien que cela, voici la prétention de cet article.


Ce que nous sommes.

En échos aux questionnements de nombreux intellectuels antillais, nous pourrions aborder la thématique identitaire traitant de notre culture, son importance et ses enjeux actuels. Pourtant il peut sembler que nous passions davantage de temps à nous qualifier en fonction de ce que nous étions (en citant notamment notre passé esclavagiste) que par l’expression de ce que nous pouvons et souhaitons devenir. Là donc se crée une première scission sociale, entre les gardiens de la mémoire et les ambitieux créateurs, opposition provoquant déjà une certains désaccords au sein d’une même entité : de par les nuances du langage tel qu’il est pensé, dit, compris, et supposé compris.

Dès lors le point présumé salvateur est le projet et l’élaboration d’actions communes reprenant l’expression de chacun. Préférer l’action aux mots, car ce que nos langues séparent souvent nos mains savent l’unir de nouveau et le rebâtir. Pourtant que penser, que dire, que faire face à ladite « dégradation » de la condition sociale antillaise ?

Voir ce que sont les Antilles.

Dès que possible, des voix s’élèvent quand elles le peuvent. Que disent-elles ? Les mêmes mots : « nos îles ne sont pas ceci, ne sont pas cela », pire, certains parviennent à dresser des statistiques pour observer les dégradations en fonction du temps.

Le grand questionnement face à toutes ces discussions sourdes est lié à la comparaison que nous dressons. A qui comparons-nous les Antilles ? A qui comparons-nous nos jeunes, nos hommes, nos femmes, nos écoles, etc.?

Je vous propose de prendre une minute pour y réfléchir avant la suite de l’exposé.

Comparaison et inspiration.

La chose est ainsi faite : toute comparaison peut avoir des aspects et des conséquences différentes.

La comparaison apparaît tout d’abord dans l’esprit de celui qui souhaite atteindre un objectif certain, bien souvent basé sur la productivité et l’efficacité absolue. En fonction du but définit, il opère donc dans son esprit une sélection lui permettant de voir les avantages et inconvénients de chaque élément pris en compte.

En ce qui concerne la condition humaine, faire usage de la comparaison, c’est associé l’homme à la machine, le mécaniser de sorte qu’il doive être le plus rapide, le plus efficace, le plus obéissant POUR et au service () d’une cause qui ne prend pas en compte son élévation mais davantage son exploitation. Ce fonctionnement est donc assimilable à une forme d’esclavage : un groupe d’individu fixe ses objectifs financiers et met en place un climat de compétitivité orienté vers ses objectifs personnels.

A ce stade de l’exposé certains diront alors que la compétitivité est parfois nécessaire, et qu’elle pousse à l’évolution sociale, j’y viens.

Quels sont les vrais aboutissements de la compétitivité ?

D’une part, elle pousse les individus à répondre à des codes, et dévalorise donc leurs particularités propres. L’alternative à ce clonage humain est la mise en valeur des objectifs personnels de tout un chacun, permettant à chaque individu de se développer en S’INSPIRANT des qualités d’autrui. Ici, c’est un lien d’interdépendance qui permet au tout de se développer en même temps que la partie.

La différence est subtile et j’espère parvenir à la traduire de façon à ce qu’elle soit audible.

Ainsi, quand le système compétitif crée des personnes qui se détruisent (par des critiques orales puis des gestes physiques conduisant à la mort par exemple) les unes et les autres pour atteindre l’objectif fixé par une classe dirigeante, le second modèle crée la paix sociale, l’entraide et permet le développement de la population.

Mais alors que j’écris ces mots, je me rends moi-même compte que je compare en ce moment même ces deux systèmes.

Quelle solution nous soignera ?

Nous sommes donc infectés par ces comparaisons destructrices qui nous font espérer que l’autre ne réussira pas exactement comme il le souhaite. Nombre de fois nous avons pu observer la haine d’autrui quand nous tentions d’atteindre nos objectifs. La comparaison est la malédiction du siècle. Elle ne naît pas seulement entre peuples ou « races », elle affecte la race humaine entière et la souille véritablement jusqu’à son fondement. Elle détruit la confiance entre individu. Pire : elle se transmet et nous pousse à ne jamais parvenir à nous construire en opposition à l’autre, différent de nous. C’est de là que naît la maladie du « moi je ».

La comparaison, naît suite à l’esclavage par exemple : quand, aux Antilles, on gardait les hommes les plus forts pour la reproduction, ou quand les plus clairs pouvaient servir dans les habitations.

L’exemple occidental :

Mais n’allons pas croire que nous en sommes les seules victimes : à plusieurs endroits en occident, la comparaison est entrée dans l’essence même de l’homme et le fait trembler à la moindre averse. L’homme contre l’homme. C’est ainsi depuis des siècles et millénaires. D’ailleurs, en occident, toutes les évolutions (terme marquant l’élévation, la prise de hauteur et de sagesse) prétendues de l’Homme portent, à juste titre le nom de révolution (tourner autour, changer de cap sans forcément avancer). Cette révolution est à remettre en question. Mais pas de critiques, voyons comment nous inspirer de la situation pour mieux faire.

Voyons que les plus grandes évolutions architecturales (quant à la solidité de l’habitat par exemple) apparaissent non pas pour le développement de l’homme mais suite à des guerres durant lesquelles l’architecture jouait un des rôles primordiaux.

Voyons aussi qu’au 15ième siècle, l’essor de l’art se réalise en Italie, dans un contexte conflictuel entre les cours royales qui cherchaient alors à être les plus remarquables.

Ainsi, la pensée occidentale a longtemps manifestée sa toute puissance, en se fondant sur son essor matériel, cachant la profonde blessure qui l’accable. Cette blessure nourrit une recherche de domination perpétuelle, une quête infinie poussant à l’excès.

Face à un tel fléau, l’époque a créé ses héros. De tout temps on a vu naître des individus qui apportèrent une réponse précise à un moment précis dans l’histoire et qui ont modifié la pensée humaine. Je pense par exemple à René Descartes, le philosophe qui, avec son célèbre « Cogito ergo sum », répond à la plus grosse angoisse baroque du 17ième siècle.

La nouvelle génération change les choses de manière subtile, de manière totalement imprévisible : elle partage.

C’est le constat DE Jérémi Rifkin, célèbre économiste étasunien et conseiller de l’Union européenne. Il parle de la perte de vitesse de toutes les industries privées conservatrices : « l’information circule » désormais avec Wikipédia, le transport en co-voiturage est de plus en plus valorisé dans le monde, « les jeunes ne veulent plus forcément une voiture, ils veulent surtout avoir accès à la mobilité ». Il décrit ainsi l’échec de toutes les industries à freiner cette génération du partage, qui n’attend que le développement de nouvelles structures énergétiques. Selon lui, une fois que les énergies seront valorisées, nous créerons une « société marginale à coût zéro », puisque le soleil ne fait pas payer de factures, et le vent non-plus, les transports seront gratuits, la fabrication des produits également. Au final, l’argent sera un frein à la nouvelle société qui émerge et pour qui les échanges sont primordiaux (voir le discours de Jacques Attali). C’est probablement ce qui dérange l’élite mondiale actuelle, qui freine autant que possible le développement de ces technologies.

Jérémi Rifkin, Les Rendez-vous du futur :

Retournons à un peu de théorie, car même si nos blessures semblent éloignées de la pratique, à chaque geste l’homme associe une cause et une mentalité impalpable. La réelle évolution pratique et visible se fera donc suite à une véritable évolution d’ordre spirituel (esprit). Ce constat est à double tranchant : il suppose que nos guerres physiques et nos difficultés sont avant tout liées à des causes d’ordres immatériels qui tirent leurs origines de notre mental.

L’évolution réelle :

Nous avons parlé de la révolution, du mouvement qu’elle suggère. Parlons solution, parlons évolution. Là, immanquablement nous parlerons de foi. Pas de quoi effrayer les athées. Car celui qui accepte que l’homme descend du singe, ne saura débattre sur le fait que l’une des premières manifestations de l’homme conscient soit la mise en avant d’une foi, d’une croyance en fonction de laquelle il se organisa sa vie et géra son existence. Ainsi, pas de dissociation entre nous. L’homme, dans son fondement, doit nécessairement croire en une idée plus grande que lui pour avancer, sans quoi il stagne et décroît.

Ces sujets furent à l’origine de tant de conflits qu’aujourd’hui nous devons envisager la chose sous un angle plus pertinent. Nous sommes différents certes, c’est ce que voient nos yeux et disent nos bouches. Mais en quoi sommes-nous semblables ? Aujourd’hui, parvenir à observer les choses qui nous réunissent apparaît comme très difficile. Mais cet exercice semble avoir été plus aisé à l’époque de Pascal Blaise, philosophe français, pour qui la chose fut moins ardue.

Pascal disait que la chose qui unit tous les hommes est la recherche du bonheur. Les manières d’y arriver divergent, nous en conviendrons, mais attention à ne pas souhaiter qu’autrui agisse comme nous : il arriverait alors à notre bonheur et non au sien. Au fond c’est un peu cela l’essence de l’esclavage.

Puisque nous cherchons tous le bonheur, un mouvement de convergence semble envisageable vers cet objectif commun, pour lequel nous devons tous nous entraider.

En quoi consiste l’évolution et comment la débuter ?

La première chose consisterait à ne plus médire à propos d’autrui. Mais cet objectif est corrompu. Car on ne parvient pas au bien en fuyant le mal, ou, pour citer le philosophe berbère Charif Barzouk « C’est en faisant le bien que l’on détruit le mal et non en luttant contre lui ». C’est le socle de la construction d’une société.

  1. Aider

En réalité le premier point concerne le fait de souhaiter apporter son aide à autrui. Cela n’a rien à voir avec le fait de ne pas être égoïste ou ces questions collatérales. Souhaiter aider autrui c’est avoir au fond du cœur le désir de ne pas être méchant ni indifférent à son devenir, mais souhaiter l’aider à se développer, s’améliorer. Ce rapport à autrui si important qu’au final, il affecte et formate le rapport que chacun à avec soi-même. Ainsi, contrairement aux idées émises, l’égoïste véritable veille à l’élévation de son cadre de vie.

  1. Encourager

L’encouragement est une aide spirituelle qu’un individu apporte à un autre être avec le souhait sincère de l’aider à s’améliorer. Les encouragements font disparaître le doute et accroissent la confiance qu’une personne a en ses actions réfléchies. L’encouragement procure du courage, nécessaire à l’expérimentation, qui précède la sagesse.

Bien sûr l’encouragement prend en compte une certaine pédagogie envers l’autre : une empathie, une intelligence émotionnelle sont nécessaires pour comprendre comment et à quel moment soutenir l’autre.

  • « C’est une très bonne idée, mais je pense que tu devrais voir si faire ceci avant ne serait pas avantageux pour toi ».
  • « Félicitation pour ton travail d’hier, tu as fait de ton mieux, même en cas de défaite tu en sortiras plus grand »
  • « Félicitation pour tes efforts actuels, il est rare d’être si persévérant et dynamique »

Au niveau des Antilles, tenter l’encouragement aura l’effet d’une bombe atomique auprès de nos jeunes, tant ils sont habitués à être rabaissé. Eux-mêmes sont devenus les principaux juges de leur condition, se calquant sur les pensées parentales.

Féliciter des jeunes pour leur parcours est si inhabituel chez nous que si vous faites l’expérience, vous risquez de ne pas être pris au sérieux et d’être agressé. C’est donc un immense travail de fond qui attend notre population à ce niveau si elle se sent prête à faire le pas. Elle verra alors naître d’immenses talents, car, c’est facilement visibles, les peuples antillais sont pleins de joie et de dynamisme.

  1. S’encourager personnellement

La chose est si logique qu’il arrive que l’on néglige de s’encourager soi-même. Cependant, si à chaque instant on ne travaille pas avec ce dialogue et cette pédagogie intérieure, on peut tomber dans le jugement « pourquoi j’ai agi ainsi, je suis bête… ».

S’encourager, et encourager en général, c’est garder en tête que ni nous, ni les autres ne sont encore parfait, mais que nous travaillons tous à notre amélioration et notre développement.

De plus l’encouragement a l’avantage de permettra à l’autre de savoir qu’il peut avancer et s’améliorer, alors que la critique et le jugement (basés sur la comparaison) le poussent à adopter une attitude rigide qui empêche tout épanouissement.

Autre chose, les encouragements permettent à l’autre de prévoir et d’envisager demain, tandis que les critiques confinent autrui à ses actions passées, et créent la culpabilité, amie de la comparaison.

4. Humour noir

Beaucoup jugent la chose banale, pourtant soyons convaincus que l’usage du vocabulaire entre et abaisse peu à peu l’homme s’il n’y prend garde. Nous avons tous déjà croisé cet ami qui, après une blague nous dit « ah ah tu es bête ! », « idiot ! », « inutile ! », sont les plus polis. Peu à peu nous pensons cela de nous-mêmes ; pour cette raison, depuis peu, des personnes expérimentent l’humour positif grâce aux recherches du professeur Martin Rod.A des Etats-Unis.

Psychologie de l’humour, Martin Rod.A :

  1. Le progrès

Le dernier point pour réaliser l’évolution est le travail. Que dis-je ?! Concernant ce terme, ma pensée à récemment profondément changé : il faut détruire le « Travail ». Le travail tel qu’il fut décrit et considéré jusqu’à présent est à écarter de notre mode de pensée.

La bible déjà prévenait que le travail était une forme de malédiction contraignante et rendant l’individu malheureux. C’est la raison pour laquelle nous devons réformer ce mot. Cette destruction du travail va de paire avec la motivation et les encouragements. Dorénavant, nous ne devons plus travailler, mais chercher à nous former, de manière joyeuse et volontaire. La formation doit perdre le voile dictatorial qu’elle a encore et qu’elle conservera tant qu’on essaiera de faire cette jeunesse servir les intérêts de l’élite sociale.

Partout, face aux sondages relatifs au domaine scolaire, tous sont unanimes et voient une régression sociale, pourtant c’est bien la fin d’une forme d’esclavage : les jeunes ne souhaitent plus travailler, ni se former pour servir les intérêts d’un groupe de personnes valorisant leurs seules activités.

Pourtant ces jeunes sont stigmatisés et incompris, alors même qu’ils sont les Delgrés de ce siècle, les seuls à s’opposer à une uniformisation et un esclavage. Partout, pas seulement aux Antilles, les jeunes ne voient plus les enjeux de la formation, ou bien trouve un domaine rentable et qui leur permettra de réaliser ce qu’ils trouvent primordial : le relationnel.

Cela semble de plus en plus compliqué à comprendre pour les anciennes générations. Pourtant les jeunes attendent une certaines franchises et transparence à tous les niveaux. Ils ne s’impliquent plus, DANS la cause du siècle passé.

Ont-ils raison d’agir ainsi ? C’est une question de point de vue. Remarquons cependant que ces thèmes basés sur le bien-être social et l’aisance au « travail » sont repris dans les cinq éléments prescrits par l’épigénétique, domaine dans lequel on a récemment réalisé la « révolution du siècle », selon les médecins :

 

 

 

Les étudiants révoltés

Mais s’ils ne veulent plus travailler c’est aussi parce que le savoir enseigné est devenu vertical : le professeur enseigne à l’élève et agit comme si ce dernier était incapable de lui enseigner quelque chose à son tour. Dans une génération pour laquelle le dialogue est primordial, avoir un monologue peut être vain.

Plus globalement, on peut reconsidérer les propositions du religieux Louis Farrakhan, qui dit que nous avons reçu, et c’est valable aux Antilles, « une éducation qui rend blanc ». Comprenez par-là qu’elle ne prend pas en compte les particularismes locaux, et qu’elle favorise encore une fois un mode de pensée dictatorial et tout puissant. Forcer nos étudiants à se conformer au parcours français, c’est les comparer aux étudiants français, et leur retirer toutes leurs particularités. En somme, les Antilles ont accepté bouche béante toutes les lois et tout ce que lui a tendu la « métropole ». Elles ont réellement été acculturées, par le fait même qu’aujourd’hui elles ne tentent toujours pas d’adapter la pensée française à nos particularités locales. Au lieu de cela c’est la jeunesse antillaise qui est prise à partie. Ce propos était soutenu par Albert Einstein, éminent physicien, qui affirmait que « tout le monde est un génie, mais si vous jugez un poisson selon sa capacité à monter à un arbre, il croira toute sa vie qu’il est idiot ».

Louis Farrakhan : Une éducation qui rend blanc

 

Le départ de certains

Les Antilles « désolent » beaucoup, qui y ont pourtant grandi. Aujourd’hui ils se présentent aux micros dès qu’ils le peuvent pour rabaisser nos régions en disant parler de manière objective. Que leur dire ? Leur rappeler que tous les pays auxquels ils comparent nos régions ont eu leurs héros, leurs combattants, leurs guides, leurs prophètes.

Leur rappeler l’essence des peuples et leurs différentes qualités, mais plus que tout, leur dire que les Antilles n’avanceront pas vers une meilleure situation s’ils s’évertuent à quitter nos territoires au moindre prétexte. Nous tous souhaitons voir des Antilles paisibles et vivantes, mais qui se bat pour ? Puisque tous ces jeunes, qui ont la possibilité d’apporter de nouvelles techniques et enseignements, partent et décident de prendre du repos dans des régions déjà sauves, et bien ces avancées prendront davantage de temps chez nous.

Leur dire finalement que nos Antilles, c’est un enfant qui danse et qu’il faut éduquer, par abandonner et reconnaître juste occasionnellement (pendant les vacances).

 

Une vision pour demain

Un aboutissement aux Antilles.

  • Une voie nouvelle est à envisager par les antillais. La voie d’une nouvelle éducation, au niveau des notations scolaires. Les individus ne peuvent évoluer dans un tel climat social, où les étudiants sont jugés, détruits peu à peu par les critiques venant parfois de leurs propres familles.
  • Au niveau alimentaire, de nombreux progrès restent à faire. Il a été récemment prouvé que l’alimentation exerce un grand rôle et influence la manière dont nous agissons (prise en compte du danger, etc.
  • Voir Notre cerveau et nos pensées sont directement liés à nos intestins

https://www.youtube.com/watch?v=TeZWuTJQv8o

  • Rendons nos cours d’histoire attrayants, en proposant aux jeunes d’aborder cette matière en recherchant leur ascendance généalogique. Cela leur permettra de mieux comprendre leur place dans le monde et savoir d’où ils viennent tout en réalisant un travail documentaire important pour les collectivités et les habitants des Antilles. Comme le disait l’antillais Éric Jalta lors d’une interview sur France 24, « Avant de chercher mes origines, la honte me ravageait. Quand j’ai fait ma généalogie, je me suis enfin senti citoyen de ce monde, et pas forcément africain ou béninois ».
  • Remontons et réalisons des films passionnant sur l’histoire africaine, le roi Kong, etc, et tous les grands rois africains. Les Antilles étant au croisement de populations, blanches, noires, indiennes, et autres, elles doivent redécouvrir l’histoire du monde et la mettre en valeur.
  • Au niveau de l’accès à l’information, des technologies nouvelles doivent apparaître pour aider nos jeunes à se développer et à entrevoir le rôle qu’ils peuvent jouer dans ce siècle plein de défis pour l’homme. En effet, beaucoup de choses restent à faire aux Antilles au niveau de l’habitat, le transport, et tout autre domaine qui pourra permettre aux antillais de faire face aux enjeux climatiques qui se feront de plus en plus sentir dans les dix prochaines années. N’attendons pas le dernier moment! Proposons aux jeunes de réaliser des projets pour le développement technique des Antilles, rendons les cours de physique de chimie, de mathématiques et de biologie attractifs. Créons un espace où ils pourront voir les solutions trouvées dans chaque partie du monde, ce qui aura pour conséquence de les aider à trouver leur voie et la manière dont ils peuvent être utiles à la société, mettons les au contact de la réussite.

L’avenir est plein d’espoir, car il reste beaucoup à faire, et parce-que rien à encore été fait pour construire et édifier l’Homme.

 

Jérôme CANCAN