Jour : 19 janvier 2017

Lé 7 dékatman de mon nwèl de dizan

— Par Daniel M. Berté —

Textes lus par l’auteur lors de « Rencontre  pour le lendemain » du 27 décembre 2016

  1. Laliwondaj avan Nwel… Dame Nature se prépare et se pare. Elle agrémente sa robe aux mille nuances de verts de quelques touches de couleurs spécifiques :

  • le blanc dentelé des fléri-nwel
  • le rouge vermeille des grozèy-péyi
  • Le blanc neigeux des flèch-kann
  • l’oranger rougeâtre des mandarin
  • le blanc odoriférant du mugé-péyi
  • le jaune d’or pale des zoranj
  • le blanc éclatant des lenj lanmès mis à lablanni dans les savann

NB : Quelques autres signes de cette atmosphère noèlisante :

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Autour des mémoires de l’esclavage

De qui M. Romana porte-t-il la voix ?

— par Makeda Kandake, ancienne présidente du MIR-Guadeloupe (2015-2016)—

Face au chaos du monde, et aux problèmes aigus que rencontrent de nombreux afro-descendants tant des Amériques, que d’Asie, de la zone Pacifique, et d’Europe, si cet acte de Serge Romana, « hors-monde » , « hors-temps » , nous désole, il ne nous ridiculise pas, car Serge Romana ne nous représente pas.
A l’écoute de Serge Romana qui revendique un destin messianique, je note qu’une fois de plus la communication sur ce crime contre l’humanité s’inscrit dans le registre de l’émotion. Or le sujet relève de l’Histoire. Notre histoire à nous Africains-Guadeloupéens, notre histoire à nous Guadeloupéens, notre histoire à nous êtres humains. Et c’est par la confrontation des arguments basés sur des faits palpables, que nous voulons emporter ce combat pour le triomphe de la Vérité et de la Justice.
Rappelons que c’est à l’issue d’une consultation élargie d’acteurs de terrain et de penseurs engagés, que la proposition du 10 mai a été retenue et présentée au chef de l’Etat français d’alors (J⋅ Chirac) par la présidente guadeloupéenne du Comité de mise en oeuvre de La loi Taubira, Mme Maryse Condé⋅

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Parlez-moi d’amour!

— Par Agathe Guillerm, 22 ans, Paris —
Sait-on vraiment de quoi l’on parle quand il s’agit d’amour ? C’est cette épineuse question que dissèquent en duo Emma la Clown et Catherine Dolto sur la scène du théâtre de Belleville.
Elles ne sont que deux sur scène, accompagnées d’un baigneur en celluloïd chevauchant Sigmund, un sanglier portant des lunettes en forme de cœur. C’est dans ce cadre qu’Emma la clown et Catherine Dolto ont choisi de s’attaquer en duo au vaste sujet de l’Amour dans leur nouvelle conférence Grand Symposium : tout sur l’Amour, qui se joue au Théâtre de Belleville à Paris.

Telles Laurel et Hardy au féminin, Emma la Clown, extravagante et touchante à la fois et Catherine Dolto, psychanalyste, merveilleusement complice de son binôme, jongle entre rires et gravité, entre langage scientifique et familier. Fusionnant l’aspect sérieux de la recherche et l’éternel humour d’un des plus vieux arts du cirque, le spectacle joue de cette complémentarité pour instruire sans ennuyer !

Traversant les âges, partant du Paléolithique pour arriver à la civilisation moderne en passant par la Grèce Antique, la clown et la psy cherchent à comprendre l’évolution de ce sentiment complexe.

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L’Afrique des routes

Du 31 janvier au 19 novembre 2017 au musée du Quai Branly

Berceau de l’humanité, pourvoyeur de force de travail, d’or et de matières premières depuis des millénaires pour les autres continents, l’Afrique a une histoire inscrite dans la dynamique internationale. Panorama d’un continent au carrefour des mondes, à contre-courant des idées reçues.
L’objectif de l’exposition est d’affirmer la place de ce continent dans l’histoire des mondialisations, de préciser les diverses circulations d’hommes, d’idées et d’objets et, partant, de discuter et déconstruire des stéréotypes comme celui de « primitif » ou de continent « fermé ».

À propos de l’exposition
L’Afrique, un continent sans Histoire ? Si les a priori ont la vie dure, les faits, eux, sont indéniables : les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement. Longtemps ignorés, les échanges panafricains et extra-africains ont pourtant débuté voici des millénaires, bien avant les indépendances, la colonisation et l’arrivée des premiers navires portugais à la fin du XVe siècle. En témoignent les sculptures, pièces d’orfèvrerie ou d’ivoire, peintures et autres objets présentés dans l’exposition L’Afrique des routes.
Du cinquième millénaire avant notre ère à nos jours, celle-ci évoque ainsi les routes, fluviales, terrestres ou maritimes qui ont contribué à la circulation et aux contacts des hommes, des matériaux et des oeuvres.

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