Un homme met sa vie en danger pour défendre son droit à travailler dans son pays

— Communiqué de la direction nationale de l’UPLG —

Nemo pa dwet mo : solidarité patriyotik.
Dans l’indifférence de nos compatriotes et le mépris de nos décideurs et de nos élus.

Depuis 19 jours, un transporteur guadeloupéen a engagé une grève de la faim devant l’Hôtel de Région pour faire reconnaître son droit à travailler dans son pays. Pour faire de la place à une grosse société de transport qui est en train d’accaparer l’ensemble du marché du transport de passagers, tous les petits transporteurs guadeloupéens sont obligés d’arrêter leur activité. Ceux qui font de la résistance comme Monsieur NEMO, en grève de la faim, sont poursuivis en justice et condamnés bien plus lourdement que des délinquants. Après les nombreuses représailles de différents services de l’État, il est à bout. Les autorisations que les services de l’État et les organisateurs des transports lui ont refusé pendant les 25 ans qu’il a exercé dans le transport vers Jarry, d’autres qui viennent d’ailleurs, qui bénéficient de toutes les subventions, les obtiennent sans difficultés, et cette fois, sans assurer la même qualité de service offerte nos transporteurs guadeloupéens non subventionnés.
Engagé depuis 19 jours dans cette grève de la faim, Monsieur NEMO est prêt à aller jusqu’au bout pour que ses bourreaux entendent sa souffrance.
Cette nouvelle situation nous montre, comme celle de l’eau potable, la collusion de nos élus avec les sociétés étrangères qu’ils aident à s’installer et à accaparer de secteurs entiers de notre pays.
L’UPLG n’est pas resté insensible à l’appel de détresse de ce compatriote. L’UPLG lui apporte son total soutien et avertit tous ceux qui à un titre ou un autre ont une part de responsabilité dans ce dossier que nous les tiendrons pour responsables de tout ce qui pourrait arriver à notre compatriote et qu’ils auront à répondre et s’en expliquer face au peuple Guadeloupéen.
L’UPLG invite la société civile et les défenseurs des droits de l’homme à se réveiller et à sortir de l’indifférence.
Elle invite la Guadeloupe entière à se mobiliser pour éviter que se commette un nouveau crime imprescriptible contre le peuple Guadeloupéen. La vie d’un homme est en jeu. Nous ne pouvons pas attendre qu’il soit trop tard pour agir.

Pour la direction Nationale de l’UPLG Sainte-Anne le 4 octobre 2018
Le secrétaire général, Gaston SAMUT

Dans l’indifférence de nos compatriotes et le mépris de nos décideurs et de nos élus.

Depuis 19 jours, un transporteur guadeloupéen a engagé une grève de la faim devant l’Hôtel de Région pour faire reconnaître son droit à travailler dans son pays. Pour faire de la place à une grosse société de transport qui est en train d’accaparer l’ensemble du marché du transport de passagers, tous les petits transporteurs guadeloupéens sont obligés d’arrêter leur activité. Ceux qui font de la résistance comme Monsieur NEMO, en grève de la faim, sont poursuivis en justice et condamnés bien plus lourdement que des délinquants. Après les nombreuses représailles de différents services de l’État, il est à bout. Les autorisations que les services de l’État et les organisateurs des transports lui ont refusé pendant les 25 ans qu’il a exercé dans le transport vers Jarry, d’autres qui viennent d’ailleurs, qui bénéficient de toutes les subventions, les obtiennent sans difficultés, et cette fois, sans assurer la même qualité de service offerte nos transporteurs guadeloupéens non subventionnés.
Engagé depuis 19 jours dans cette grève de la faim, Monsieur NEMO est prêt à aller jusqu’au bout pour que ses bourreaux entendent sa souffrance.
Cette nouvelle situation nous montre, comme celle de l’eau potable, la collusion de nos élus avec les sociétés étrangères qu’ils aident à s’installer et à accaparer de secteurs entiers de notre pays.
L’UPLG n’est pas resté insensible à l’appel de détresse de ce compatriote. L’UPLG lui apporte son total soutien et avertit tous ceux qui à un titre ou un autre ont une part de responsabilité dans ce dossier que nous les tiendrons pour responsables de tout ce qui pourrait arriver à notre compatriote et qu’ils auront à répondre et s’en expliquer face au peuple Guadeloupéen.
L’UPLG invite la société civile et les défenseurs des droits de l’homme à se réveiller et à sortir de l’indifférence.
Elle invite la Guadeloupe entière à se mobiliser pour éviter que se commette un nouveau crime imprescriptible contre le peuple Guadeloupéen. La vie d’un homme est en jeu. Nous ne pouvons pas attendre qu’il soit trop tard pour agir.

Pour la direction Nationale de l’UPLG Sainte-Anne le 4 octobre 2018
Le secrétaire général, Gaston SAMUT