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« L’Autre Rive » de Ulises Cala

11, 12, & 13 mai 2017 à 19h30 au T.A.C.

— Par Selim Lander —

« Jusqu’où faut-il aimer ? Il faudrait un manuel pour expliquer cela. »

Cette phrase prononcée par un homme qui va émigrer en abandonnant sa fille n’est qu’un aspect d’un texte qui brasse toutes sortes de sentiments, de sensations, depuis les jeux amoureux pleins de malice jusqu’à la désespérance profonde en passant par les moments d’attente indécise hantés par la crainte des « persécuteurs ». Nous sommes sur une île, Cuba sans nul doute, entourée d’une « mer interdite ». La télévision qu’on entend parfois s’exprime en espagnol (« la télévision est une chose répugnante » répètera l’homme à plusieurs reprises).

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« La otra orilla » texte de Ulises Cala, m.e.s. de Ricardo Miranda

11, 12, & 13 mai 2017 à 19h30 au T.A.C.

Avec Nelson Rafaell MADEL et Astrid MERCIER
Dimwazell’Compagnie, après une résidence de création en Martinique et à Cuba, vous présente sa nouvelle création « La Otra Orilla » les 11, 12 et 13 Mai 2017 à 19h30 au Théâtre Aimé Césaire de Fort de France.
L’axe principal de cette compagnie est de produire et créer des échanges culturels entre la Martinique et l’ailleurs, et d’interroger, à travers ses projets artistiques singuliers, le monde et ses contemporains. Cette création est le troisième volet de notre « Entre deux rives », dont l’objectif est d’établir un pont entre la Martinique et Cuba.
L’auteur Ulises CALA (auteur contemporain cubain) a remporté de nombreux prix et a été Lauréat du prix « Textes en paroles » en 2008 avec sa pièce « La Otra Orilla »

Synopsis :Deux individus arrivent sur les rives d’un fleuve qui délimite deux lieux. C’est une frontière, ou, en tout cas, un passage qui conduit à un lieu différent. Un passeur doit rejoindre les voyageurs alors que des persécuteurs les guettent.

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« Tristissimes » de Ulises CALA : « Irritissimes »

—Par Roland Sabra —

Mise en scène de Yoshvani Médina

Ulises Cala est un dramaturge des mélanges. Dans sa dernière pièce, mise en scène par Yoshvani Medina, traduite par Pierre Pinalie sous l’intitulé « Quelques histoires d’amour très très tristes » ou « Tristissimes », c’est comme on veut, il fait montre d’un talent pour re-visiter de façon iconoclaste quelques uns des mythes fondateurs de l’Occident, qu’il s’agisse de l’épopée troyenne, des fables bibliques ou des contes de belles endormies au fond des bois, et il le fait en choisissant comme méthode d’exposition la structure du théâtre Nô dans laquelle les pièces sont classées en cinq groupes. Le premier , Waki Nô, est celui consacré aux dieux et aux rapports compliqués qu’ils entretiennent avec les hommes, ici une femme implore le retour à la vie de son amant. Le second, Shura Mono, évoque les fantômes de grands guerriers morts durant la bataille et qui sont en enfer. Presque toujours ils appartiennent au camp des vaincus. Andromaque peut-elle tomber en amour devant celui qu’elle a vu assassiner Hector? Le troisième, Katsura Mono, est le plus prisé il y est question de très belles femmes.

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