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L’ASCUB donne la parole aux femmes burundaises et promeut le théâtre

— Par Malika —

La soirée mécénat de l’association pour le soutien de la culture au Burundi (ASCUB) a eu lieu le 22 avril 2017 au restaurant les Voyelles. Cette association est animée par une présidente énergique, madame Georgette MINANI, et une équipe bénévole dynamique majoritairement féminine. L’ASCUB veut donner la parole à la femme burundaise et promouvoir la culture de ce pays d’Afrique de l’Est qu’est le Burundi. La soirée avait pour but de récolter des fonds pour construire une salle de théâtre à Giheta, une ville au centre du pays. Il s’agit également de soutenir la troupe de théâtre Ni Ndé en leur donnant davantage de moyens pour faire vivre leur art. La culture burundaise a été présentée à travers des danses et des chants traditionnels. Un repas typique a été servi aux convives. S’en est suivi une projection sur le projet de construction d’une salle de théâtre à Giheta. Enfin, la place à la fête dans le sous-sol vouté du restaurant les Voyelles.

 

Contact : ascub.burundi@gmail.com

Site : www.afblesoutienninde.com

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Le capital brûle les planches

— Par Marina Da Silva —

angle_alphaÀ partir de Capitalisme, désir et servitude, lecture de Marx et Spinoza par Frédéric Lordon, Judith Bernard démonte le projet néolibéral de se rendre maître de nos passions.

Judith Bernard n’a pas froid aux yeux. S’emparer de Capitalisme, désir et servitude (paru en 2010 aux Éditions la Fabrique), où Frédéric Lordon démontre, à partir de la notion de servitude conceptualisée par Marx et, plus inattendu, du désir selon Spinoza, que le projet du capitalisme néolibéral est de se rendre maître de nos passions, relevait vraiment du défi. Même revu pour la scène, le texte reste complexe et exigeant, mais elle parvient, avec cinq autres comédiens dont une danseuse, à en faire un objet théâtral intelligible et intelligent, poétique et drôle, Bienvenue dans l’angle alpha.

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Sur les planches, entre Corneille et Staline

 

Par Armelle Heliot

CHRONIQUE- Au Vieux-Colombier, La Place Royale de Corneille se situe de nos jours. À La Commune, Que la noce commence s’appuie sur un film roumain se déroulant en 1953. De l’art délicat de la transposition.

De tous les écrivains classiques, Corneille est sans doute celui qui se prête le mieux aux transpositions. Il y a dans ses comédies, et en particulier dans ses premières pièces, une alacrité, une ferveur sentimentale, des élans héroïques qui disent à merveille les tourments déchirants de la jeunesse. On ne s’étonne donc pas, au Vieux-Colombier, de voir que l’action de La Place Royale, pièce de 1634, très légèrement retouchée près de cinquante ans plus tard par l’auteur de L’Illusion comique , est située dans une sorte de dancing aux murs jaunes, avec des portes, des fenêtres étroites en verre coloré. On pourrait imaginer la mer au-delà… Cela ressemble à Ostende. Un tableau d’Ensor.

Il y a là une fille en tutu, à l’abandon. Elle ne bougera quasiment pas (on comprend que Sylvia Bergé ait rendu son rôle!). Mais les musiques que l’on entend sont plutôt italiennes… On serait sur l’Adriatique… Ou plus simplement dans cette campagne que l’on découvre en un film liminaire qui nous montre de très jeunes gens et jeunes filles s’ébattant dans des costumes XVIIe… Un parquet de bal aurait été installé là, pour un soir.

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