— Par Sylvie Javaloyes pour Culture Égalité —
Vendredi 12 mars 17h30 : les militantes de Culture Égalité occupent le kiosque Guédon sur le bord de mer de Fort-de-France et s’installent pour l’hommage qu’elles rendent chaque année à Marielle Franco depuis son assassinat le 14 mars 2018. Chaque année elles le souhaitent original, politique et féministe. Leur objectif : mettre en évidence les engagements des femmes pour la construction d’un autre monde incluant toutes et tous.
Nous voulons une manifestation forte, émouvante et inspirante pour toutes les femmes. Cette année nous projetons un film documentaire de Léonard Cortana, étudiant Guadeloupéen en cinématographie . Avant l’arrivée des participant.es nous installons sur chaque chaise le portrait d’une femme assassinée précisant son engagement, son pays et son âge. C’est impressionnant, car elles sont nombreuses. Elles nous regardent. Elles sont toutes celles qui motivent encore et encore notre propre engagement, nos propres revendications de liberté, de justice et de sororité. Si les femmes elles-mêmes ne reconnaissent pas le travail politique de ces femmes, n’en conservent pas la mémoire, et l’expérience c’est toute notre contribution qui sera minorée voire effacée de l’Histoire.

Le harcèlement sexuel est une arme de destruction massive dont l’objectif est de remettre les femmes à une place : être des objets sexuels. De fait, 99% des harceleurs sont des hommes : blagues salaces, messages ou images à caractère pornographique, gestes déplacés, tout le temps, sont autant de moyens mis en oeuvre par ces hommes. Lorsque les femmes ne répondent pas à cette violence, la plupart du temps sans témoin, l’humiliation en public la remplace.
L’Immersion professionnelle est présentée comme la possibilité de découvrir des métiers pour les personnes en reconversion ou en insertion professionnelle. C’est une convention signée entre le pôle emploi, l’entreprise et l’individu en reconversion ou insertion. La période d’immersion est d’un mois renouvelable. Pendant toute sa durée la-le bénéficiaire doit être accompagné·e d’un·e tuteur·trice. La personne conserve son statut antérieur et est donc indemnisée selon ledit statut.
15 à 20% des personnes élevant seul leur(s) enfant(s) sont des hommes, nous dit-on ! Il nous faut saluer leur courage et leur audace, car ce sont, sinon des héros (des millions de femmes en font autant depuis des milliers d’années), du moins des pionniers !