Étiquette : Sclérose en plaques

Les Sepiens dans les îles de la Caraïbe

— Par Marie-Cécile NAUD, Correspondante de la Ligue —

madinsepBonjour à tous !
Sclérosée en Plaques depuis 20 ans et suivie au préalable à Toulouse par le Pr Michel CLANET et toute son équipe, je suis arrivée en Martinique en 2006 où je réside à l’année. Le suivi de France m’a longtemps fait peur puisqu’on pensait de cette maladie qu’il s’agissait « d’une maladie émergente » et que « plus on s’approchait des Tropiques moins nous avions la possibilité d’être atteint par cette maladie », « que la population noire ne risquait que fort peu d’être atteinte par cette maladie. »
J’ai donc pendant plusieurs années fait l’aller-retour Fort de France Toulouse, mais comme chacun le sait le budget d’une personne invalide à 80 % catégorie 2 est largement insuffi sant.
En 2006 en Martinique, il y avait 390 malades déclarés pour environ 400 000 habitants. Il faut dire que les stats sous les tropiques…
Ayant été contactée par plusieurs personnes et notamment des locaux pour des renseignements, j’ai créé la page Facebook Madin’SEP et la page « la SEP dans les îles de la Caraïbe » à plus large diffusion.

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Sclérose en plaques, redonnons courage à nos malades

— Par Marie-Cécile Naud, présidente de Madin’SEP —

madinsepLa sclérose en plaques (SEP) est une maladie émergente, qui se développe en Martinique. Ni héréditaire, ni contagieuse, elle provoque chez l’adulte jeune une inflammation du système nerveux et en particulier des nerfs optiques, du cerveau et de la moelle.
Les informations nerveuses conduites vers différents organes sont perturbées entrainant des signes cliniques isolés ou associés.
Ainsi les personnes peuvent elles ressentir une altération de la vue, des douleurs, des faiblesses musculaires voire des paralysies, des engourdissements, des problèmes d’équilibre, des modifications de l’élimination des urines ou des selles, une fatigue, voire des changements de caractère ou du moral, des difficultés à se concentrer, à mémoriser… Cette maladie évolue souvent d’abord par poussées suivies de phases de récupération : c’est la phase dite « par poussée ou rémittente » . 80% des malades en sont atteints.
Plus ou moins tardivement, l’inflammation fait place à des destructions des cellules nerveuses : c’est la phase dite « progressive » . Il existe aussi une forme plus rare qui est d’emblée progressive.
Le seul traitement en urgence, lors des poussées, est à base de perfusions de corticoïdes.

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