
Pour le Défenseur des droits, le respect des droits des étrangers et des étrangères constitue un marqueur essentiel du degré de protection et d’effectivité des droits et libertés dans un pays. Dans ce cadre, il s’est attaché, depuis plusieurs années, à observer le traitement réservé aux personnes exilées sur le territoire national, notamment dans les campements de fortune et à proximité, et à dénoncer les atteintes aux droits fondamentaux auxquelles il donne lieu.
Le Défenseur des droits publiait le 6 octobre 2015, un rapport intitulé Exilés et droits fondamentaux : la situation sur le territoire de Calais , dans lequel il faisait état des atteintes préoccupantes aux droits fondamentaux des personnes exilées à la frontière franco- britannique, contraintes de vivre dans des conditions indignes au sein d’un bidonville. Depuis cette date, le contexte a sensiblement évolué. Si des améliorations ont pu être imposées notamment par la juridiction administrative, la situation s’est en réalité nettement dégradée.
Trois ans après son rapport de 2015, le Défenseur des droits estime opportun de dresser un nouveau bilan en élargissant ses observations à d’autres terrains tels que Grande- Synthe, Ouistreham ou Paris.

Une fois de plus, l’unique réponse qu’envisagent les pouvoirs publics face à la situation dans le Calaisis, c’est l’évacuation d’un camp de réfugiés, et leur dispersion. On feint de s’attaquer aux causes réelles du problème ; mais en réalité, en s’en prenant aux victimes condamnées à se disperser dans la peur, cette politique ne fait que le déplacer et l’aggraver. Cette « solution » n’en est pas une.
Une citoyenne solidaire des réfugiés bloqués à la frontière franco-italienne comparaît aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Grasse pour avoir transporté dans son véhicule deux jeunes Érythréens. Des militants venus de toute la France viennent témoigner de leur solidarité.
Devant l’afflux massif de réfugiés en Europe, la plupart des pays se sentent étouffés, pris au dépourvu, piégés, sans réponses adéquates, en position instinctive de rejet. La République fédérale d’Allemagne (RFA), au contraire, a été prompte à saisir tout le profit à long terme qu’elle pouvait espérer de cette immigration.
« Nous vivons aujourd’hui la plus hallucinante catastrophe de ce siècle ! ». Allusion de spécialistes à propos des évènements liés à l’émigration en Europe.( La presse Française). En réponse à cette calamiteuse tragédie, les dirigeants socialistes, rappellent, cyniques, les propos attribués à Rocard : « La France ne peut pas accueillir toutes les misères du monde…mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part… ». Bis répétita. L’Europe non plus ne peut pas ! Une observation qui se veut un constat, un aveu qui réclame une solution. Cela s’appelle la Contribution de l’Union Européenne. Cela s’appelle la Conscientisation rédemptrice sollicitée par la même. Mais cela cache autre chose. Souvenez-vous des premières images parues à la TV sur le drame qui s’annonçait. Barbares. Insupportables ! La Méditerranée, point d’ancrages et de rencontres de toutes les civilisations et de leur culture, transformée en fosse à requins ! Des centaines d’embarcations allant du zodiac au cargo à moitié coulé (sic !). Des milliers de femmes, d’enfants, d’hommes de tous âges entassés comme des esclaves ! La référence est osée : plus de 12 000 morts noyés !