Étiquette : Patrick Mathélié-Guinlet

« Dégoût et Douleur » & « Dégénérescence »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Dégoût et Douleur

Des goûts et des couleurs
ne se discute guère
bien que le goût du jour
soit vraiment trop amer…

La société m’écœure :
c’est une poudrière
où règne la misère,
les abus et la guerre
et ce manque d’amour
soulève la colère !

Délétère atmosphère
dont la mauvaise odeur
provoque le dégoût…
Face à tant de laideur,
une jeunesse à bout
dans la drogue se perd !

On ne peut rien y faire,
sinon se mettre au vert,
fuir au-delà des mers
où un meilleur s’espère

au loin, très loin du pire
et c’est ce qui inspire
la critique sévère
du poète en ces vers…

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« Disponible  » &  » Voyageurs »

—Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Disponible

Comme un caillou dans la chaussure
qui nous empêche d’avancer,
un regret issu du passé
gêne l’essor vers le futur…

La frustration n’est pas de mise
si l’on veut, libre, voyager,
ouvert aux opportunités
qui peuvent alors se présenter…

Il faut l’aventure aborder
l’esprit léger quoi qu’on en dise,
débarrassé de ces valises
dont le poids peut nous retarder…

Et se libérer du connu
pour mieux apprécier l’inconnu,
voir le monde et vivre au présent
avec le regard d’un enfant…

Voyageurs

Au bord de la fenêtre
un oiseau s’est posé,
trop fatigué peut-être
pour plus longtemps voler…

Lors il m’a regardé
et puis m’a murmuré
dans sa langue fleurie :
“Écoute, mon ami,

je vais te raconter
du monde les merveilles
qu’on voit sous le soleil
lorsqu’on a voyagé

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« Crise » & « Tel un ange en enfer »

—Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Crise

Pour toi j’éprouve un sentiment
comme il se doit pour les amants
mais quand je sens que tu me mens,
je ressens du ressentiment…

Car j’ai du mal à accepter
qu’ainsi puisse un si bel amour
se dégrader au fil des jours
et la tendresse s’oublier…

Tout passe, tout lasse, tout casse
mais j’ignorai cette menace
que fait peser sur les amants
la terrible usure du temps…

Je croyais l’amour éternel
mais aujourd’hui qu’il bat de l’aile,
je crains pourtant qu’il ne s’envole
comme un oiseau ou les paroles…

Je réalise que la vie
sans toi ne serait plus la même,
alors c’est pourquoi j’ai envie
qu’on finisse avec ces problèmes
car je l’avoue : encor je t’aime !

 

Tel un ange en enfer…

J’ai passé tant de jours
à attendre l’amour
en sachant qu’un mot tendre
guérit le cœur en cendres…

J’ai passé tant de nuits
à pleurer dans mon lit
car je ne savais pas
qu’un jour tu serais là…

J’avais perdu l’espoir
et m’étais mis à boire,
pensant trouver l’oubli
au fond de quelques verres…

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« Ombre et lumière » & « Sans se retourner »

—Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Ombre et lumière

Dans ce jeu d’ombre et de lumière
qu’est le théâtre de la vie,
en vain j’essaye d’y voir clair
avant que ne sombre l’esprit
dans ce qu’on nomme la folie…

Hélas, les ombres y sont en nombre
et pourraient gagner la partie
dans cette bataille ancestrale
opposant le bien et le mal…

Mais soudain me vient à l’esprit
que sans lumière il n’est pas d’ombre
et le contraire est vrai aussi…
N’est-ce pas en pleine lumière
que toujours une ombre vous suit ?

Alors de tout ça il s’avère
qu’aucun endroit sans un envers
parce qu’ils sont complémentaires
autant que le jour et la nuit…

C’est pourquoi je le dis en vers
et même si ça vous ennuie :
acceptez donc ce côté sombre
qui fait partie de votre vie !

Sans se retourner

De cette vie j’en avais marre :
en prenant mes jambes à mon cou,
j’ai alors largué les amarres,
faisant d’une pierre deux coups…

Débarrassé d’un lourd passé,
disponible pour le futur,
je suis parti à l’aventure,
ayant retrouvé ma gaîté

et, avec elle, envie de vivre…
Rien qu’en humant la nouveauté,
c’était comme si j’étais ivre
sans avoir rien bu ni fumé !

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« Comme un lézard sans queue » & « Climat… d’insécurité »

— Patrick Mathelie-Guinlet —

Comme un lézard sans queue…

Comme un lézard laisse sa queue
à qui voulait le retenir
dans ce but avoué de survivre,
afin de pouvoir m’affranchir
du lourd poids du passé, je veux
l’oublier, alors je m’enivre…

Émerveillé, ouvrir les yeux
sur ce monde et mon avenir
avec cette même innocence
que l’on attribue à l’enfance
et librement ma vie poursuivre
sans la crainte d’être trop vieux…

Si du lézard la queue repousse,
moi je repousse le passé
pour que la vie me soit plus douce,
à l’abri de tout préjugé…

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Impermanences

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
I

Telle d’étoile la poussière
charriée par le vent solaire
ou comme un sable du désert
qui vole par-dessus les mers
sur les ailes des alizés,

souviens-toi sans en être amer,
homme, que tu n’es que poussière
venue du fond de l’univers,
ce dont tu peux te montrer fier

mais qu’à la fin de ton voyage
tu retourneras en poussière,
changeant d’endroit au gré des vents…
Rien ne se crée ni ne se perd,

tout se transforme avec le temps,
empruntant un autre visage
et c’est pourquoi à la matière,
quand toute forme est éphémère,
ne s’attache point l’homme sage !

II

Une étoile est un astre
comme l’est une star…
Mais lorsqu’un peu plus tard
il cesse de briller,
ça devient un “désastre”…

Car une chose est sûre :
le temps est un grand maître
…étalon qui mesure
combien fragile est l’être

et la gloire éphémère
puisque sur cette terre
quasiment rien ne dure,
un constat bien amer !

Quant à celui dont l’art
est l’essence de vie,
en son for intérieur
le plus grand des malheurs,
sa plus terrible peur

et pire cauchemar
qui le plonge en enfer
est que vite on l’oublie
si l’œuvre ne survit…

Lorsqu’en est venue l’heure
et qu’un artiste meurt
ou qu’un astre “désastre”,
rien ne servent les pleurs !

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« Silence ! On tourne… » &

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Silence ! On tourne…

Le silence est une toile vierge
sur laquelle on peint les couleurs de nos mots
ou bien un bloc de marbre immaculé
auquel on donne la forme de nos rêves
avec le ciseau de nos mots…
Le silence est cette matière noire de l’espace originel
au sein de laquelle éclosent les étoiles brillantes de nos lumineuses pensées…
Le silence, c’est l’absence et la solitude,
d’un refus de parler l’attitude
ou parfois simplement de la timidité,
surdité ou bien langue coupée…
Cette bulle temporelle est pourtant si fragile et facile à briser !
Mais il est aussi potentialité infinie de paroles futures et musique envoûtante,
la liberté absolue d’avant le déterminisme qu’impliquent nos choix :
en fait, ce rien où tout est encore possible !

Décadence

Ce monde n’est vraiment plus drôle
où l’on ne tient plus sa parole
car sans cesse on y joue un rôle…
Monde où l’on vit dans le mensonge,
virtuellement comme en un songe…

On sacrifie l’être au paraître
et le savoir au fait d’avoir
soit de l’argent, soit du pouvoir,
plus importants que de connaître…

Le sexe aussi devient virtuel,
l’intelligence, artificielle !

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« Complainte d’une jeune abusée désabusée » & « Fou du vilage, dans vie sage! »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Complainte d’une jeune abusée désabusée

J’ai sacrifié mon innocence
pour quelques paroles mielleuses,
croyant qu’il me rendrait heureuse
mais il a trahi ma confiance…

Je voulais vivre un grand amour
mais lui n’en voulait qu’à mon corps…
Après seulement quelques jours,
ce salaud m’a jetée dehors
sans aucun scrupule ou remords !

Tout ce qui brille n’est pas or.
S’il est vrai qu’il faudrait toujours
en amour écouter son cœur,
mieux vaut aussi réfléchir pour
n’avoir pas à verser de pleurs…

Fou du vilage, dans vie sage!

Bon à rien, prêt à tout,
du village le fou,
je gueule, fume et bois !
Lors on m’évite et puis
on me montre du doigt
en se moquant de moi.

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« Carpe Diem III » & Rêver…

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

CARPE DIEM ! III

Quand pour toi vient cet âge
sombre de la vieillesse
qui précède la mort,
qu’elle courbe ton corps,
ride aussi ton visage
et la peau de tes fesses,

il est temps de songer
qu’alors chaque seconde,
chaque respiration
va un peu rapprocher
de l’heure du trépas,

de ce moment dernier
par l’homme redouté
auquel il te faudra,
hélas, quitter ce monde,
que tu le veuilles ou non…

Et tirer la leçon,
pour mieux en profiter,
de vivre intensément,
pleinement au présent
tout ce temps qui demeure
avant que tu ne meures…

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Saisis l’instant ! (Carpe diem !)

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

I
J’ai voulu tuer le temps…
C’est le temps qui m’a tué !
En naissant déjà vieux,
on ne peut éviter,

retarder le moment
où l’on doit dire adieu…
D’aucuns ont beau tenter
de freiner l’entropie

par un tas de moyens,
leurs efforts restent vains !
N’en demeure pas moins
que l’on n’a qu’une vie
dont il faut profiter !

Bonne philosophie,
qui nous met à l’abri
des regrets, de l’ennui :
en vivre chaque instant

la même intensité
que s’il s’était agi
du premier ou dernier,
tenez-vous-le pour dit…

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« Déclaration » & « Autant en emporte le vent »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Déclaration

J’aurais aimé t’écrire
des paroles d’amour,
des roses de velours
douces comme un sourire…

Mais prends garde aux épines :
qui s’y frotte, s’y pique !

J’aurais voulu te dire
de subtils mots jasmin
dont l’enivrant parfum
fait tourner tous les cœurs :
un orgasme d’odeur !

Mais avec le temps vire,
s’évapore une odeur…

Lors je n’ai pu t’offrir
à la fin seulement
qu’un modeste poème,
bouquet de fleurs des champs
pour te dire : “je t’aime !”

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Paradis perdu… Carpe diem!

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Paradis perdu

“Je me souviens à peine
de ce si lointain temps
où je n’étais qu’un gland”
songeait un très grand chêne…

L’être humain est pareil
qui oublie aisément,
une fois rendu grand,
ce pays des merveilles
où il vivait enfant…

Ce paradis perdu
d’un âge sans souci,
hélas, n’existe plus,
dans la mémoire enfoui
sous le poids lourd des ans…

Mais parfois resurgi
dans nos rêves la nuit,
ce fugace parfum
d’un bonheur évanoui
a fait naître au matin

sur nos faces endormies
l’esquisse d’un sourire
à ce doux souvenir
aussitôt disparu
comme il était venu…

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« Le grand tout » & « De l’art… »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Le grand tout

Lorsque tu marches sur la plage,
songe que c’est le cimetière
de ces milliards de coquillages
accumulés au cours des âges,

que ces falaises de calcaire
alentour en sont un ossuaire…
Le végétal et l’animal
font un avec le minéral.

Tout le vivant avec la Terre,
ça forme un tout inséparable
comme ces petits grains de sable
qui constituent un grand désert…

Aujourd’hui la science dévoile
que nous sommes de la poussière
d’anciennes lointaines étoiles !
Ce que déjà disait hier
la danse sacrée des chamanes…

De l’art …

Des sons, des couleurs, des volumes,
des textures, des structures, des mouvements
en harmonie ou en opposition, contraste recherchés pour un plaisir esthétique,
une satisfaction émotionnelle ou intellectuelle

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« Tentation » & « Retraite »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Tentation

La faute à la satanée crise,
tirant le diable par la queue,
j’ai tenté de doubler ma mise
à la foutue table de jeu
mais y ai laissé ma chemise !

Lors, au lieu de tirer sa queue,
peut-être puis-je en tirer mieux
en le flattant, quoi qu’on en dise ?
Car avec lui si tu pactises,
certes tu pourrais vivre mieux…

Mais la fortune mal acquise
fait aussitôt des tas d’envieux
et soudaine richesse attise
des jalousies et convoitises
envers qui paraît trop chanceux…

Par-devant si tous te courtisent,
les mêmes en secret te méprisent,
à la fin ça te rend anxieux…
Vivre de peu, c’est vivre heureux
car sans souci, on vit plus vieux !

C’est ce qui importe à tes yeux
lorsque soudain tu te rappelles
du Docteur Faust le sort odieux :
si plaie d’argent n’est pas mortelle,
la damnation est éternelle !

Retraite

Une honte pour le guerrier vaincu…
La ménopause du travailleur réformé par l’âge…
La poterne du vieillissement sénile…
Ou ne serait-ce pas plutôt de l’esclavage social enfin la quille !

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« L’animal en moi » & « Man Dengue »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

L’animal en moi

L’animal en moi pleure
sur l’immense gâchis
de l’homme sur la Terre,
sur cet Éden perdu
par trop de connaissance,
trop peu de connivence,
tout comme ainsi l’on pleure
sur la belle innocence
oubliée de l’enfance…

Cette terre arrosée
plus que copieusement
de larmes, sueur et sang,
engraissée d’ossements
depuis aussi longtemps,
n’est pas moins nourricière
mais pour combien de temps ?

Va-t-elle résister
ou, ce dont j’ai bien peur,
va-t-elle rejeter
l’humain profanateur,
retrouvant l’harmonie,
tout ce qu’il a détruit
par orgueil et mépris ?

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« Osyssée » & « Oasis »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Odyssée

Vaisseau de pierre à la dérive,
flottant sur un océan d’argile
en quête d’une terre d’asile
qui jamais ne fut promise,
seulement espérée
de toute la force de mon âme inquiète,
la certitude ici n’est point de mise…

Sans boussole ni repère d’étoiles,
sans gouverne et sans voile
ne craignant pas les vents
quelle qu’en soit la provenance,
je roule, tangue et danse
au gré des houles
mais je m’en balance…

Et tant pis si je coule,
peu importe que je meure ou vive,
que j’atteigne ou non l’autre rive
il faut juste ne jamais cesser d’essayer !

Oasis

Dans la solitude vide
du vaste désert aride
où depuis trop longtemps j’erre
et où mon âme se perd,

en proie à tous les mirages
comme l’un de ces rois mages
en quête de leur étoile
quand même le ciel se voile,

tu es mon oasis,
toi, mon histoire d’eau,
ma fraîcheur, mon repos,
source jamais tarie

où mes lèvres desséchées
boivent un salutaire oubli
des ennuis de cette vie
et celle qui assouvit

ma très grande soif d’amour
en faisant de chaque jour
un conte de mille une nuits
que l’on raconte à l’infini…

Patrick MATHELIÉ-GUINLET

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Hissant les couleurs… Like : a Rolling Stone

— Patrick Mathelié-Guinlet —

“Like” : a Rollling Stone…

Pour un “like” de plus,
prêt à tous les mensonges
car le nombre de vues
de ceux qui vont te suivre
est un mal qui te ronge…

Pour un “like” de plus,
un frelaté “je t’aime”,
t’es même plus toi-même !
Addiction qui rend ivre :
sans ça tu ne peux vivre…

Tu ne sais même plus
qui tu es dans le fond :
l’image fabriquée
a d’un coup remplacé
toute réalité !

Comptent seuls à tes yeux
tous ces pouces levés
qui font de toi un dieu…
Sache que l’opinion
est vite versatile

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« Ivre d’amour » &  » Bienfaisante amnésie »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

IVRE D’AMOUR !

J’ai fait sauter le bouchon cacheté
de tes secrets les plus cachés…
Ayant ainsi brisé ta réserve
comme on ouvre une “cuvée réservée”
de champagne millésimé,
je me suis enivré sans réserve
à ton âme pétillante…

Cette merveilleuse boisson
me monte à la tête !
À tes lèvres, sans aucune modération,
ce doux nectar de tes paroles je bois
pour oublier tout le reste

et tout ce qui n’est pas toi,
je le jette aux oubliettes !
De toi je ne veux jamais dessoûler,
connaître la solitude d’une gueule de bois…

Ta présence à mes côtés
est une perpétuelle fête…
Chaque jour, je presse le bouton “reset”.
Mon amour, du bonheur c’est toi ma recette !

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« Aborigène » & Marée

—Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Aborigène

Si la Terre n’était plus si ronde,
il faudrait réinventer le monde !
N’a-t-il pas suffi de le rêver,
c’est ainsi que tout a commencé…

Ocre rouge ou jaune, blanc et noir
mêlés sur les faces des danseurs
racontent les anciennes histoires
du temps de ce Serpent Arc-en-Ciel,
peintes sur les écorces sacrées…

Et leurs ombres jaillissent aux lueurs
vacillantes de grands feux rituels,
leurs pieds nus qui la terre martèlent
s’accordent aux battements de son cœur…

Les sons graves du didgeridoo
sont la voix, le souffle des ancêtres
que ces danses un instant font renaître,
magiques, au pays des kangourous…

Marée

Va-et-vient d’océan,
mouvement incessant
de l’inlassable amant
du sable de nos îles…

Le plus souvent tranquille,
se faisant caressant,
mots d’amour susurrant
dans un souffle de vent…

Mais parfois écumant
de violence sauvage
et de force brutale
quand sévit l’ouragan !

Ce coït ancestral
de l’eau avec la terre
dont naissent les chimères
des rêves de bonheur

fait surgir dans la tête
et le cœur du poète
un désir de voyage
et de lointain ailleurs…

Patrick Mathelié-Guinlet

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« Artiste ! » & « Optimisme »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

« Artiste ! »

Atteindre l’impossible,
de lui faire sa cible :
rêve inimaginable
pour n’être pas minable…

Lorsque d’Art il s’agit,
susciter la magie…
Comme au vent roseau plie,
tutoyer la folie
sans y perdre l’esprit…

Inventer l’inédit
quand tout a été dit !
De l’amour être épris
pour n’être point maudit…

Toujours être surpris
pour éviter l’ennui
et conserver l’envie
pour demeurer en vie !

« Optimisme »

Si la vie est comme un festin,
encore faut-il s’attabler…
Je ne crois pas que le destin
soit d’avance déterminé !

Simple affaire de volonté,
de motivation et d’envie.
D’un homme c’est la liberté
que de pouvoir rêver sa vie

et d’ensuite vivre ses rêves
en y mettant son énergie
avant que son temps ne s’achève
car rien d’avance n’est écrit…

J’ai balancé mon horoscope,
écrasé ma dernière clope,
me suis levé, bien décidé
d’à belles dents la vie croquer !

Patrick MATHELIÉ-GUINLET

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Le temps d’un baiser… Déclaration

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

 

Le temps d’un doux baiser,
yeux clos, bouches collées,
le reste est oublié…

Étreinte fusionnelle
où fuient à tire-d’aile
les raisons de querelle.

La magie de l’amour
qui rend aveugle et sourd
à tout ce qui l’entoure,

exerce son pouvoir
sur les amants d’un soir,
les remplissant d’espoir

pour affronter la vie,
mus par la même envie
les sauvant de l’ennui !

Le temps que l’on s’effleure,
faisant fi des problèmes,
et se dise qu’on s’aime

comme graine qu’on sème
pour que pousse une fleur
qui s’appelle bonheur…

 

Déclaration

Ton sourire est la fleur de sel
sur le gâteau sec de ma vie…
À fleur de peau, la fleur de celle,
unique objet de mes envies…

Ton amour, le rayon de miel
éclairant le gris de mon ciel…
Ma lumière au bout du tunnel
et je me sens pousser des ailes !

Est-ce que tu es bien réelle
ou ne fais-je que te rêver ?
Dur pourrait être le réveil
si tu n’es pas à mes côtés…

Mais au matin tu es si belle,
cheveux d’or jonchant l’oreiller
telle caresse d’un soleil
qui me fait sortir du sommeil,
de toi rêvant tout éveillé !

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« Qui ne risque rien, n’a rien… » & « Révolution : rêve ou volition? »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

« Qui ne risque rien, n’a rien »…

Les expériences dangereuses
sont les plus enrichissantes.
Dans les ronces épineuses
se trouvent des baies succulentes.

Les personnes à l’humeur rugueuse
sont souvent les plus intéressantes.
Les femmes dont difficile est la conquête
ne feront pas des compagnes ennuyeuses et bêtes.

Toujours en tout se mérite l’excellence…
Qui ne risque rien, ne doit rien attendre de l’existence.
Les buts à atteindre malaisés,
les rêves durs à réaliser,

les désirs difficiles à satisfaire
sont au monde les plus précieuses choses…
Ne se dévoile le parfum rare de la rose
qu’à ceux qui la cueillir osent

sans peur de s’y piquer la main.
Sans se soucier du lendemain,
la vie doit être une aventure :
c’est une loi de la Nature !

Révolution : rêve ou volition?

Avoir des rêves est nécessaire
pour vivre tout comme espérer…
Rêver sa vie n’est pas assez :
il faut aussi vivre ses rêves !

Car nous devons concrétiser
sous peine d’une frustration
rendant l’homme bien trop amer
au point que parfois il en crève…

Mais éviter la crevaison
pour respirer sans manquer d’air,
ça c’est question de volonté :
celle de passer à l’action

pour transformer les illusions
en tangible réalité…
Ça s’appelle révolution
et demande une volition
de chaque révolutionnaire !

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« Jazzy, que ma joie demeure » & « Nomade »

—Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Jazzy, que ma joie demeure!

Oh, ça jazze dans ma tête
comme sur un air de fête
que jouerait une trompette
débouchée et guillerette…

Lors je me sens un peu bête
bien que très heureux en fait
et j’esquisse un pas de danse,
souvenir d’adolescence…

Ça swingue, pulse et pétille
comme du champagne brut
lorsqu’on a rempli ma flûte
et tout mon être frétille !
Me voilà le cœur en rut
qu’un désir secret titille…

Pouvoir remonter le temps,
avoir vingt ans rien qu’un instant,
être fou et insouciant,
retrouver une âme d’enfant
tout naïf et innocent…

La musique adoucit les mœurs,
exalte en nous le meilleur.
C’est un vecteur de bonheur :
elle m’apaise et m’inspire…

C’est comme un éclat de rire
qui me préserve du pire.
Jusqu’à ce qu’ici j’en meure,
jazzy, que ma joie demeure !

 

Nomade

— Dis-moi donc d’où tu viens
et aussi où tu vas,
de cela j’ai besoin
pour savoir qui tu es…

— Je viens du vaste monde,
ami, mais ne sais pas
là où demain j’irai,
où mèneront mes pas…
Car nomade, je suis
seulement de passage…

Je ne possède rien
mais de rien suis l’esclave !

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« Sargastique” en diable ! & Oups!, (Chat) J’ai pété un cable !

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
« Sargastique” en diable !

Ô la mer corrompue
déposant son obole
d’algues brunes qui puent
sur nos rives et nos sols…

Et ces relents viciés
que transporte le vent
empêchent bêtes et gens
de même respirer !

À quel démon sorti
du fond de l’océan
doit-on le châtiment
de son souffle maudit

changeant le paradis
d’une île tropicale
en escale infernale
que tout le monde fuit ?

Éole, dieu des vents,
exauce ma prière :
délivre notre terre
de ces sargasses amères.

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 » La vie » & « L’après midi d’un smart-phone »

—Par Patrick Mathelié-Guinlet —

L’après-midi d’un smart-phone

Miroir sans tain
où se reflète le monde entier :TR7S
le beau et le laid,
le bon et le mauvais,
le faux comme le vrai,
le pire et le meilleur,
le rire avec les pleurs,
l’espoir comme la peur
et l’amour et l’envie
et la mort et la vie
dans cette petite vitre, non triées
les images et les pensées
de toute une pauvre humanité
en quête de reconnaissance
bien plus, hélas, que de connaissance…
S’exhiber à tout prix
en tous lieux tout le temps
et se faire admirer
par tant de faux amis
pour mieux s’admirer soi-même :
ah que je m’aime, que je m’aime !
Se tirer le portrait
et l’offrir en pâture
dans l’espoir avéré
de recevoir un Oscar sauvage
tel un autre Dorian Gray
qui ne peut plus se voir en peinture
mais à la fin qui est le vrai ?
Car le phone rusé joue du pipeau
et vous tombez de haut
quand par un bel après-midi
ce Pan vous laisse en plan…

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