Étiquette : Patrick Jean-Élie

Musique : TOUT’ KOULÈ, l’album de Patrick JEAN-ELIE 

L’artiste :  auteur, compositeur, interprète, musicien 

Patrick Jean-Elie passe son enfance à Ajoupa-Bouillon, en Martinique, dans les années 60. C’est un touche-à-tout : la lutherie, l’électronique puis l’informatique, il est avide de toutes les évolutions technologiques, et les applique à la musique. La guitare devient son instrument de prédilection, bien qu’on le retrouve souvent dans les petits groupes de kadans et de konpa du quartier, derrière une cloche, une conga ou une basse. C’est la musique brésilienne qui l’inspire d’abord le plus, alors qu’il baigne dans les rythmes de biguine, de mazurka, mais aussi du merengue, et ensuite du reggae et du jazz. 

Dans les années 80, pendant ses études d’informatique, il joue et chante sur les marchés, dans les piano-bars de Marseille et Aix-en-Provence, des chansons de la Caraibe et de chanteurs à texte, français et étrangers. Le verbe et la poésie du monde sont essentiels à sa culture, comme la lutte contre les inégalités et les oppressions. Il rencontre des musiciens du monde entier, pendant qu’il apprend les bases de l’harmonie jazz avec le guitariste marseillais Jacky Barreau. 

Il revient au pays en 1993, pour y créer son entreprise de services informatiques professionnels, AITEC, présente aujourd’hui dans toute la Caraibe.

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Scandale du chlordécone aux Antilles : Qui, et pourquoi?

— Par Patrick Jean-Élie —

Vous aussi, vous avez dégusté les délicieuses écrevisses de S……., au Lorrain, Martinique?

C’est vrai que  200 fois le taux de chlordecone toléré, ça doit donner du goût…

L’affaire est grave, et loin d’être terminée. La rémanence, c’est à dire la durée d’activité de ce pesticide, varie de soixante ans à sept siècles selon les sols!

Qui, et pourquoi?

D’abord, cette molécule de chlordécone est brevetée aux USA  et commercialisée sous le nom de Kepone en 1952.  En 1976, les Etats-Unis interdisent ce produit. Ce pays, qui ne connaît pas une patate sur le principe de précaution, et à peine celui de réparation , qui fourgue ses OGM en phase bêta-tests à la moitié de la planète, qui n’a instauré aucune traçabilité obligatoire des produits alimentaires, en arrive à considérer ce pesticide comme trop dangereux.

Mais ici, non. 

Ils ont sacrifié la population pour quelques bananes, et des  subventions

Laurent de Laguarigue, béké martiniquais,  rachète en 1981 à vil prix, puisqu’interdit depuis 5 ans, les stocks et le brevet du chlordécone aux Ricains, à Allied Chemical.

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