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La Nuit du 4 Août 1789 : L’Abolition des Privilèges et la Fin de l’Ancien Régime

Dans la nuit du 4 août 1789, un bouleversement sans précédent ébranle les fondements de la société française. En une séance mémorable de l’Assemblée nationale constituante, les députés proclament la fin des privilèges féodaux, mettant ainsi un terme à un ordre social millénaire fondé sur l’inégalité des droits. Ce moment historique, survenu dans une atmosphère de ferveur révolutionnaire et d’urgence nationale, s’impose comme l’un des actes fondateurs de la Révolution française.

Le contexte : une France en crise

Depuis la prise de la Bastille le 14 juillet, la Révolution s’est accélérée. Partout dans les campagnes, les paysans s’emportent contre l’oppression seigneuriale, brûlent les châteaux, détruisent les registres féodaux, et réclament justice. Cette vague de violences, connue sous le nom de Grande Peur, provoque une panique générale. Les élites craignent un effondrement total de l’ordre social. Dans ce climat tendu, l’Assemblée constituante cherche une réponse politique immédiate pour apaiser les tensions.

Une nuit d’élan, de ruptures et de renoncements

Le 4 août, à la tombée du jour, débute une séance qui va durer jusqu’au petit matin. Ce sont les nobles eux-mêmes qui, les premiers, prennent la parole pour proposer l’abandon de leurs privilèges.

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Faut-il une nouvelle « nuit du 4 août » ?

— Par José Nosel —
nuit_du_4_aoutLes livres d’histoire racontent que dans la nuit du 4 août 1789, au cours d’une réunion houleuse de l’Assemblée Constituante, la décision a été prise d’abolir les dispositions du système féodal, en vigueur alors, et qui accordait des privilèges, notamment fiscaux, aux seigneurs, aux nobles et au clergé. Cette nuit est connue comme étant la nuit de l’abolition des privilèges. Le retour des privilèges, y compris sous formes de corporatismes, est tel, dans nos sociétés actuelles, que je consacrais deux chroniques à cette question, il y a 4 ans. La seconde s’appuyait directement sur les propos de deux grandes autorités morales de notre époque ; voici ce que j’en disais :
« Quelle belle leçon de courage et d’espérance nous donnent ces deux magnifiques vieillards que sont Stéphane Hessel, 93 ans, et Edgard Morin, 90 ans. L’un, Stéphane Hessel, a écrit un petit ouvrage de 30 pages, « Indignez-vous! » qui, à des millions d’exemplaires, constitue la référence de ces mouvements de masse des « indignés » qui essaiment dans le monde entier en ce moment ; l’autre, Edgard Morin, avec la publication de « la voie, pour l’avenir de l’humanité » , a frappé un grand coup, l’ouvrage vient couronner, en effet, une ?oeuvre

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