Un roman. Pas une histoire mais des histoires : une rencontre amoureuse, à Cayenne, de nos jours, écrite par une femme, Hélène. En fait, une histoire à quatre mains, cocasse, surprenante mais harmonieuse, un peu comme une partition de piano. L’écrivain, Claude, écrivant l’histoire d’Hélène qui écrit celle de Marie et de Julien. Chaque écrivain, le réel et le créé vit l’histoire de ses propres désirs… Jusqu’à ce que les récits s’enchevêtrent et que Claude rencontre – ou croit rencontrer – l’un de ses personnages…
Vous l’aurez compris, tout cela orchestré par la plume d’un auteur joueur voire taquin qui entraîne ses lecteurs à la découverte d’un tableau à plusieurs lectures pour faire apprécier la notion de désir.
MOTS DE LECTEUR :
« Ce que l’on aime dans ce roman c’est la liberté, sinon légèreté, du narrateur principal qui mène, si l’on ose dire, son lecteur par le bout du nez. Celui qui tient la plume a le pouvoir… C’est néanmoins avec un réel plaisir que l’on suit l’évolution des états d’âme des personnages qui, à quelques égards, nous renvoient immanquablement à nos propres questionnements sur d’éventuelles relations amoureuses en cours ou passées.

Adrien est le propriétaire d’un tableau qu’il a récemment acheté lors d’une exposition de peinture haïtienne : le portrait d’une femme nue allongée sur un canapé rouge. Il le place aussitôt dans sa chambre. Ce qu’il ne sait pas, c’est que la femme nue a une histoire. Elle est Rialta, fille de Saint-Domingue, belle femme toujours amoureuse et aimée, qu’un peintre haïtien un peu sorcier a enfermée dans un tableau en faisant son portrait en 1928. Depuis, elle vit dans le tableau. Elle raconte ses amours d’autrefois et aussi celles qu’elle a regardées au gré de ses changements de propriétaire Santo-Domingo, Port-au-Prince, Salvador de Bahia, Londres, l’Italie, Paris… Mais quand elle découvre Adrien, elle sait que c’est lui sa nostalgie de l’amour. Simple image d’aquarelle certes mais jalouse, elle chasse une à une les femmes qu’il rencontre, jusqu’à la venue de Génie…