— par Janine Bailly —
Pour évoquer un géant de la littérature française, sur la scène du théâtre Aimé Césaire un petit homme, sobre costume sombre et pilosité poivre et sel à la Hugo des derniers portraits… C’est Paul Fructus, venu nous parler de l’écrivain mais aussi, et peut-être surtout, de l’homme. Non pour graver une figure dans le marbre, mais pour nous émouvoir, nous interpeller, et faire émerger de la mémoire des souvenirs d’école, réminiscences de ces séances de récitation obligée, aujourd’hui quelque peu tombées en désuétude, et qui inscrivaient à jamais en nous les vers du poème Demain dès l’aube — que l’on entendra en dernière partie de spectacle, dit vers nous debout droit en devant de scène, comme en confidence, avec simplicité, une simplicité touchante d’être libre du moindre excès mélodramatique, alors que s’efface l’accompagnement musical qui par ailleurs souligne, soutient, ou lie intelligemment les envolées de mots, en sons doux ou riants ou coléreux, accordés aux textes entendus.
Tout au long de la soirée, nous oscillons, avec le comédien, et non sans bonheur, entre sourire et larmes, tendresse et colère, humour et gravité.

Un navire humanitaire affrété dans le plus grand secret en Méditerranée par le street artiste Banksy a lancé un appel à l’aide dans la nuit de vendredi à samedi après un sauvetage massif de migrants, affirmant déplorer au moins un mort à bord et se trouver dans une situation désespérée.
Le street artiste Banksy a financé un nouveau navire pour porter secours aux migrants en Méditerranée, qui est déjà sur zone et a secouru 89 personnes.
La publication de deux des ouvrages majeurs de la combattante de la Commune de Paris, militante républicaine, socialiste et anarchiste, est l’occasion d’une redécouverte de son œuvre à la fois littéraire et politique.