Étiquette : Laurent Cantet

L’Atelier

Jeudi 18 janvier à 19h30. Madiana V.O.

De Laurent Cantet
Avec Marina Foïs, Matthieu Lucci, Warda Rammach
Genre Drame
Nationalité français

Synopsis :
La Ciotat, été 2016. Antoine a accepté de suivre un atelier d’écriture où quelques jeunes en insertion doivent écrire un roman noir avec l’aide d’Olivia, une romancière connue. Le travail d’écriture va faire resurgir le passé ouvrier de la ville, son chantier naval fermé depuis 25 ans, toute une nostalgie qui n’intéresse pas Antoine. Davantage connecté à l’anxiété du monde actuel, il va s’opposer rapidement au groupe et à Olivia, que la violence du jeune homme va alarmer autant que séduire.

 La presse en parle :

aVoir-aLire.com par Claudine Levanneur

Le portrait radical et subtil d’une génération perdue. Passionnant !

 Femme Actuelle par Amélie Cordonnier

Un film bouleversant et lumineux.

L’Express par Eric Libiot

Cantet, qui n’oublie jamais le romanesque (personnages, péripéties…), filme droit et juste, ne juge pas, n’élude rien et décrypte ces glissements. La société est responsable, mais elle est ce qu’on en fait. Passionnant, effrayant.

L’Humanité par Dominique Widemann

Atelier ou laboratoire, confinement des solitudes ou horizons de mer, compte la farouche volonté de travailler en commun.

→   Lire Plus

Amadeo, Tania, Rafa et les autres… ou le déclin du rêve cubain

— Par Roland Sabra —

retour_a_ithaqueSix ans après Entre les murs , Palme d’or au Festival de Cannes en 2008, deux ans après Foxfire, confessions d’une bande de filles, Laurent Cantet nous offre avec Le Retour à Ithaque un petit bijou à l’ironie amère.
A l’occasion du retour d’Amadeo, un copain d’enfance, exilé à Madrid pendant 16 ans ses amis Tania, Eddy, Rafa, et Aldo organisent une petite fête sur les toits de La Havane. On pense très vite à « Vincent, François, Paul et les autres » (1974!) ou encore au film québécois «Le déclin de l’empire américain» (1986) pour découvrir tout autre chose. Laurent Cantet nous emmène loin des affres sentimentaux du film de Claude Sautet ou des tourments de la vie sexuelle de celui de Denys Arcand. Du moins si la nostalgie d’une adolescence est bien présente, elle l’est sur une toile de fond qui progressivement va prendre le pas sur la narration première et devenir le sujet même du film⋅ L’évocation des souvenirs de jeunesse, des amoures défaites à peine ébauchées, des exaltations vite évanouies va laisser place à une tension dramatique insoupçonnée⋅ Les héros ne sont pas ceux que l’on croît et il est des « salauds » tout à fait admirables.

→   Lire Plus