Étiquette : Jose ALPHA

« Paroles et Silences » au Théâtre Aimé Césaire du Lycée Schoelcher

Poster-Tabou

Jeudi 17, vendredi 18 et samedi 19 janvier à 19h--Il nous est agréable de vous convier à participer à l’ouverture de l’Année centenaire Aimé Césaire au Théâtre Aimé Césaire du Lycée Schoelcher avec l’acteur Jean Claude Duverger dans la pièce épique Paroles et Silences.

 Vous découvrirez , comme nous l’a dit une lycéenne, l’essentielle de la vision du poète et homme politique de la Martinique à travers l’anthologie poétique et politique conçue par José Alpha qui a su mailler les paroles et les silences issus des oeuvres d’Aimé Césaire, René Ménil, André Lucrèce, Amadou Hampaté Bâ et Khalil Gibran.
Vous découvrirez aussi, la salle Aimé Césaire du Lycée Schoelcher avec ses 80 places où sont préparés les lycéens à l’option Théâtre au baccalauréat; une salle agréable et fonctionnelle jusqu’alors inconnue du public .

Le nègre pongo issu du Cahier du retour au pays natal, balayeur du quai de la Gare saint-Lazare, raconte avec malice l’histoire de « celui qui fut l’infatigable défenseur de la dignité humaine et du respect des droits de l’homme, l’un des plus grands poètes de France, rebelle à sa manière et homme de liberté qui n’a jamais cessé de défendre la valeur et le respect égal dû à toute civilisation » ; notamment par l’affirmation au monde de la Négritude et l’émancipation des peuples opprimés.

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Le métro fantôme

 

« Le métro fantôme » de AMIRI BARAKA

Mise en scène par Jose ALPHA avec Elisabeth LAMEYNARDIE et Eric BONNEGRACE
Le Métro fantôme (Dutchman) est une pièce de théâtre écrite par Amiri Baraka sous le nom de plume de LeRoi Jones. Elle a obtenu en 1964, à New York, l’Obie Award, récompense décernée à la meilleure pièce de l’année et a rallié à Paris la quasi-unanimité de la critique.Argument : C’est, dans l’obscurité ferraillante d’un tunnel de métro new-yorkais, une nouvelle traversée du Vaisseau fantôme de Richard Wagner.Clay, le noir, en est le nocher, condamné lui aussi à errer jusqu’au jour où il sera délivré par l’amour : la Senta de ce Daland noir est blanche et de leur rencontre dépendra, un instant, la rédemption du jeune homme. Cela n’aura, bien sûr, pas de suite. Le petit-bourgeois noir va singer les blancs, très mal, devant une fausse intellectuelle blanche, qui singera les noirs plus mal encore. En s’inversant, l’incompatibilité s’aggravera et, mettant fin au simulacre, Clay redeviendra un noir à part entière pour choisir la révolte.( Wikipedia)

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« Lazare et sa bien-aimée » dans une mise en scène José Alpha

— Roland Sabra —

 

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Ressuscité  pour les besoins de la cause!

    Marthe et Marie attendent le retour de Lazare. La veille, le Christ est mort sur la croix. La mère de Lazare, ses sœurs Marthe «et Marie pleurent, non pas la mort du Maitre, de celui qui a ressuscité leur fils et frère, non elles pleurent l’absence de Lazare qui passe désormais ses journées dans les collines et qui ne rentre que fort tard à la nuit tombée. Dés les premiers mots de la pièce de Khalil Gibran «  Lazare et sa bien-aimée » tout est dit de l’égoïsme forcené qui nous fait verser des larmes sur la disparition d’un des nôtres et de l’indifférence murée face aux malheurs des « autres ».

Si Lazare préfère la solitude des mornes à la présence des siens, c’est qu’il a rencontré dans la mort l’illumination, l’accomplissement sous la forme d’un amour infini, immortel et céleste, sa houriya, sa muse,« son cœur jumeau ». On retrouve là le thème du double lié à la mort, vécue non comme une perte mais comme une retrouvaille, comme une plénitude.

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Une comédie introuvable

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— Par José Alpha —

L’inspiration comique des évènements, des situations et des personnages portée à la scène théâtrale répond généralement au besoin de détente et de distanciation que nous procurent par exemple les humoristes en général, ou les talentueux comiques antillais de plus en plus présents sur les scènes locales et nationales.
Nous avons plaisir à les voir se débattre à notre place, dans des situations de conflits, de frustration, de mensonges, de mauvaises fois et d’impuissance.

Alors quand on annonce « le Tartuffe » de Molière, même si on ne connait pas l’histoire, on s’attend à découvrir comme tout le monde, des développements suffisamment comiques servis par la réputation de l’auteur et surtout par la jeunesse du metteur en scène, de surcroit martiniquais donc bien au fait des relations humaines volcaniques et passionnelles qui nous constituent malgré tout.

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Les humoristes contre la dépression sociale

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 par José Alpha

  La chaleur humaine qui se dégageait de la salle Aimé Césaire de l’Atrium provoquée par le talent des humoristes martiniquais et guadeloupéens conduits par le comédien Alex Thobor, était palpable jusque sous l’immense ciel du théâtre. Plus de 800 personnes se sont déplacées, et c’est un fait social, un dimanche soir à 19h vers le Centre culturel départemental de Fort de France pour rire d’eux-mêmes, de leurs frustrations et de leur impuissance face aux dérèglements sociaux et civilisationnels qui écrasent la société martiniquaise.

Les martiniquais sont venus nombreux se détendre comme l’a développé « le philosophe corrosif » de la scène comique locale, et aujourd’hui nationale, Jean Yves Rupert revenu d’une grande tournée des communes de la Martinique après son succès au Zénith de Paris.
Se détendre, oui ! « Se détendre avant tout » comme l’ont martelé les humoristes Thierry Adèle qui atteste d’un parcours professionnel très prometteur, et comme l’ont souligné aussi Prospère et les étonnants frères Bostik de la Guadeloupe.

Détendre, apaiser, calmer, pacifier par le rire, par les larmes et les sentiments qui jaillissent de la scène-miroir « de nos existences morbides » ; n’est ce pas la vocation du Théâtre et de la comédie par ces temps de dépression sociale qui délie les familles, désintègre les relations intergénérationnelles, brise les espoirs de la jeunesse et emprisonne «l’intelligence humaine» devenue très suspecte selon l’humoriste martiniquais Thierry Adèle qui confirme avec la lucidité de Stephen King que « l’humour est presque toujours la colère maquillée ».

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Le cœur d’une mère. Le bon bout du Théâtre créole

— Par José Alpha —

Face à la scène où se déroulait le drame familial que m’invitait à voir au Théâtre municipal de Fort de France la pièce « le cœur d’une mère » de Jean Michel Dubray du « Théâtre-du-bon-bout » de la Martinique, j’entendais les commentaires murmurés, les rires, les approbations et les soupirs d’une salle immergée par la douleur d’une jeune mère durement confrontée au protectionnisme maternel exercé sur le père de sa fille, par celle qui aurait pu être sa belle mère.

Une situation bien connue dans toutes les familles du monde et particulièrement dans les Antilles, les pays latins d’Europe, des Amériques et de la Caraïbe. La mère protège tellement son fils qu’elle en fait un lâche, un profiteur, un « coq en pâte » immature et manipulateur comme ont pu le souligner, avec l’auteur de la pièce, les cliniciens qui tentent encore d’éclaircir le rôle du père dans la famille antillaise. En fait, la mère courage (Solange) qui a élevé seule son fils (Roger), répète son propre échec affectif et conjugal en jetant l’opprobre sur la jeune « intrigante » (Brigitte) qui a tenté de lui dérober par la maternité, ce fils trop « bien aimé ».

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« Huis-Clos » : l’enfer d’en faire trop ou pas assez!

— Par Roland Sabra —

 


« Huis-Clos » mise en scène  de José Alpha, à l’Atrium :

L‘équilibre au théâtre est toujours très fragile, éphémère par nature. Il n’y a jamais deux représentations identiques, le public change, ce n’est jamais la même rivière qui coule sous le même pont.  Il suffit d’un rien, d’une indisponibilité un peu plus envahissante d’un comédien, les échanges ne passent plus et ce qui nous est montré est une autre histoire.  L’équilibre d’un texte est aussi chose fragile, les metteurs en scène  en font l’expérience qui s’aventurent souvent à leurs dépens, et à ceux des spectateurs, dans les sables mouvants de l’adaptation.
José Alpha en fait , malgré lui la démonstration dans « Huis-Clos ». Sa prestation laisse entrevoir un sérieux travail « à la table » précédant  la mise en bouche du texte par les comédiens. Sartre, auteur de théâtre, on est à la limite de l’oxymore, ne se laisse pas appréhender facilement. José Alpha a eu la sagesse de faire appel à Jacques Jupiter pour tracer un chemin aux comédiens dans les méandres de la pensée existentialiste.

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