Dans le dossier Elections dans les Outre-mer du journal Le Monde
Les électeurs auront le choix entre 14 listes à la Martinique et 12 à la Guadeloupe
Fort-de-France – correspondance de Jean-Michel Hauteville
« Nous ne pouvons plus nous résigner à voir nos jeunes partir par milliers chaque année » martèle, lors d’un meeting de campagne, vendredi 4 juin, Jean-Philippe Nilor, tête de la liste régionaliste martiniquaise Ansanm pou péyi-nou (Ensemble pour notre pays), en lice pour les élections territoriales. « C’est un discours mortifère » , tonne le tribun. Dans la halle du marché du Lamentin, la deuxième ville de l’île, en dépit de l’heure tardive et des trois heures d’allocutions qui ont précédé cette intervention, l’audience approuve avec un enthousiasme fervent.
L’émigration des forces vives – étudiants, demandeurs d’emploi, jeunes actifs diplômés ou non – loin des rivages de leur île est un des thèmes majeurs de cette campagne. La société martiniquaise est hantée par le spectre d’un dépeuplement amorcé il y a une décennie : après avoir culminé à 396 000 habitants lors du recensement de 2009, la population de la Martinique a reculé de 7 %, pour tomber à 369 400 habitants en 2018.

Nous prenons acte de l’ensemble des évènements survenus dans le cadre de la commémoration du 22 Mé 1848, en ce mois de mai 2020.
Monsieur le chef de l’État,
L’affaiblissement progressif de la raison politique au sein du MIM, depuis près de cinquante ans, a entraîné aujourd’hui, 7 Septembre 2018, ce spectacle de nuit, où un président blafard, par désir de vengeance, s’est rué, avec ses troupes, sur d’anciens partisans, tout noirs, obscurs, et nocturnes, pour les assiéger de toutes parts à l’Espace DD, et donc les menacer du plus haut mal politique ! Mais hélas, blanche est encore sa face, où joue l’ombre de sa colère, contre ceux qu’aujourd’hui il appelle les « fractionnistes »- autrefois, pourtant, son peuple de servants, son peuple de suivants ! En effet, n’a-t-il pas naguère découvert la politique nue et sauvage, au milieu de ceux-ci, dans un processus de libération, où tous ensemble s’efforçaient de transformer la Martinique, en y faisant surgir un autre univers de rapports, plus apparenté à leurs rêves, à leurs colères, à leur angoisse, à leur mélancolie ?
On avait cru assister au dernier exploit d’Alfred Marie-Jeanne lorsqu’il s’était fait élire député dans la circonscription du Nord-Atlantique. Dans la foulée, il s’était fait remplacer par son ancien attaché parlementaire dans la circonscription du Sud qu’il avait quittée pour affronter son challenge. Mais, comme pour faire mentir le livre Alfred Marie-Jeanne la fin d’une époque, il a effectué le nouvel exploit de se faire élire pour 6 ans président de la Collectivité territoriale de Martinique. Cependant la fin de la saga Marie-Jeanne avait bel et bien commencé.
Dans mon livre MARIE-JEANNE, la fin d’une époque, j’écrivais :
Ils ont joint à la saisine un mémoire détaillant tous les motifs de ce recours. Les élus martiniquais et guadeloupéens toujours aux abonnés absents exception faite de
« Ce mercredi 20 juillet, la loi Travail a donc été définitivement adoptée. Au cœur de l’été, il ne faut pas lâcher,mais continuer à dire pourquoi ce fut le moment le plus insupportable de ce quinquennat pour qui ne se résigne pas à la dégradation des droits des salariés français et au déni de démocratie.
Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le rapporteur, Chers collègues,
Discours prononcé le 7 janvier 2014 à l’Assemblée Nationale par Jean-Philippe Nilor, Député de la Martinique, à l’occasion de la discussion du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt.
HOMMAGE À AIMÉ CÉSAIRE AU PARLEMENT