Programme samedi 6 mai 2023, le kolectif13 vous invite à sa restitution Mondes Nouveaux « Tiers-lieu chorégraphique : vers une écologie de la danse » au Domaine de Fonds Saint-Jacques à Sainte-Marie
Programme samedi 6 mai 2023, le kolectif13 vous invite à sa restitution Mondes Nouveaux « Tiers-lieu chorégraphique : vers une écologie de la danse » au Domaine de Fonds Saint-Jacques à Sainte-Marie
10h, ouverture des portes
11h, atelier danse bèlè / contemporain à la purgerie, suivi d’une performance participative en extérieur
13h, déjeuner sur l’herbe sous le manguier
14h, sieste performative sous le manguier
15h, visite guidée de l’exposition sous forme de performance entre le ti-salon & la salle à manger
16h30, performance en extérieur « Le Banc », suivie d’une 1re conférence par la chercheuse Jésika Orsinet
19h, projection du film « Tombolo », suivi d’une 2de conférence par le chercheur Lazaro Benitez Dias (la purgerie)
20h, performance « Arches » sous les arches, suivie d’une Djing Party
Les membres du kolectif13 sont : Marlène Myrtil, Annabel Gueredrat, Chantal Thine, Jean Hugues Miredin, Laurent Troudart, Lindy Callegari, Rita Ravier, Véronique Defranoux, Jean Félix Zaïre et nos invités sont : Jésika Orsinet, Lazaro Benítez Dias, Fred Lagnau

Chorégraphie : 
Elles seront quatre, ou deux, ou trois, parfois une seule sur le plateau, et paradoxalement c’est cette présence unique qui pour moi fera naître un lien avec la salle, parce que dans sa solitude soudaine la danseuse saura de son corps et de ses gestes exprimer ce qu’elle est, ou ce qu’elle n’est pas, ce qu’elle cherche et qu’elle voudrait saisir. Quatre jeunes femmes diverses, de couleurs, de costumes et de postures, mais toutes le visage tragique, comme muré dans son intérieur, le regard fixé là-bas sur l’horizon, et jamais ne se regardant vraiment. Quatre aux mouvements démultipliés, et qui cependant ne comblent pas le vide installé entre elles, quatre bonnes volontés qui ne font vibrer ni l’air autour d’elles ni mes émotions, ces dernières comme absorbées dans ce trou blanc d’une scène soudain devenue trop vaste. Ni les corps rapprochés pour soutenir celui qui tombe, ni la chute commune plusieurs fois jouée, ni le duo joliment amoureux et sensuel, interprété avec conviction par deux des danseuses dans un double mouvement d’attraction-répulsion, ne parviendront à nouer ces individualités en un corps que l’on sentirait unique et porté vers le même idéal.