Étiquette : Jean-Claude Bonne

Jean-Claude Bonne : Anlasman

— Par Fernand Tiburce Fortuné —
Le lieu, La Fontane des distingués bals Ti-Tane des Mardi-Gras, somptueux, magique et accueillant était idéal pour organiser ce que Jean-Claude Bonne préfère appeler une réunion d’amis qu’une exposition, qui viendra plus tard.
Il y avait du beau monde pour admirer les nombreuses figurines qui illustraient le retour aux « Anlasman ». Ils étaient là aussi pour admirer cette autre facette de la créativité de JCB, qui pour l’occasion s’et transformé en potier.
JCB continue tranquillement son travail d’artiste. Il est passionné par la création artistique, il est plongé corps et âme dans une recherche esthétique personnelle et son œuvre, déjà importante ne laisse pas indifférente une bonne partie des amateurs d’arts martiniquais ou d’autres qui vivent en Martinique. Même si JCB n’est pas toujours mis en valeur dans la presse diverse et les institutions idoines, son œuvre n’est pas pour autant confidentielle.

Son travail actuel est une confession intime. Il nous exprime la douleur vécue pendant la pandémie. La distanciation lui a paru insupportable en ce qu’elle éloignait les corps, supprimait le toucher, l’essentiel de la relation, nous faisait oublier que les corps sont présence et amour.

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 » Je suis » : exposition de Jean-Claude Bonne

Vendredi 18 mars au samedi 02 Avril

je_suis-1— Par Fernand Tiburce Fortuné * —

Centre Auto, Place d’Armes au Lamentin Martinique

Cette exposition de Jean-Claude Bonne (JCB) nous donne à voir des femmes. Non pas que le thème de la femme ait été absent de son œuvre depuis longtemps, mais ici, il la donne toute, la dévoile, en fait une véritable statue, et le symbole du siècle, qui l’a rehaussée à l’égalité, à la fraternité, à la liberté, après ses combats, ses défaites et ses victoires, enfin.

Nous entrons, grâce à ses œuvres, si caractéristiques qui définitivement portent l’empreinte de Jean-Claude (son graphisme unique, ses couleurs et surtout cette ligne dans laquelle il a créé son mythe féminin), dans une sorte de mémorial, qui nécessairement fait remonter dans notre inconscient l’histoire de leurs luttes, et en même temps dans une actualité gourmande de liberté et d’expression de cette même liberté à travers les corps libérés, les corps que l’on montre, les corps que l’on cache pour mieux les révéler, comme pour dire : « me voici, me voilà, j’existe ! ».

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