— Par Charlotte Causit – franceinfo —
L’Inde a enregistré plus de 3 000 décès en 24 heures mercredi, selon les chiffres officiels. Les bûchers, rituel hindou, se multiplient.
[AVERTISSEMENT : Les images présentes dans ce contenu peuvent choquer les plus sensibles.]
Des flammes rougeoyantes dévorent les épis de bois et se répandent dans les villes d’Inde, qui a basculé dans le chaos de la crise sanitaire. La deuxième vague épidémique qui touche ce pays de plus d’1,3 milliard d’habitants relève du tsumani. L’Inde, quatrième pays le plus endeuillé au monde par la pandémie de Covid-19, a dépassé mercredi 28 avril les 200 000 morts, avec plus de 3 000 décès signalés en 24 heures pour la première fois, selon les données officielles.
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Les images de bonbonnes d’oxygène déchargées à la hâte et de patients agglutinés aux portes des urgences se multiplient, tout comme celles de bûchers à ciel ouvert construits à la hâte. Des images terribles, preuves ultimes de la catastrophe qui se joue actuellement sur le sol indien.
Ces photographies de bûchers correspondent à la crémation de milliers de victimes du Covid-19, explique Frédéric Landy, directeur de l’Institut français de Pondichéry : « C’est un traitement très courant des décès. La vision

Mourir, est-ce enfin le moment pour l’âme de se libérer des tracas de l’existence ? Pour l’Occidental qui ne croit plus à dieu ni à diable, la croyance des hindous apparaît infiniment naïve, et même quelque peu contradictoire puisque l’âme est amenée à se réincarner dans une autre créature qui aura également son lot de tracas. Mais comment ce même Occidental ne serait-il pas envieux d’une culture qui apprivoise la mort à ce point-là ? Telle est certainement l’impression dominante qu’on retirera d’un film qui aborde ce sujet délicat entre tous avec une infinie délicatesse, gommant tous les aspects les moins ragoutants de la mort à Bénarès, la puanteur des bûchers, l’eau souillée du Gange dans laquelle les fidèles n’hésitent pas à s’immerger complètement, et même, réduits à la dernière extrémité, d’en boire l’eau réputée sacrée. Comment oserions-nous, au demeurant, critiquer ces mœurs ? Question pollution, nous n’avons rien à apprendre de personne. Les Parisiens en savent quelque chose qui boivent certes de l’eau potable mais respirent une atmosphère qui les rend malades. Quant aux Martiniquais qui boivent, avalent des produits chlordéconés et battent des records en matière de cancer, ils seront bien les derniers à se moquer des Indiens.
La Cour suprême indienne a reconnu mardi l’existence d’un « troisième genre », ni masculin, ni féminin, et ordonné au gouvernement de faire respecter les droits des transsexuels.
Prix Nobel d’économie en 1998, Amartya Sen, 73 ans, est plus qu’un grand expert international. C’est un penseur d’envergure, dont l’oeuvre se situe au carrefour de l’économie, de la philosophie, des sciences sociales et de la théorie politique. Sa démarche constante est de mettre l’accent sur les conditions morales, humaines et sociales des mécanismes économiques. Il n’a cessé d’insister sur le fait que « l’économie est une science morale » et que le développement est le point de départ de la liberté. Son originalité est aussi d’avoir toujours en vue les aspects pratiques de la vie politique : avoir le droit de voter ne sert à rien sans l’éducation nécessaire pour comprendre les choix proposés et sans les moyens de transport pour se rendre au bureau de vote…