Pour Haïti, contre ses prédateurs de tous poils, pour que vivre soit enfin beau un jour…
— Par Lenous Guillaume-Suprice —
Ta fabuliste de correspondante est vite devenue une (autre) abrutie du système, un phare de plus pour des croisiéristes, bruit seulement de ses copains comploteurs, écho par-ci par-là de leurs méfaits.
Toi, tu fais maintenant le chien à tes plaies, essaies de te guérir du passé et d’aujourd’hui, de certaines ratures d’un manque et des lésions du fouet sur ta conscience.
Tu verseras toute ta déconfiture, de l’autre côté d’un ancrage, dans une douloureuse mer d’adieux, fuyant l’acidité d’un grand nombre de scélérats aux dents à la fois perfides et caressantes.
Tu trouveras, sait-on jamais, un peu plus de monnaie pour tes songes-lecteurs, au cours des instants à venir, pour leur relocalisation dans d’autres bibliothèques de vie, hors des quartiers d’avilissements qui les défigurent, depuis l’éternité et plus on dirait, depuis le rétrécissement de l’avenir au profit d’un groupuscule de péteurs de feux, depuis par eux les vols à répétition des habits d’un mieux-être sur ta nudité.

— Par Robert Berrouët-Oriol,
Le 15 novembre 2024 marque une nouvelle étape dans la vie politique d’Haïti avec la formation du gouvernement de transition sous la direction du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé. Après plusieurs jours de négociations et d’intenses tractations entre les différents acteurs politiques, le cabinet ministériel a enfin été dévoilé. Composé de 18 ministres et d’un Secrétaire aux Collectivités territoriales, ce gouvernement comprend 4 femmes et 14 hommes. Cette répartition, qui associe figures expérimentées et nouvelles personnalités, suscite des attentes élevées dans un contexte de crise sécuritaire et politique aiguë.
Lundi 11 novembre, Haïti a un nouveau Premier ministre. Alix Didier Fils-Aimé, un homme d’affaires de 58 ans, a prêté serment après le limogeage de son prédécesseur, Garry Conille, qui n’était en fonction que depuis cinq mois. Le Conseil présidentiel de transition, chargé de gérer le pays dans cette période de crise aiguë, a pris cette décision après un conflit ouvert entre le gouvernement sortant et cette instance de transition, sur fond de désaccords sur la gestion des ministères clés du pays.
— Par Jean Samblé —
— Communiqué —
—Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
En Haïti, une grave crise politique et institutionnelle secoue le Conseil présidentiel de transition, mis en place en avril 2024 suite à la démission de l’ancien Premier ministre Ariel Henry. Trois membres de ce Conseil, Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire, sont au cœur d’une enquête menée par l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC). Ils sont accusés d’avoir sollicité un pot-de-vin de 100 millions de gourdes (environ 685 000 euros) auprès de Raoul Pierre-Louis, président du Conseil d’administration de la Banque nationale de crédit (BNC), en échange de sa reconduction à ce poste stratégique.
Autre aspect de la crise humanitaire d’une ampleur sans précédent,que traverse Haïti l’augmentation dramatique du nombre de déplacés internes. Plus de 700.000 personnes, dont la moitié sont des enfants, ont été contraintes de fuir leur foyer, une conséquence directe de la montée en flèche de la violence des gangs et de la précarité croissante des conditions de vie. Selon les derniers rapports de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le nombre de déplacés a augmenté de 22% depuis juin, illustrant l’aggravation rapide de la situation.
Depuis janvier 2024, Haïti vit une escalade sans précédent de la violence, exacerbée par les activités des gangs criminels. Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), plus de 3 600 personnes ont été tuées en seulement quelques mois, illustrant l’ampleur de la crise. Ce pays, déjà marqué par une instabilité politique chronique, fait désormais face à une urgence humanitaire grave, alimentée par des conflits armés et un sous-financement des efforts internationaux.
— Par Jean Samblé —
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Un drame a frappé Haïti le 17 juillet, lorsqu’un bateau de migrants a pris feu au large des côtes, causant la mort d’au moins 40 personnes et blessant plusieurs autres. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), l’incident met en lumière la crise profonde qui secoue ce pays des Caraïbes, gangrené par les violences des gangs et une instabilité chronique.
Port-Prince/ New-York, le 2 juillet 2024 – Alors que les violences perpétrées par les groupes armés se poursuivent à Haïti, le nombre de déplacements d’enfants à l’intérieur du pays a augmenté de 60 % depuis le mois de mars, soit un rythme équivalent à un enfant déplacé chaque minute.
Après des mois de préparation, le premier contingent de policiers kényans est arrivé mardi 25 juin 2024 à Port-au-Prince, dans le cadre de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) en Haïti. Cette mission, autorisée par les Nations Unies, vise à rétablir la sécurité dans le pays, en proie à une violence endémique des gangs.
Paru sur le site Rezonòdwès le 20 juin 2024, l’article «
— Par Jean Samblé —
— Par Jean Samblé —
Port-au-Prince le 30 mai 2024
— Par Sarha Fauré —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean Samblé —
—Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Après la démission du Premier ministre contesté, Haïti entre dans une nouvelle ère sous la houlette du tout nouveau Conseil de transition. Lors d’une cérémonie solennelle, retransmise en direct à la télévision haïtienne, l’annonce retentit : Edgard Leblanc Fils, figure politique respectée, est désigné pour présider cet organe crucial.