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Lettre ouverte au Président de la République Française, à propos de l’obligation vaccinale et du pass sanitaire

Monsieur Le Président de la République Française,

Tout d’abord, nous avons pris connaissance du long communiqué de l’Elysée suite au décès de Monsieur Jacob DESVARIEUX, un grand Guadeloupéen. Vous savez qu’il était l’un des ambassadeurs de la campagne de vaccination anti covid en Guadeloupe et qu’il était lui-même complètement vacciné. Vous conviendrez que les Guadeloupéens se posent des questions, beaucoup de questions.

En second lieu, vous avez lancé une opération de questions-réponses sur TikTok et Instagram pour convaincre les jeunes récalcitrants à la vaccination. Une telle initiative est bien loin des propos méprisants tenus à Tahiti, traitant les récalcitrants à la vaccination « d’égoïstes et d’irresponsables ».

Car, dans la foulée, nous avons entendu sur LCI, un individu se présentant comme médecin, affirmant que les Guadeloupéens et les Martiniquais refusaient la vaccination pour des raisons liées à la pratique du vaudou et à l’alcoolisme.

Sur Guadeloupe Première, c’est un journaliste ou présenté comme tel, qui traitait les opposants à l’obligation vaccinale de « tonton macoute » renvoyant ainsi aux heures sombres de l’histoire d’Haïti, cette époque des Duvalier soutenus par la France.

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« Faire l’apologie de l’esclavage n’est pas condamnable par la loi française »

— Par Élie Domota —

esclavage-400Monsieur Le Président de la République,

Un débat sur la liberté d’expression et le droit au blasphème agite la société française actuellement. Permettez moi de vous adresser ces quelques remarques, considérant le contenu répété de vos discours, et des membres de votre gouvernement, sur le vivre ensemble.
Vous le savez, l’esclavage et la traite négrière sont, depuis la loi TAUBIRA du 21 Mai 2001, reconnus comme crime contre l’humanité.

En 2009, M. Despointes, béké Martiniquais, descendant de propriétaire d’esclaves, tenait les propos suivants sur Canal plus :
«Dans les familles métissées, les enfants sont de couleurs différentes, il n’y a pas d’harmonie. Moi, je ne trouve pas ça bien. Nous (ndlr: les Békés), on a voulu préserver la race.» «Les historiens ne parlent que des aspects négatifs de l’esclavage et c’est regrettable» ……« les bons côtés de l’esclavage et les colons qui étaient très humains avec leurs esclaves, qui les ont affranchis et qui leur donnaient la possibilité d’avoir un métier ».

Ces propos ont déclenché la colère de milliers de Martiniquais et de descendants d’esclaves de part le monde.

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