Le dépistage néonatal permet de détecter et de prendre en charge de manière précoce, chez tous les nouveaux-nés, des maladies rares, sévères et le plus souvent génétiques ; il est pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Couramment appelé « test de Guthrie », ce dépistage permet de rechercher la présence de 13 maladies. Désormais, le dépistage de la drépanocytose n’est plus seulement réservé aux enfants présentant un risque particulier de développer la maladie.
Le programme de dépistage néonatal existe depuis 1972. Il se caractérise par des examens de biologie médicale ; ceux-ci sont assurés dans chaque région par un centre régional de dépistage néonatal (CRDN) rattaché à un centre hospitalier universitaire (CHU) en lien avec les agences régionales de santé (ARS).
Le dépistage néonatal est réalisé en prélevant des gouttes de sang sur un buvard, après une petite piqûre au talon du nouveau-né. Il est systématiquement proposé et réalisé après accord des parents. Le prélèvement est fait le plus souvent en maternité, parfois au domicile, dans les 3 jours suivant la naissance. Les résultats ne sont communiqués aux parents qu’en cas de problème.

En collaboration avec France Télévisions : Guadeloupe la 1ère et CORSAIR
La pandémie du COVID19 nous a contraint à mettre entre parenthèses des actions pérennes importantes : les JOURNÉES ÉCARLATES, le GALA DE CHARITÉ, les MARAUDES, la DANSE DE RUE, HAPPENING, la DREP ZUMBA RED PARTY, les sorties pour les enfants drépanocytaires, les sorties-évasion pour les familles d’enfants malades, démunies.
Drépaction Martinique, c’est parti !!!
Drépanositoz, sé zafè nou tout ! 
Un combat est une lutte difficile à mener et pour cause…
C’est la « preuve » de « l’invasion » des immigrés, brandie par l’extrême droite dans un nombre croissant de discours. On la retrouve citée sur des sites, des blogs, d’innombrables commentaires ou messages sur les réseaux sociaux : le dépistage de la drépanocytose, une maladie génétique qui touche particulièrement certaines populations issues de l’Outre-Mer, d’Afrique ou du Maghreb, est instrumentalisé par certains militants extrémistes.