Étiquette : Crise de l’UAG

Où sont passés les millions de l’université des Antilles ?

— Par Émilie Lanez —
uag_ceregmiaUne enquête judiciaire ouverte en avril 2014 cherche à savoir où sont passés 10 millions de subventions. Trois professeurs ont déjà été sanctionnés.
À quoi ont servi les subventions versées par Bruxelles à un laboratoire de recherche de l’université des Antilles ? Telle est la question posée par l’instruction judiciaire, ouverte en avril 2014, sur signalement de la Cour des comptes. Le Ceregmia (centre d’étude et de recherche en économie, gestion, modélisation et informatique appliquée) est un des laboratoires de recherche de l’université des Antilles, dirigé depuis trente ans par Fred Célimène, professeur des universités. Et depuis dix ans, la Cour des comptes, l’Inspection générale de l’Éducation nationale ainsi que le Sénat multiplie..

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L’insignifiance à ciel ouvert

— Par André Lucrèce. Écrivain, Docteur en sociologie —-

eris_discordeLa crise qui affecte l’UAG depuis plusieurs mois m’a emmené essentiellement à écouter, à m’informer et à comprendre, ceci en toute sérénité, surtout devant la circulation sociale des émotions qu’elle a générées.
Je voudrais ici réagir à la lecture de deux lettres qui me paraissent significatives des états d’esprit qui prévalent dans cette crise. Il s’agit de la lettre de la Présidente de l’UAG au Président de la Région Guadeloupe et de celle de ce même Président, adressée à Madame Geneviève Fioraso, Secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la recherche.
Dans sa lettre, M. Lurel, qui visiblement a la chair sensible et amère, se dit « blessé » par la lettre de la Présidente de l’UAG, lettre que j’ai lue attentivement et qui ne contient l’ombre des propos soi-disant « diffamatoires et grossièrement mensongers » qu’il évoque, son objectif étant manifestement de mettre la Présidente de l’UAG en difficulté.

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Université : A. Marie-Jeanne interroge le gouvernement

fioraso_alfredQuestion de Mr. Alfred Marie-Jeanne à l’Assemblée Nationale à propos de la situation de l’Université

Monsieur le Premier ministre, l’Université des Antilles et de la Guyane, qui rayonnait sur les pôles de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique, a été malencontreusement démantelée. Sur les deux vestiges encore debout était prévue la création d’une université dite des Antilles. Mais patatras ! Des courants antagoniques sont en train de la miner.

Face à cette situation anachronique, le bon sens plaide pour le maintien de la solution préconisée. C’est le minimum requis, qui permettrait aux jeunes d’amorcer valablement la poursuite de leurs études supérieures.

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UAG : sommes-nous toujours dans un état de droit ?

uagMembres de la communauté de l’Université des Antilles et de la Guyane, nous sommes absolument indignés du pilotage de la crise de Guyane par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
La présidente de l’Université vous ayant alerté dans un courrier officiel du jeudi 31 octobre, courrier relayé par la motion de la Conférence des Présidents d’Université du 7 novembre, sur la manière dont cette crise était gérée, sans aucune concertation avec la présidente et, plus largement, la gouvernance (instances consultatives et décisionnelles), nous revenons vers vous pour vous indiquer que la situation s’est encore aggravée.
Depuis le début de cette crise en Guyane, la ministre s’est substituée à la présidente de l’Université, sans même l’informer des mesures qu’elle entendait prendre.

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Crise de l’UAG : question orale d’Alfred Marie-Jeanne

Question orale du député Alfred MARIE-JEANNE à propos du démantèlement de l’UAG

amj_quest_oraleM. Alfred Marie-Jeanne. Ma question s’adresse à Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. J’y associe les députés Bruno Nestor Azerot et Jean-Philippe Nilor.
La baisse des universités françaises dans les classements internationaux a conduit au vote de la loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, qui porte votre nom, madame la ministre. Pour retrouver son rang, la France vise, à travers cette loi, à créer des ensembles universitaires plus attractifs en termes de capacités et de qualité. Quoi de plus juste et de plus naturel ?
Ce qui étonne et désole, c’est que, dans le même temps, vous participez au démantèlement en pièces détachées de l’université Antilles-Guyane, sans consulter toutes les parties prenantes fondatrices. C’est un parti pris antidémocratique !
Je rappelle que j’ai plaidé en vain, dans le passé, pour une autonomie renforcée des trois pôles de cette université et le maintien des liens qui les unissent et ce, dans le respect et l’équité.

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