Pour notre propre épanouissement et pour l’émancipation de l’Humanité
Dans la première partie de cet article, nous affirmions qu’il était possible de mettre fin aux souffrances qui nous détruisent. Aujourd’hui, nous montrerons que l’une des conditions essentielles pour sortir de l’impasse est d’identifier les racines profondes du mal-être et des violences que nous subissons. Comme le disait fort justement le sociologue Alain ACCARDO : «Il n’y a pas d’émancipation possible sans la prise de conscience explicite de ce par quoi on est asservi et, plus fondamentalement, sans la conscience même de l’asservissement jusque là étouffée, anesthésiée par les habitudes et le poids des conformismes.»
Basiquement, tout être humain normal est animé du désir de vivre dignement, en bonne santé, de pouvoir accèder à des activités culturelles et à des loisirs épanouissants, de jouir de la considération de ses semblables, dans une société sécure et permettant des relations harmonieuses entre tous. Dans le précédent article, nous avons déjà montré que cela est rendu impossible pour la majorité, parce que des minorités dominantes l’interdisent en s’accaparant des richesses, en établissant des barrières de classe sociales et en propageant une idéologie nuisible.
