Le gouvernement canadien a annoncé samedi un accord avec 325 communautés autochtones pour les dédommager à hauteur de 2,8 milliards de dollars canadiens (environ 1,9 milliard d’euros) pour les sévices subis entre la fin du 19e siècle et les années 1990.
« Le Canada s’engage à réparer les préjudices collectifs causés par le système des pensionnats et la perte de la langue, de la culture et du patrimoine« , a fait valoir dans un communiqué le ministère des Relations Couronne-Autochtones. Pendant près d’un siècle, quelque 150.000 enfants autochtones ont été enrôlés de force dans 139 pensionnats, souvent régis par l’Eglise catholique, à travers le pays, où ils ont été coupés de leur famille, de leur langue et de leur culture. Des milliers n’en sont jamais revenus. La somme record annoncée samedi vise à dédommager ces 325 communautés de l’Ouest canadien pour « revitaliser l’éducation, la culture et la langue autochtones afin d’appuyer les survivants dans leur processus de guérison et de renouement avec leur patrimoine« , selon le communiqué officiel.
Depuis bientôt deux ans, ce sombre passé colonial a ressurgi à mesure qu’ont été découvertes des tombes d’enfants près de ces institutions où étaient enrôlés de force les enfants autochtones.

Jamais le Canada n’a autant eu besoin de travailleurs, mais aussi de citoyens. Le pays veut tripler sa population d’ici la fin du siècle. Le Canada, terre de toutes les opportunités pour les Antilles ? Pour les jeunes guadeloupéens et Martiniquais qui n’ont aucune perpective aux Antilles , trouver un emploi est devenu trés difficile en France. Quant à la carrière, c’est une autre question! Ils sont souvent freinés dans leur envol parce qu’ils ne sortent pas de la bonne école ou parce que leurs envies entrepreneuriales ne trouvent pas preneurs. C’est tout différent au Canada. La culture anglo-saxonne laisse toutes les initiatives se développer. Et en plus, le marché de l’emploi dans ce grand pays est largement ouvert aux nouveaux arrivants d’autres nationalités. Le Québec affiche une pénurie de main d’œuvre sans précédent, plus d’un million d’emplois à pourvoir d’ici 2026.