— Par Max Auguiac et Jean-Claude William.—
La mémoire de Bernard Petitjean Roget a été saluée de fort belle manière dans la presse par deux personnalités qui, l’une et l’autre, ont fait ressortir son engagement pour le développement économique et culturel de notre pays. A quoi bon un témoignage de plus voire un témoignage de trop ?
Pour la raison que nous sommes très émus, comme tous ceux qui l’ont connu, par sa disparition prématurée mais, hélas, prévisible. Et aussi parce que nous souhaitons parler de « l’honnête homme ».
Cette formule tombée en désuétude nous parait convenir à la personnalité de notre défunt ami.
Honnête au sens courant-et nous insistons sur ce point- mais aussi curieux de toutes choses, cultivé, étranger aux vaines querelles.

Bernard Petitjean Roget n’était pas seulement un ami. C’était un frère. Mais c’était aussi plus qu’un frère. Je ne vais donc point évoquer ici mes relations personnelles avec avec lui. Des relations qui ont lui ont valu, directement ou indirectement, tant d’insinuations malveillantes et d’accusations diffamatoires, dont il a été complètement lavé au terme d’une procédure qui a duré plus de 14 ans, mais qui l’ont terriblement marqué. Je me réserve d’y revenir dans d’autres circonstances.