Étiquette : Audrey Estrougo

« Suprêmes », un film de Audrey Estrougo

À Madiana les 26, 27 & 28 novembre 2021 à 19h30
1h 52min / Biopic, Musical
Par Audrey Estrougo, Marcia Romano
Avec Théo Christine, Sandor Funtek, Félix Lefebvre

Synopsis :
1989. Dans les cités déshéritées du 93, une bande de copains trouve un moyen d’expression grâce au mouvement hip-hop tout juste arrivé en France. Après la danse et le graff, JoeyStarr et Kool Shen se mettent à écrire des textes de rap imprégnés par la colère qui couve dans les banlieues. Leurs rythmes enfiévrés et leurs textes révoltés ne tardent pas à galvaniser les foules et … à se heurter aux autorités. Mais peu importe, le Suprême NTM est né et avec lui le rap français fait des débuts fracassants !

La presse en parle :

Marie Claire par Emily Barnett
Audrey Estrougo signe l’un des meilleurs films biographiques de l’année, puissant sans jamais être tapageur.

20 Minutes par Caroline Vié
Théo Christine et Sandor Funtek, éblouissants, incarnent respectivement JoeyStarr et Kool Shen dans ce film passionnant.

Bande à part par Olivier Pélisson
Audrey Estrougo signe son long-métrage le plus abouti avec cette fresque énergique sur les débuts de NTM.

→   Lire Plus

« Une histoire banale » : un film pour 8.000 euros!

Avec cette somme dérisoire et trois semaines de tournage, Audrey Estrougo réussit une œuvre sensible sur l'itinéraire d'une victime d'un viol.

— Par Jean-Pierre Lacomme —

une_histoire_banaleLa voix est douce, ce qu’elle filme est fort. Une histoire banale est né d’un refus et d’une révolte. Le refus : celui des producteurs et distributeurs de financer un long métrage sur les femmes en prison, Taulardes. « Ce ne sont certainement pas des considérations économiques qui allaient m’empêcher de tourner. Par ailleurs, je suis très obstinée », assène gentiment mais fermement Audrey Estrougo, 30 ans, dont la profession de foi est de « témoigner de son temps. Je n’ai rien contre le cinéma de distraction mais… » La révolte? Comment le viol est perçu. « Qu’est-ce que c’est que cette société qui considère souvent que la victime d’un viol l’a un peu cherché ne serait-ce que par sa façon de s’habiller? C’est intolérable. Pas seulement comme cinéaste, j’ai voulu faire part de mon indignation citoyenne. »

→   Lire Plus