Étiquette : Angélique Kidjo

Jazz Night au festival culturel de Fort-de-France

Samedi 26 juillet au Parc Culturel Aimé Césaire dès 18h

La Jazz Night clôture le festival culturel de Fort-de-France, entamé fin juin. Elle se tiendra samedi soir dans les jardins du parc culturel Aimé-Césaire.

La programmation regroupe plusieurs artistes : Régine Lapassion, Luan Pommier, Arnaud Dolmen, Catherine Russell, Sean Manson, Mario Canonge et Angélique Kidjo.

Angélique Kidjo, artiste béninoise installée entre les États-Unis et la France, participera à la soirée. Elle est rarement présente dans la région.

La chanteuse martiniquaise Régine Lapassion prendra également part à l’événement. Elle est connue pour son parcours dans le gospel, le jazz et la musique caribéenne. Son cinquième EP, Orijin, est axé sur la musique traditionnelle de Guyane et des Caraïbes, avec des influences jazz. Il a reçu en mai 2024 le Lindor de l’EP « meilleure inspiration traditionnelle 2022-2023 ».

Du côté guadeloupéen, le duo formé par la pianiste Luan Pommier et le batteur Arnaud Dolmen sera présent. Ce dernier est reconnu sur la scène du jazz caribéen et s’est récemment illustré à la direction d’un grand ensemble lors du festival Jazz sous les pommiers à Coutances.

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Queen Kidjo, le rythme absolu

Lundi 25 septembre 2023 à 22:10 sur France 4
Angélique Kidjo, l’artiste béninoise « 4 étoiles » comme le nombre de ses Grammy Awards, fait danser et chanter la planète depuis plus de trente ans. Classée parmi les 100 femmes les plus influentes du monde, la chanteuse est une activiste internationalement reconnue vivant entre Brooklyn et Paris. Indépendante et féministe, elle revendique l’héritage de la Sud-Africaine Miriam Makeba et de la reine de la salsa cubaine Celia Cruz qui lui ont ouvert la voie et montré comment faire sa place dans un monde d’hommes. La soixantaine énergique, Angélique Kidjo endosse à son tour ce rôle de figure tutélaire pour la nouvelle génération d’artistes africains comme Yemi Alade et Burna Boy. Des Indépendances Africaines qui l’ont vue naître en 1960 à son exil en France en 1983 jusqu’au succès international de sa musique, des routes de l’esclavage à la playlist de Barak Obama, des rythmes traditionnels yoruba de son enfance à l’avènement de ce qu’on a appelé la World Musique dans les années 90, en passant par ses reprises de l’album Remain in Lights des Talking Heads et du Boléro de Ravel, ses duos prestigieux avec Alicia Keys, Ziggy Marley, Bono, Peter Gabriel, ses créations originales avec Philip Glass et Ibrahim Maalouf…Queen Kidjo, le rythme absolu raconte le voyage de l’artiste à travers la vie et ses choix artistiques qui l’ont menée à devenir cette voix puissante et engagée qui brise les murs de l’indifférence et érige des ponts musicaux sur lesquels personne n’a encore marché.

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Angélique Kidjo ou l’engagement incandescent

L’héritière de Miriam Makeba dédie "Ève" aux femmes africaines et à leurs luttes. Ce CD convie Lionel Loueke, Asa, des choeurs féminins béninois… Flamboyant

— Par  Fara C. —
angelique_kidjoAvec la participation de dix chœurs féminins du Bénin et du Kenya, Angélique Kidjo, ambassadrice d’Oxfam et de l’Unicef,dédie son treizième album, Ève, à ses sœurs africaines, « à leurs souffrances, leurs luttes, leur beauté qui rayonne de dignité ». L ’ i d é e a germé en elle en 2005, quand l’organisation humanitaire Oxfam lui a demandé de visiter un camp de réfugiés au Kenya. « Il y avait des femmes du Darfour. Quand j’ai entendu leurs témoignages, je n’ai pu m’empêcher, à un moment, d’aller me cacher pour pleurer. Le viol est utilisé comme une arme de guerre. L’une d’elles a été répudiée par son mari, après avoir été kidnappée et violée par des belligérants. Une autre a vu son bébé de deux semaines, qu’elle allaitait, être soudain décapité par un milicien. Le comble de l’horreur. »

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