Paris, une trentaine de bénévoles de l’association UFC-Que Choisir ont tiré la sonnette d’alarme en lançant la campagne #StopAuxSubstancesNocives.
Dans nos assiettes, nos salles de bains, nos placards… Les substances nocives se sont glissées partout, transformant chacun de nos gestes quotidiens en une potentielle source d’exposition. Ce 14 mai, l’Humanité est partie à la rencontre d’une brigade de bénévoles de l’association UFC-Que choisir, déployée place de la République à Paris.
Des substances potentiellement problématiques
Leur objectif : sensibiliser les consommateurs et consommatrices aux risques liés à ces substances, et leur présenter l’application QuelProduit comme une solution qui permet d’identifier facilement ces substances invisibles mais omniprésentes. Parmi ces produits, l’UFC-Que choisir cite le Coca-Cola Zéro, l’Orangina sans sucre, les chewing-gums Wrigley’s Airwaves menthol et eucalyptus ou encore l’ambre solaire UV ski SPF 30 de Garnier et le lait solaire Monoï de Tahiti SPF 50 de Soleil des îles, estimant qu’ils contiennent des substances potentiellement problématiques.
L’association souhaite « interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité d’interdire les substances les plus préoccupantes », de « mettre en place une évaluation véritablement indépendante des composants alimentaires, cosmétiques et ménagers » et de rendre « enfin compréhensible » l’étiquetage. L’UFC veut aussi que l’affichage du Nutri-Score devienne obligatoire sur tous les produits alimentaires – comme l’a préconisé mi avril le Conseil économique social et environnemental (Cese) – « alors que 40 % des aliments, notamment les plus caloriques, ne l’indiquent toujours pas ».
Des alternatives plus saines
Son application gratuite QuelProduit permet, selon l’association, de vérifier la composition de plus de 370 000 produits alimentaires, cosmétiques et d’entretien et « d’identifier instantanément la présence des substances nocives » et de « découvrir des alternatives plus saines et responsables ». « Chaque jour, nos enfants, nos proches et nous-mêmes sommes exposés à des risques invisibles », affirme Marie Amandine Stevenin, présidente de l’UFC-Que Choisir, jugeant « urgent que les pouvoirs publics prennent enfin des mesures concrètes pour protéger notre santé et notre environnement ».
Source L’Humanité | Franck Cartelet