« Sous ma peau, le manège du désir » à l’Espace Camille Darsière, ce soir à 19h & 21h30

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Pièce intime et spectaculaire pour un personnage à visage multiple, écrite à partir d’interviews d’anonymes sur le désir amoureux et de fragments de récits de Grisélidis Réal, artiste et prostituée suisse.

A qui avouer qu’elle hésite à sortir le soir avec son amant parce-qu’elle sait qu’en rentrant, elle aura droit à la gâterie qui gâte tout ? Est-ce-que le désir de l’autre oblige (à passer à l’acte) ? C’est entre ce point de culpabilité de se croire pudibonde et de ras-le-bol de sa vie sexuelle que Charlotte est arrivée. Elle tombe sur une interview de Grisélidis Réal qui a alors 75 ans et qui, blessée de la fellation que son amoureux lui demande de faire « sous la pluie, dans le froid avec tout le monde qui peut les voir… ! » ; anecdote qui déclenche chez Charlotte une vraie remise en question.
Suis-je normale, se demande t-elle, et où se trouve son désir à elle ⋅⋅ Elle s’aperçoit en tout cas que le désir de son mari lui pourrit la vie⋅ Charlotte essaie de se situer, elle s’informe, elle cherche à savoir : comment se passe le désir dans les autres couples ⋅
Sa belle soeur lui fait peine⋅ Charlotte devine qu’elle aurait pu devenir comme elle, engoncée dans les convenances de son éducation : il y a des choses qui ne se font pas, qui sont sales⋅⋅⋅
Jean Louis, lui, la fascine⋅ Il pratique la liberté sexuelle tout azimut⋅ Elle voudrait avoir le courage d’essayer mais pourquoi ne peut-elle pas franchir le pas ? Elle en vient à se demander si l’amour existe ? Si le plaisir absolu est à la portée de tous ? Avoir quelqu’un dans la peau et réciproquement, ça existe ?
La vieille Marlène lui dit tranquillement que « Si on n’affronte pas le sexe, on ne connaît rien à rien de la vie… ! ». Et avoir une relation sexuelle en échange d’argent, n’est-ce pas plus simple ? Ne pas être embarrassée par son sentiment à l’autre et l’image de soi ?
Une nuit elle passe à l’acte : « Quand j’ai réalisé que j’avais plus de tendresse pour ce type que pour mon mari, j’ai pu rompre ! Faire la pute pour comprendre enfin que son couple est fichu, c’est quand même très enfantin ! »

Confidence brutale du plaisir et de la frustration. Grand cirque de la passion, cabaret du sexe, manège du désir, Sous ma peau explore le fantasme et la réalité amoureuse dans tous ses états. L’Amour… Faire l’amour… et les autres, comment font-ils ? Que se cache t-il dans ma tête et dans mon ventre, d’inavoué, de trouble, de sulfureux ? Suis-je normale ? Charlotte ne sait pas, Charlotte ne sait plus. Mais qui, sait ?

Télérama :
Geneviève de Kermabon, comédienne venue du cirque, a fait un long travail d’interviews de femmes à propos de leur désir, leur plaisir, leurs déceptions. Elle construit une pièce-monologue, la confession de Charlotte, frustrée dans son mariage, qui trouve sa liberté dans la prostitution. Le texte emprunte à l’écrivaine et prostituée suisse Grisélidis Réal, mais il n’en a pas toujours le relief. L’utilisation de masques, le jonglage avec des jambes artificielles ou le trapèze avec un ours font de ce spectacle un objet théâtral qui ne manque ni de charme, ni de drôlerie, ni d’une certaine poésie.

Confidence brutale du plaisir et de la frustration. Grand cirque de la passion, cabaret du sexe, manège du désir, Sous ma peau explore le fantasme et la réalité amoureuse dans tous ses états. L’Amour… Faire l’amour… et les autres, comment font-ils ? Que se cache t-il dans ma tête et dans mon ventre, d’inavoué, de trouble, de sulfureux ? Suis-je normale ? Charlotte ne sait pas, Charlotte ne sait plus. Mais qui, sait ?

Télérama :
Geneviève de Kermabon, comédienne venue du cirque, a fait un long travail d’interviews de femmes à propos de leur désir, leur plaisir, leurs déceptions. Elle construit une pièce-monologue, la confession de Charlotte, frustrée dans son mariage, qui trouve sa liberté dans la prostitution. Le texte emprunte à l’écrivaine et prostituée suisse Grisélidis Réal, mais il n’en a pas toujours le relief. L’utilisation de masques, le jonglage avec des jambes artificielles ou le trapèze avec un ours font de ce spectacle un objet théâtral qui ne manque ni de charme, ni de drôlerie, ni d’une certaine poésie.

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