— Par Pierre Pastel (*) —
PRÉBEC,
Paix
Respect
Écoute
Bienveillance
Équité
Concorde
Le socle vivant d’une civilisation apaisée.
Le comité international PRÉBEC a décerné son
« PRIX DE L’APAISEMENT » – JOSSO 2025
Introduction
Dans un monde où les projecteurs se braquent souvent sur les puissants, où les discours officiels masquent les injustices, il est essentiel de se demander : qui mérite vraiment d’être honoré pour la paix ? Le texte que vous allez lire est une déclaration du Comité PRÉBEC de l’Apaisement, qui, en 2025, a fait un choix audacieux. Il n’a pas récompensé les chefs d’État, les figures diplomatiques ou les stratèges militaires. Il a choisi Rodrigue Petitot, un militant martiniquais, porteur d’une voix populaire, d’une mémoire coloniale, et d’un combat pour la dignité.
Ce texte est une invitation à réfléchir à ce que signifie la paix, à qui la construit, et à la manière dont elle peut naître dans les marges, loin des tapis rouges.
Cette année, nous avons refusé les évidences. Nous avons refusé les puissants, les diplomates, les chefs d’État aux discours bien rodés. Nous avons refusé les paix de façade, les accords signés sur des tapis rouges, les silences diplomatiques qui étouffent les cris des peuples.
Nous avons refusé de couronner :
Le président américain actuel, dont les politiques sécuritaires semblent ériger davantage de murs que de ponts, au détriment du dialogue.
Le président français actuel, dont les discours républicains peinent à inclure pleinement les territoires dits Outre-Mer, révélant une fracture persistante dans l’universalité proclamée.
Le président ukrainien actuel, dont le courage, reste prisonnier d’une guerre qui consume les choix et les voix, et dont les marges d’action sont dictées par la survie.
Le premier ministre israélien actuel, dont les décisions militaires à Gaza soulèvent des interrogations profondes sur la proportionnalité et la protection des civils.
Le président russe actuel : son engagement militaire est volontairement calibré, non pour apaiser, mais pour contenir le risque d’un embrasement incontrôlable tout en poursuivant ses objectifs géopolitiques.
Le président chinois actuel, dont la stabilité intérieure repose sur un contrôle si étendu qu’il confond parfois paix sociale et silence imposé.
Le président algérien actuel, dont la gouvernance semble étouffer les voix dissidentes au lieu de les intégrer dans un débat national pluraliste.
La présidente de la Commission européenne actuelle, dont la technocratie, semble trop distante des réalités humaines et des cris des peuples.
Nous les avons tous écartés. Non par punition, mais par fidélité. Fidélité à l’esprit du Comité PRÉBEC. Fidélité à la paix qui ne s’impose pas, mais qui se mérite. Fidélité à la vérité, même quand elle dérange.
Parmi les nominés, deux finalistes ont marqué l’attention du Comité PRÉBEC :
Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, arrivé au pouvoir, par un coup d’État militaire sans effusion de sang. Il alignerait son action politique avec les aspirations profondes du peuple burkinabè. Son bilan semble en donner la preuve.
Et Rodrigue Petitot. Il n’a ni armée, ni mandat, ni territoire à défendre. Mais il a la parole, la mémoire, la colère juste. Il marche dans les rues de la Martinique. Il parle au nom de ceux que l’histoire a relégués. Il se dresse contre l’injustice sans jamais brandir la haine.
Ce prix PRÉBEC de l’Apaisement est pour lui. Et pour tous ceux qui, dans l’ombre, font de la dignité un combat quotidien.
Car la paix n’est pas un privilège. C’EST LA CREATION DES CONDITIONS D’UN MIEUX-ETRE POUR TOUS. C’est une promesse. Et cette promesse, cette année, porte le nom de Rodrigue Petitot.
Conclusion
Ce texte n’est pas seulement une prise de position : c’est un appel à l’attention, à la conscience, à la responsabilité. Il nous rappelle que la paix ne se limite pas à des accords entre gouvernements, mais qu’elle se forge dans les luttes quotidiennes, dans les voix qui s’élèvent contre l’injustice, dans les gestes de résistance non violente.
A vous, jeunes citoyens de 2025, vous avez le pouvoir de questionner, de comprendre, et de porter ces combats. Le choix de Rodrigue Petitot est un exemple : la paix appartient à celles et ceux qui osent la réclamer, même sans pouvoir, même sans titre.
Et un jour, peut-être, ce sera l’un ou l’une d’entre vous que le monde écoutera.
Comité PRÉBEC, « L’art de vivre ensemble, en paix et en conscience »
(* )Projection du Sociologue /Psychothérapeute Pierre Pastel
« Ou comment le dire lorsque l’espoir se donne encore une chance ».