Raymond Médélice : « De formidables machines à rêver »

Dimanche 24 juin 2018 à 10h : visite commentée par Cécile Bertin-Élisabeth(*)

— Présentation par Dominique Brebion —
Nous éprouvons quelquefois de l’étonnement devant le travail d’un peintre. C’est que nous y découvrons une réalité que nous n’avions pas su voir faute d’y prêter une attention soutenue. C’est par là que la peinture nous apprend parfois à voir le monde.
Les peintures de Raymond Médélice, souvent énigmatiques, recèlent toujours une histoire. Bien plus qu’une histoire, une réflexion sur la vie. Car ses tableaux fonctionnent comme les pages d’un journal intime où se livrent ses préoccupations et ses pensées, sa vision du monde. Il persiste toutefois quelque chose d’insaisissable car l’artiste élabore des connexions souvent inattendues. Les décrypter devient l’un des plaisirs de la visite d’exposition.
« Ce n’est, après tout, qu’un peu de peinture sur de la toile mais ce sont des rêves pétrifiés qui sont à regarder comme de formidables machines à rêver » dit Raymond Médélice.
Au charme de la rêverie s’ajoute la considération d’une technique picturale originale, toute personnelle.

Commissariat : Dominique Brebion

(*)Cécile Bertin-Elisabeth
Professeur de littérature hispanique à l’Université des Antilles, elle est également Doyenne de la Faculté de Lettres et Sciences Humaines. Elle s’intéresse autant à la littérature qu’à l’art, et a écrit des textes et livrets d’exposition accompagnant le travail d’artistes caribéens. Elle a également publié de multiples ouvrages d’histoire, d’anthropologie et d’analyse littéraire, tant sur la Martinique que sur l’Amérique hispanique.

Du 22 juin au 15 août 2018 à la Fondation Clément