« Poème confiné d’Outre-mer  » de Lolita Monga

Jeudi 24 novembre à 19h dans les Jardins de la Médiathèque Alfred Melon-Degras.

Lolita MONGA, accompagnée de Rémi CAZAL, propose une expérience poétique et musicale exceptionnelle ponctuée d’harmonies australes et de percussions.

Synopsis :
Sur une musique mêlant racines et machines, harmonies australes et percussions, Poème Confiné d’outre-mer nous convie à un voyage intérieur. C’est un texte-chair qui renoue avec les sens confisqués. Si le corps reste immobile, la pensée, elle, chemine et substitue à la géographie de l’île de la Réunion, une géographie du corps, celui de la femme. Ressurgit alors une mémoire-racine enfouie, qui vient « posséder » la carte du corps, la carte de l’île, la carte du monde.

En amont, un atelier d’écriture poétique pour adultes sera proposé ce Mardi 22 novembre à 18h30.

Inscriptions souhaitées au 0596 61 00 07.

Rdv autour de l’œuvre de Lolita Monga, Jeudi 24 novembre à 19h dans les Jardins de la Médiathèque Alfred MELON-DEGRAS.

Jeudi 24 novembre 2022, 19h
(Jardins de la Médiathèque Alfred MELON-DEGRAS)

A propos du spectacle
Poème Confiné d’outre-mer témoigne d’une période inédite dans le monde entier : celle de la pandémie du COVID 19 et du premier confinement. Au corps contraint et léthargique, Lolita Monga oppose la poésie. Un texte-chair qui renoue avec les sens confisqués, un voyage intérieur. A défaut de pouvoir se déplacer, la poésie devient une échappatoire. Si le corps reste immobile, la pensée, elle, chemine et substitue à la géographie de l’Ile de la Réunion, une géographie du corps -celui de la femme- souvent comparé à la terre-mère. Ressurgit alors une mémoire ancestrale, enfouie au cœur de l’organisme : celle des esclaves, entravés dans leur corps et celle des « marons » qui ont arraché leur liberté en se réfugiant dans les bois. Une mémoire-racine qui vient « posséder » la carte du corps, la carte de l’île, la carte du monde. Poème Confiné d’outre-mer trace les contours d’un foyer, lieu-refuge et lieu d’embrasement ; lieu où l’imagination devient source de vie.

Texte Lolita Monga
Mise en scène Olivier Corista
Lumières Valérie Foury
Musique Rémi Cazal

Jeu Lolita Monga accompagnée par le musicien Loya

La presse en parle :

«Moi partout où je regarde je vois ma terre, je dors je la vois, je rêve je la vois, je plisse les yeux je la vois. Mon Karo la tèr mi aspèr, lapilli léspwar si la tèr » Cette phrase revient comme un leitmotiv dans le poème. L’autrice-metteuse en scène réunionnaise explore les recoins de son île, pénètre les racines de ses langues mêlées en croisant les mots : « Margoté la tête margoté la tête margoté la tête Branchage de mots à entremêler… » Elle y retrouve son corps de femme épanoui dans une nature débordante d’odeurs, saveurs et sensations.

Drapée dans un manteau multicolore qu’elle déploie en majesté, Lolita Monga fait sonner sa langue à la lisière d’un lyrisme terrien et d’un humour rappeur. Une tonalité soutenue par les compositions de Rémi Cazal, jouées ici par Loya à la guitare et aux claviers électroniques. Une musique mêlant harmonies australes et percussions occidentales où de fines sonorités marines se noient dans de vaste lame de fond.

Incarnant son texte avec sensualité, en écrivaine aguerrie elle nous conduit à travers son île, traçant une cartographie poétique et mythique au gré de sa boussole : «J’ai la tête au Nord J’ai perdu mon sud / Alors dépitée je chante » Et par ce chant de la terre, de la forêt, du vent et de la mer, nous invite à un voyage en poésie… `

Mireille Davidovici dans le Théâtre du Blog

 

 

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Poème confiné d’Outre-mer en streaming (52 mn) – Replay La 1ère _ France tv.html