Mort de Salomon Resnik, psychiatre et psychanalyste

Psychanalyste et psychiatre argentin, membre de l’Association psychanalytique internationale, Salomon Resnik est mort à Paris le 16 février

Salomon Resnik, né le 1er avril 1920 à Buenos Aires et mort à Paris le 16 février 2017 est un psychanalyste et psychiatre argentin, membre de l’Association psychanalytique internationale.

Né en Argentine de parents émigrés russes, il passe son enfance et son adolescence à Buenos Aires, où il fait ses études de médecine et de psychiatrie, tout en se formant à la psychanalyse, notamment avec Enrique Pichon-Rivière. Il est admis comme membre associé de la Société de psychanalyse argentine en 1954 et comme membre titulaire en 1957. À l’issue de sa participation au 19e congrès de l’Association psychanalytique internationale à Genève, en 1955, il décide de quitter l’Argentine et de continuer sa formation psychanalytique en Europe. Il poursuit d’abord ses activités à Paris, en 1957, puis à Londres où il demande une supervision à Melanie Klein. Elle lui demande de refaire une analyse, qu’il effectue avec Herbert Rosenfeld. C’est plus tard qu’il se rapproche de la pensée de Wilfred Bion, dont il suit le séminaire durant les années 1960, puis qu’il fait venir pour des séminaires en France plus tard, alors qu’il exerce lui-même comme psychanalyste à Paris, à la fin des années 1960.

Il est membre de la Société française de psychothérapie psychanalytique de groupe (SFPPG), et en est le président de 1990 à 1994.

Salomon Resnik a exercé principalement comme psychanalyste à Paris. Il a également mené une activité de thérapeute à Venise.

Il est notamment connu pour ses travaux originaux sur la psychose dont il fait une analyse de la communication et du langage dans l’ouvrage Personne et psychose (2000). Espace mental (1994) et Temps des glaciations (1999) sont ses deux autres ouvrages importants.

Lire la nécro d’Elisabeth Roudinesco dans Le Monde