« May December », un film de Todd Haynes

Lundi 5 février à 19h à Madiana
| 1h 57min | Comédie, Drame
Par Samy Burch
Avec Natalie Portman, Julianne Moore, Charles Melton

Synopsis :
Vingt ans après leur célèbre mariage, largement couvert par les tabloïds, un couple cède à la pression lorsqu’une actrice hollywoodienne les rencontre pour faire des recherches en vue d’un film sur leur passéafin de découvrir, connaître celle qu’elle va incarner à l’écran, dont la vie sentimentale a enflammé la presse à scandale et passionné le pays 20 ans plus tôt.

La presse en parle :
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Délicieusement vachard, drôle et tragique.

Culturopoing.com par Vincent Nicolet
Faux film mineur, « May December », atteint sa plénitude entre incertitudes de fond et paradoxes formels, il hante, travaille, désarçonne autant qu’il fascine, captive et stimule, pendant et après sa découverte.

Les Inrockuptibles par Gérard Lefort
Symphonie de regards déroutés et sournois, « May December » est une mise à sac des passions de la bourgeoisie blanche américaine : amabilités exténuantes, sourires cannibales, embrassades suffocantes. Et comme en passant, une bastonnade des cynismes hollywoodiens.

Libération par Didier Péron
[…] un chef-d’œuvre tenant de l’art brut camp et donc pur classique hollywoodien.

Marie Claire par Emily Barnett
Magistral.

Télérama par Louis Guichard
Le cinéaste met en scène la relation ambiguë entre deux femmes, incarnées par Julianne Moore et Natalie Portman, sur fond de scandale passé. Un film magistral et envoûtant.

20 Minutes par Caroline Vié
Todd Haynes, chef d’orchestre à la présence discrète, a encore signé un beau film tout en délicatesse qui met en valeur ces dames aux talents complémentaires.

Bande à part par Olivier Pélisson
Le dixième long-métrage de Todd Haynes est un fascinant portrait de femmes et d’actrices, où les doubles embrasent l’écran. Mais aussi un hommage troublant au cinéma, avec deux joyaux : Natalie Portman et Julianne Moore.

Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
Davantage que pour son morceau de bravoure actoral (la séquence inspirée des Communiants où Elizabeth joue face caméra la lettre d’amour de Gracie à son jeune amant), le film vaut pour son jeu de déconstruction du spectateur, transformé en un infatigable et impressionnable go-between.

Critikat.com par Alexandre Moussa
May December joue et gagne sur les deux tableaux : l’émotion est d’autant plus forte qu’elle est servie à froid sous un glaçage ironique, tandis que la cruauté excessive de sa satire est tempérée par des sursauts de sincérité.

Ecran Large par Judith Beauvallet
Todd Haynes ne déçoit pas avec cette nouvelle perle aussi cynique qu’intelligente, tandis que Julianne Moore et Natalie Portman brillent dans l’auto-parodie.

L’Obs par François Forestier
Avec Todd Haynes, c’est toujours ainsi : avec talent, humour, finesse, le cinéaste nous balade dans divers genres, soulève quelques questions morales, se délecte des références filmiques glissées çà et là, et s’amuse à dynamiter les conventions sexuelles.

La Croix par Stéphane Dreyfus
Dans son nouveau film, Todd Haynes offre une variation brillante sur les faux-semblants à Julianne Moore et Natalie Portman, dont les personnages sont pris au piège de leurs propres démons.