Le centenaire de Brassens : le magnifique hommage que lui rendait Sam Alpha il y a 30 ans

Il y a  100 ans le 22 octobre, Georges Brassens voyait le jour à Sète. Poète, compositeur, interprète, Brassens a marqué le siècle par sa liberté de parole, son goût de la poésie, de l’impertinence et de l’amitié.
Consensuel, Georges Brassens? L’orfèvre de la chanson, dont on célèbre le centenaire, aurait détesté ce mot, qui lui sied si peu. Pourtant, quarante ans après sa disparition, l’homme a fini par mettre tout le monde d’accord. Ce «bouffeur de curés, de flics et de militaires» a fini par devenir lui-même une institution. Rarement la langue française aura-t-elle été si bien portée que par ce petit-fils d’immigrés italiens, qui laisse un legs impeccable, fruit d’un travail acharné, qui traverse à merveille les décennies.
Aux Antilles c’est Sam Alpha qui lui a rendu le plus bel hommage en retranscrivant les textes du poète en créole. Petit rappel:

Sam Alpha

Un sourire malicieux, des yeux rieurs, suffisent à révéler chez Sam ALPHA cette sensibilité teintée d’humour et de poésie que l’on retrouve dans les textes de cet auteur-compositeur originaire de Fort de France. Baigné de musique créole, Sam quitte sa Martinique natale à l’âge de 18 ans. Son apprentissage de chanteur, c’est sous les drapeaux qu’il le fait. Très vite, il ressent le besoin d’écrire lui-même son propre répertoire, biguine, reggae, samba, bossa-nova… en français ou en créole, au gré de son inspiration.

En même temps, il aspire à une autre aventure : la scène et le contact avec le public.

On le trouve tour à tour au « Don Camilo », chez « Georges », au « Port Salut », à « La Canne à Sucre », au « Tamarin », dans les soirée privées de grands hôtels internationaux ou encore dans un festival de musique créole à l’Olympia et dans diverses oeuvres théâtrales : « L’île heureuse » comédie musicale de Rony Aul à l’Elysée Montmartre et au Théâtre Mogador, « Gouverneur de la Rosée » pièce de Jacques Roumain au Théâtre Noir, « A Memphis, il y a un homme d’une force prodigieuse » pièce de Jean Audureau au Théâtre de l’Odéon…

Mais Sam ALPHA voue une admiration particulière à Georges BRASSENS qui reste son maître à penser. N’écoutant que sa passion, il retranscrit les textes de BRASSENS en créole. C’est son ami de toujours Arthur APATOUT (le leader de la Compagnie Créole) qui concrétise son rêve en l’aidant à enregistrer « BRASSENS CREOLE ».

Le disque de Sam ALPHA, voit le jour en 1991.

Il y interprète les grands classiques de BRASSENS comme « Les Copains d’abord » ou « Les amoureux des bancs publics », en conservant l’esprit du maître, mais aussi en adaptant la chanson à sa culture antillaise comme pour « La Ballade des dames du temps jadis ».

Les médias et le public font un très bon accueil à ce premier album, d’ailleurs réédité chez POMME MUSIC : plus de 30.000 exemplaires vendus. Aujourd’hui sort un second « BRASSENS CREOLE ».

Par son interprétation, Sam ALPHA nous transporte dans l’univers de BRASSENS recoloré par le Douanier Rousseau comme si Sète était un petit port de la mer des Antilles…

Premier single : « LES FUNÉRAILLES D’ANTAN ».

« A découvrir d’urgence, c’est irrésistible et fidèle. »……….

FRANCE SOIR

« Le résultat est étonnant et drôle. »……….

VSD

« Parmi les hommages à BRASSENS, nous avons élu celui-ci. Pas un moment Sam ALPHA n’imite. Et BRASSENS est là avec lui, qui chante en créole. »……….

LIBERATION

« Et si BRASSENS était noir : avec cet album, l’Antillais SAM ALPHA vient de rendre un hommage aussi vibrant qu’original à Georges BRASSENS. »……….

LE PARISIEN

« La performance de Sam ALPHA réside surtout dans les adaptations. En respectant plus l’esprit que la lettre, il nous livre intelligemment des chansons totalement originales. »……….

MULTITOP

« Acteur, Sam rentre dans la peau du vieux Georges, retrouve ses accents et son esprit. Auteur, il ne se borne pas à transcrire le français en créole : il abandonne la lettre même du texte, mais c’est pour mieux en saisir le sens, l’adapter, le transplanter dans la société créole. »……….

FRANCE ANTILLES

Source : http://alrmab.free.fr/salpha.html