« La femme de Tchaïkovski », un film de Kirill Serebrennikov

Lundi 20 mars à 19h en VOST / Madiana

Jeudi 23 mars à 14h / Madiana VOST VF (!)
Avec Odin Lund Biron, Alyona Mikhailova, Filipp Avdeyev
Titre original Zhena Chaikovskogo
2h 23min / Drame, Biopic

Synopsis :
Russie, 19ème siècle. Antonina Miliukova, jeune femme aisée et apprentie pianiste, épouse le compositeur Piotr Tchaïkovski. Mais l’amour qu’elle lui porte n’est pas réciproque et la jeune femme est violemment rejetée. Consumée par ses sentiments, Antonina accepte de tout endurer pour rester auprès de lui.

La presse en parle :
Culturopoing.com par Thibault Vicq
Ce que peut le cinéma, Serebrennikov le transcende dans le brio de la sobriété absolue, tandis que la somme des expériences vécues par les personnages gravit à elle seule les échelons d’une émotion intense. On ne salue pas seulement ici l’exceptionnelle résilience d’une femme malmenée ou délaissée, on est aux premières loges d’un amour vampirique, origine de remords et de tristesse destructrice.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
(…) un portrait douloureux et sublime de Piotr Tchaïkovski.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Plusieurs séquences oniriques à la beauté funèbre et toxique achèvent de faire de cette Femme de Tchaïkovski, en compétition à Cannes 2022, une œuvre mélodramatique vertigineuse, puissante et ambiguë.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
De façon étonnante, et assez extraordinaire, Kirill Serebrennikov parvient à pénétrer l’âme noire de Tchaïkovski, ses humeurs sombres et sa profonde mélancolie.

Le Figaro par Eric Neuhoff
Un film fiévreux et puissamment romanesque.

Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Dans la lignée de sa Fièvre de Petrov (2021) en plus narratif et en moins effréné, Serebrennikov signe un film à la fois noir et lumineux, concentré sur la perdition de son héroïne incandescente, maudite.

20 Minutes par Caroline Vié
La relation toxique entre une jeune femme naïve et le compositeur qui tente de masquer son homosexualité au XIXe siècle est au centre de cette fresque somptueuse qui ne sera pas distribuée en Russie.

Bande à part par Olivier Bombarda
Choc esthétique, beauté du drame, Serebrennikov ravive avec raffinement une certaine idée de la décadence de la fin du XIXe siècle.

Ecran Large par Simon Riaux
La Femme de Tchaïkovski est un carrousel cauchemardesque déguisé en drame intimiste, bourré d’idées plastiques folles et jamais surplombantes.

Elle par Françoise Delbecq
Une fresque sombre, somptueuse et romanesque.

L’Obs par Sophie Grassin
Onirique, convulsif, cauchemardesque, le film, hanté par la peinture du XIXe siècle, où Antonina pose pour une nouvelle photo avec Tchaïkovski et ses trois enfants − les anges morts qu’elle a eus d’un autre –, où elle soupèse le sexe de ses amants, se déploie pourtant avec une puissance indéniable.

Le Monde par M. Dl
Le célèbre compositeur est mort à Saint-Pétersbourg et il va continuer de hanter sa femme comme il l’a fait de son vivant. Dans un flash-back dense et lancinant de plus de deux heures, Kirill Serebrennikov revient sur leurs noces funestes scellées à l’église Saint-Georges, à Moscou, en 1877.

Le Parisien par La Rédaction
Alyona Mikhailova est sidérante à chaque seconde dans ce rôle difficile.

Le Point par Florence Colombani
Un film impressionnant.

Les Echos par Olivier De Bruyn
Malgré ses excès, ce film fiévreux s’impose comme une nouvelle réussite.

Les Inrockuptibles par Jean-Baptiste Morain
Cette mise en scène spectaculaire, ultra-précise, où le décor se modifie sans coupure temporelle, où réalité et rêves se confondent, est très impressionnante et envoûtante, obéissant à une chorégraphie magique – mais d’une magie noire.

Ouest France par Gilles Kerdreux
Une belle illustration de la résistance aux codes imposés par la société, mais le film reste très noir et un peu long.

Paris Match par Fabrice Leclerc
[Un] film flamboyant, noir mais plein de couleurs, à la fois austère et flamboyant, brillamment incarné (Odin Lund Biron et Antonina Milioukova, deux grandes découvertes).

Sud Ouest par Julien Rousset
Kirill Serebrennikov nous aspire dans cet enfer mental en enchaînant de somptueux plans-séquences. Une succession de tableaux ou plutôt de ballets, chorégraphiés avec minutie. Le metteur en scène se saisit des codes du film d’époque à sa manière débridée, excessive, sexy. Visconti sous acide.