Hommage au philosophe de l’écologie Bruno Latour, disponible jusqu’au 21/02/2026 sur Arte
Résumé
Ce film est un essai documentaire en hommage au philosophe de l’écologie Bruno Latour, disparu en 2022. Il tisse un dialogue entre la pensée latourienne — notamment sa question « Où atterrir ? » et son concept de « zone critique » — et les expériences concrètes de citoyens appelés ici les « Terrestres » : maraîchers, hydrologues, pêcheurs, curieux réunis en groupes de lecture, etc. Ces personnes s’efforcent de décrire leur territoire, leurs dépendances, et de mettre en résonance géologie, biologie et sociologie, dessinant ainsi les contours d’une « classe écologique » à l’œuvre.film-documentaire.frsite.lookatsciences.com
Durée & technique
Le documentaire dure entre 91 et 93 minutes selon les sources. Il est une production française de 2024.film-documentaire.frsite.lookatsciences.com
Réalisation & production
Réalisé par Raphaël Girardot et Vincent Gaullier, le film est produit par Look at Sciences (Vincent Gaullier) avec Mille et une films, en association avec ARTE France – La Lucarne, TV5 Monde, le soutien du CNC, de la Région Bretagne et de l’IRD.site.lookatsciences.comCeped
Diffusion & projections
Le documentaire a été diffusé dans le cadre de l’émission La Lucarne sur ARTE, ainsi que sur TV5 Monde. Il a aussi été projeté en ciné‑débat, notamment à Moëlan‑sur‑Mer en mai 2025, en présence des réalisateurs et de membres du collectif de maraîchers « Les sabots des champs ». Ce type de projection a permis des échanges privilégiés autour des idées développées dans le film.Le TélégrammeCeped
Thématiques abordées
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Écologie politique
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Philosophie environnementale
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Développement durable
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Sociologie du territoire
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Lutte politique et justice écologique
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Relation humaine au territoire
Pourquoi regarder ce documentaire ?
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Réflexion philosophique et profondément ancrée dans le réel, à l’image des ateliers « Où atterrir ? » initiés par Bruno Latour, qui structurent le propos du film.Le Télégrammesite.lookatsciences.com
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Voix multiples et diversifiées : la parole est donnée à des citoyens engagés dans des initiatives concrètes, venues de différentes régions (Finistère, Wallonie, Sénégal, Alpes), illustrant la portée universelle de la pensée de Latour.
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Temporalité ancrée dans l’urgence : le film apparaît comme un appel à prendre le temps — dans la logique latourienne — dans un contexte où « on n’a plus le temps ».Le Télégramme
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Un bel exemple de cinéma militant sans militantisme, qui conjugue la dimension politique et sensible, locale et globale