— Déclaration de la CGTM —
Monsieur le Ministre,
Après la Kanaky, après Mayotte, la Réunion, vous poursuivez votre tournée et vous voilà depuis samedi dans les Caraïbes, et aujourd’hui en Martinique.
Dans le programme communiqué par la préfecture, il est indiqué : « 16.45 : Séance plénière de l’OPMR à la préfecture suivie d’un discours sur la vie chère ». Nous y sommes donc.
Monsieur le Ministre, vous n’êtes pas un inconnu.
Vous avez été membre du Parti socialiste, ministre de l’Intérieur, Premier ministre, et cela sous la présidence de François Hollande, un président dit socialiste. Et vous aviez eu au gouvernement un collègue à la tête du ministère de l’économie et des finances, M. Emmanuel Macron, dont vous êtes depuis quelques mois le ministre en charge des Outre-mer, expression employée pour désigner tous ces territoires loin de la France hexagonale.
Durant le mandat de François hollande, mais aussi avant lui, celui de Jospin, un de vos prédécesseurs et camarades, les travailleurs ont trinqué. D’un Jospin qui a déclaré que « l’Etat ne peut pas tout », à un Hollande qui a déclaré que « son véritable adversaire, c’était le monde de la finance » (Bourget en janvier 2012), on a vu comment cela s’est traduit : le Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE), l’Accord National Interprofessionnel (ANI) avec la réduction du délai de prescription en matière de salaires, passé de 5 ans à 3 ans, le barème des indemnités en cas de licenciement abusif, la loi travail, dite loi El Khomri, la réforme Touraine portant sur les retraites.

—Le n° 387 de « Révolution Socialiste », journal du GRS —
Objet : Plaidoyer pour la mise en place d’une Zone Franche Sociale en Outre-mer
Aussi complexe soit-il, le problème martiniquais n’est pas insurmontable. Pour autant, il présente des points de blocage à caractère psychosociologique que nous ne devons pas passer sous silence, sinon les projets les mieux peaufinés ne donneront pas les résultats escomptés. Georges Zaméo Nous souhaitons que nous construisions notre futur en contrôlant aujourd’hui l’orientation de notre société. Nous savons tous que nous ne voulons plus d’une société construite sur des rapports de domination et sur le racisme, quel que soit son déguisement. Raphaël Constant et Victor Permal
— Communiqué de la CGTM-ONF —
— Communiqué de presse —
Le travail de Sabrina Cajoly, juriste antillaise (et hexagonale, précise-t-elle), spécialiste des droits humains à l’échelle internationale, sur le sujet évoqué dans le titre, mérite toute l’attention du mouvement social, des politiques, des citoyennes et citoyens des dernières colonies et de leurs soutiens en général.
La Martinique est aujourd’hui confrontée à une crise sans précédent, conséquence directe du narcotrafic qui menace non seulement la sécurité publique mais aussi l’ensemble du tissu socio-économique de l’île. En raison de sa position géographique stratégique dans les Caraïbes, la Martinique est devenue une plaque tournante du trafic international de stupéfiants, servant de porte d’entrée pour les drogues destinées à l’Europe. Cette situation engendre une montée en puissance des réseaux criminels, qui profitent des faiblesses locales pour s’implanter solidement et étendre leur influence, ce qui place l’île dans une situation de vulnérabilité extrême.
La situation en Haïti se dégrade à un rythme alarmant, frappant durement une population déjà affaiblie par des années de crises politiques et économiques. Depuis fin janvier 2025, le pays, notamment sa capitale Port-au-Prince, est plongé dans une spirale de violence extrême alimentée par des gangs criminels. Les autorités haïtiennes et les organisations internationales tirent la sonnette d’alarme face à l’intensité de cette violence, qui a causé de nombreuses pertes humaines et forcé plus de 10 000 personnes à fuir leurs foyers.
La critique que nous formulions il y a quelques années au sujet de l’attribution par la CTM d’une subvention de 15000 € à tout jeune martiniquais (diplômé) pour venir s’installer au pays, vaut également sur le fond, pour l’attribution de terres à des jeunes dans l’agriculture.
Impunité
Le documentaire 
« En Haïti, la corruption généralisée au Fonds national de l’éducation
Du 13 au 15 février 1945, la ville de Dresde, l’une des plus belles cités d’Allemagne, est ravagée par une pluie de bombes incendiaires et explosives. L’attaque, menée par les forces aériennes anglo-américaines, marque un tournant dans la guerre aérienne de la Seconde Guerre mondiale. Jusqu’alors épargnée par les bombardements, Dresde, surnommée « la Florence de l’Elbe » en raison de ses trésors artistiques et architecturaux, devient la cible d’une destruction systématique.
La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) traverse de sa jeune carrière, une situation financière préoccupante aux répercussions inédites pour ses entités affiliées, le tissu associatif et l’ensemble du territoire. La Chambre régionale des comptes a souligné dans son dernier rapport une baisse des investissements, une augmentation de l’endettement et une gestion financière fragile. Sur un budget de 1,5 milliard d’euros, près d’1 milliard est consacré aux frais de fonctionnement et aux engagements sociaux, laissant une marge dérisoire pour les investissements structurants.
Jeudi dernier plusieurs associations tenaient une réunion au TOM : regards croisés sur les migrations dans la Caraïbe, après un documentaire poignant sur le calvaire toujours actuel des Dominicain-es expulsé.es vers Haïti,