— Par Philippe Pierre-Charles —
Le travail de Sabrina Cajoly, juriste antillaise (et hexagonale, précise-t-elle), spécialiste des droits humains à l’échelle internationale, sur le sujet évoqué dans le titre, mérite toute l’attention du mouvement social, des politiques, des citoyennes et citoyens des dernières colonies et de leurs soutiens en général.
Bien qu’elle se cantonne à la dimension juridique des choses, son travail méticuleux incite, en fait, à convoquer les profondeurs du passé colonial. Il expose, avec perspicacité et sang-froid, les turpitudes d’un présent fait de discriminations. Et il pose enfin, objectivement, des questions stratégiques sur le futur du combat pour l’égalité et l’émancipation.
Le passé dont il s’agit nous renvoie au moins à la révolution de 1789, à la grande contradiction de sa signification réelle chez nous. Alors que les cris de liberté et d’égalité des droits secouaient l’Europe des princes et l’Amérique des tyrans esclavagistes, les héros de « la grande révolution « , dans leur majorité, refusaient de voir la faille béante de l’universalisme dont ils se revendiquaient. Ils pratiquaient en effet une triple exclusion : exclusion de la nature humaine des masses africaines, chosifiées dans le code noir, victimes des gigantesques crimes du rapt, de la traite et de l’esclavage, crimes perpétrés sur deux continents et un océan, exclusion des femmes (et pas seulement dans le vocabulaire), exclusion enfin du bas peuple français de tous les droits humains allant au-delà des seuls droits civils.

En 2023, l’écart salarial entre les femmes et les hommes dans le secteur privé demeure important, bien qu’il ait considérablement diminué au cours des dernières décennies. Selon
— Par Culture Égalité —–
À la faveur d’un temps presque printanier, les allergies aux pollens étaient déjà de retour avec
— Par Jean-Marie Nol , économiste —
—Le n° 385 de « Révolution Sociliste », journal du GRS —
La Martinique est aujourd’hui confrontée à une crise sans précédent, conséquence directe du narcotrafic qui menace non seulement la sécurité publique mais aussi l’ensemble du tissu socio-économique de l’île. En raison de sa position géographique stratégique dans les Caraïbes, la Martinique est devenue une plaque tournante du trafic international de stupéfiants, servant de porte d’entrée pour les drogues destinées à l’Europe. Cette situation engendre une montée en puissance des réseaux criminels, qui profitent des faiblesses locales pour s’implanter solidement et étendre leur influence, ce qui place l’île dans une situation de vulnérabilité extrême.
Les informations sur Internet semblent
Dans le vaste secteur de l’éducation en Haïti, peu d’enseignants, y compris parmi les 17 000 que compte le secteur public, savent véritablement quelle est la mission du
Il est plus que temps de cesser de rêver à atteindre l’autosuffisance alimentaire du fait du changement climatique !
Décidément, l’homme à la peau à l’envers, peau blanche corps noir, aura tout fait à l’envers. Alors que la plupart des gens commencent par être des hommes avant de devenir des légendes, Franck a commencé par être une légende avant de devenir un homme. Lui qui n’aimait pas les cadres, a désormais le nom encadré par deux dates : 12 avril 1936-20 février 2025. 
SignalConso est un service public gratuit de la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF).
— Par Jean-Marie Nol —
Subventions, un modèle à la dérive
École, famille et étudiants
— Par Sabrina Solar —
La situation en Haïti se dégrade à un rythme alarmant, frappant durement une population déjà affaiblie par des années de crises politiques et économiques. Depuis fin janvier 2025, le pays, notamment sa capitale Port-au-Prince, est plongé dans une spirale de violence extrême alimentée par des gangs criminels. Les autorités haïtiennes et les organisations internationales tirent la sonnette d’alarme face à l’intensité de cette violence, qui a causé de nombreuses pertes humaines et forcé plus de 10 000 personnes à fuir leurs foyers.
La Journée mondiale des ONG, célébrée chaque année le 27 février, est une occasion de mettre en lumière le rôle essentiel des organisations non gouvernementales (ONG) dans la promotion des droits fondamentaux et leur contribution au développement mondial. Cette journée a été imaginée pour la première fois en 2009 par Marcis Liors Skadmanis, un étudiant en droit international, dans le but de sensibiliser à l’importance des ONG dans la construction d’un avenir plus durable.
À l’occasion de la Journée mondiale des ONG, l’ACAT-France (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) souhaite alerter sur la situation préoccupante des organisations de la société civile, en particulier lorsqu’elles sont engagées pour la défense des droits humains à travers le monde. La criminalisation des ONG est devenue une réalité alarmante, menaçant non seulement leur existence, mais aussi les droits fondamentaux de millions de personnes.
Les obsèques nationales du grand poète et plasticien haïtien Frankétienne, mort à 89 ans, auront lieu le 27 février à Port-au-Prince. Son ami et compatriote James Noël lui rend hommage dans un texte inédit, publié le 26-02-25 dans le journal « L’Humanité ».
La critique que nous formulions il y a quelques années au sujet de l’attribution par la CTM d’une subvention de 15000 € à tout jeune martiniquais (diplômé) pour venir s’installer au pays, vaut également sur le fond, pour l’attribution de terres à des jeunes dans l’agriculture.