— Communiqué de Culture Égalité —
Bientôt, les féministes célèbreront l’anniversaire d’un événement très important pour les femmes. En effet, il y a 50 ans était promulguée en France la loi relative à l’interruption volontaire de grossesse. Défendue par Simone Weil, alors ministre de la Santé, au cours de son discours historique à l’Assemblée Nationale, cette loi du 17 janvier 1975 dépénalise l’avortement dans le pays.
Quelques étapes de cette conquête : En 1967, une loi autorise la contraception en France. À la suite, de nombreuses personnalités interviennent publiquement en faveur d’une législation favorable à l’IVG.
En 1971, 343 femmes courageuses déclarent avoir avorté et prônent, dans une pétition, la légalisation de l’IVG, en raison notamment des risques médicaux que comportent les interventions clandestines.
C’est en 1972, dans le procès historique de Bobigny, que Gisèle Halimi arrache la relaxe de M-C. Chevalier, jeune femme de 16 ans ayant avorté à la suite d’un viol, ainsi que des 4 femmes qui l’avaient aidée.
Par la suite, en 1973, 331 médecins revendiquent publiquement, dans une tribune, la pratique d’avortements clandestins illégaux. Les femmes se mobilisent dans la rue.


France Télévisions commémore les 50 ans de la promulgation de la loi Veil

Dans le cadre de la campagne internationale de sensibilisation aux violences faites aux femmes, qui a débuté le 25 novembre, les clubs Soroptimist de l’île se sont associés au cinéma Madiana pour offrir une projection spéciale du film Julie se tait de Leonardo Van Dijl, le mardi 26 novembre à 18h, salle 5 de Madiana. Cette projection s’inscrit dans un effort collectif pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, en particulier dans des milieux parfois insoupçonnés, comme celui du sport.
Pour sa 25ᵉ édition, la Campagne pour l’Élimination des Violences faites aux Femmes en Martinique (CEViFeM) se déroule du 23 au 30 novembre 2024. Sous le thème « Kouté pou tann » (« Écoutez pour entendre »), cet événement rassemble associations, institutions et citoyens autour d’un programme riche alliant sensibilisation, prévention et actions collectives.
Le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le monde est appelé à faire face à une réalité qui demeure trop souvent ignorée ou minimisée : la violence envers les femmes et les filles est l’une des violations des droits humains les plus répandues, et elle se manifeste sous des formes multiples et variées. En dépit des avancées en matière de droits humains, cette violence continue de faire des ravages, causant des souffrances physiques, psychologiques et émotionnelles à des millions de femmes chaque année. La violence de genre prend de nombreuses formes : violences physiques, sexuelles, psychologiques, harcèlement, exploitation, mais aussi féminicides, ces meurtres atroces d’une femme tuée par son partenaire ou un membre de sa famille.
Un événement ouvert à toutes et tous afin de faire connaître la population martiniquaise notre engagement nos valeurs sous un format artistique
— Par Sarha Fauré —
—Communiqué de l’association féministe Culture Égalité —
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Le samedi 28 septembre 2024 L’avortement est un droit !
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Dans le cadre du Mois du Matrimoine, l’UFM a le plaisir de vous inviter à sa journée littéraire « Des Mots d’Elles » qui aura lieu le 21 septembre de 13h30 à 19h, dans le cadre original de la rue piétonnisée, au 17 rue Lamartine.
L’Union des Femmes de Martinique (UFM) est fière d’annoncer le lancement de sa première campagne de communication intitulée « Tu peux pas être mon gars si… », financée par Contrat de Convergence et de Transformation de la CTM. Cette campagne percutante et nécessaire vise à sensibiliser le grand public aux comportements sexistes banalisés qui persistent au sein de notre société. Avec « Tu peux pas être mon gars si… », l’UFM souhaite dénoncer les attitudes sexistes mais aussi encourager chacun et chacune à les reconnaître, à les rejeter, et à contribuer activement à une société plus égalitaire et respectueuse. Cette campagne est un appel à la réflexion sur les comportements que nous acceptons, tolérons, ou perpétuons, souvent inconsciemment.
L’association Culture Égalité a le plaisir de vous informer de la septième édition de la célébration de son mois du Matrimoine qui se déroulera tout au long du mois de septembre.
Dans notre société coloniale, capitaliste et patriarcale, ce sont les femmes qui sont le plus souvent en butte :
Le dimanche 21 juillet 2024, une femme, une fille, une sœur, une mère, un(e) être humain(e), a été assassinée après avoir été violée par un homme guadeloupéen de 43 ans. Camille PAUL, une femme de 30 ans, venue récemment dans l’archipel pour travailler comme saisonnière, a croisé la route de son meurtrier à Saint-François.
Une enfant de neuf ans a été violée par un ami de son père avec la complicité de ce dernier. Rendant compte de ce crime horrible dans un grand quotidien régional français, un journaliste utilise l’expression « jeune fille » pour désigner la victime. Or, à neuf ans, on n’est pas une « jeune fille », mais une enfant, une petite fille, ce qui rend ce crime d’autant plus atroce. Cet abus de langage est fréquent dans les affaires de pédocriminalité. Que révèle-t-il?
Les agents de la fonction publique se trouvent plus souvent victimes d’atteintes à la personne que leurs homologues du secteur privé. En 2021, 14 % des agents publics ont rapporté avoir subi des violences telles que des injures, des menaces ou du harcèlement moral, contre 12 % des salariés du privé. Cette différence s’explique par une exposition professionnelle plus forte des agents publics : 45 % des atteintes signalées par les agents publics ont lieu dans le cadre professionnel, contre 33 % pour les salariés du privé.
Aux 2e tour des élections législatives de juin-juillet 2024, en Martinique, les électeurs et électrices de la 3e circonscription ont élu deux femmes : Béatrice Bellay et sa suppléante Nadia Chonville.
Depuis septembre 2023, l’Union des Femmes de Martinique et l’UCPA* développent un