— Par Jean-Marie Nol, économiste —
La crise de la vie chère en Martinique, exacerbée par une inflation galopante et une stagnation des salaires, marque un tournant dans l’histoire économique de l’île. Ce phénomène n’est pas seulement la manifestation d’une détérioration du pouvoir d’achat des ménages, mais aussi le point d’orgue de la fin d’un cycle économique basé sur une dépendance aux importations et à une consommation largement soutenue par des flux extérieurs. En effet, cette crise souligne les limites d’un modèle économique qui, durant plusieurs décennies, a reposé sur l’importation de biens de consommation et une faible valorisation de la production locale. Alors que cette crise s’enracine et se complexifie, elle coïncide avec l’émergence virtuelle d’un nouveau paradigme économique qui se dessinera demain autour du développement de la production locale.
Ce nouveau cycle, bien que porteur d’espoir, repose sur des bases fragiles. L’idée est de réduire la dépendance de l’île vis-à-vis des importations en favorisant l’essor d’une économie endogène. L’objectif est d’encourager la création de valeur à partir des ressources locales, que ce soit dans les secteurs de l’agriculture, du tourisme, des énergies renouvelables ou de la transformation soit des matières premières locales soit de produits primaires importés de l’Amérique du nord ou du sud .

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean-Michel Salmon(*) —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean-Michel Salmon(*) —
Le samedi 19 octobre, environ 2 000 personnes se sont rassemblées à Fort-de-France, répondant à l’appel du Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens (RPPRAC) pour continuer la mobilisation contre la vie chère en Martinique. Bien que l’État ait annoncé avoir signé un accord avec les distributeurs pour une baisse de 20 % en moyenne des prix de l’alimentaire, cet accord a été jugé insuffisant par le collectif à l’origine du mouvement, qui a décidé de ne pas y adhérer. Le RPPRAC a appelé à une intensification des actions, avec des blocages prévus sur l’ensemble du territoire dès le lundi 21 octobre.
Après le refus de signature de l’accord, pourquoi le RPPRAC n’a d’autre choix que d’investir le champ politique Martiniquais ?
Depuis quelques temps se fait jour un discours formellement pro-libéral, condamnant le monopole ou quasi-monopole de quelques groupes de la grande distribution, et vrai plaidoyer pour le libéralisme pur et parfait.
— Par Jean-Marie Nom, économiste —
Alea jacta est une locution latine signifiant « le sort en est jeté », ou « les dés sont jetés », que Jules César aurait prononcée en se préparant à franchir le Rubicon avec ses troupes, en violation de la loi romaine, pour pénétrer sur le territoire italien.
La vie est chère à la Martinique ; très chère, trop chère. Savez-vous pourquoi ?
L’apparence du pouvoir politique local en Martinique , mais sans aucune réalité effective de pouvoir économique et financier.
Après des semaines de négociations intenses sur la crise de la vie chère en Martinique, un accord a enfin été signé ce mercredi 16 octobre, mais sans l’approbation du RPPRAC (Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéennes). Cet accord, qui engage plusieurs acteurs économiques et politiques de l’île, vise à réduire les prix de produits alimentaires et à renforcer la transparence des pratiques commerciales.
Budget 2025
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Les Compagnies républicaines de sécurité avaient été bannies de l’île après la mort d’Edmond Eloi, surnommé Rosile, Christian Marajo et Julien Betzi, lors des « événements » de 1959.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Mireille Pierre-Louis —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
La taxe foncière fait partie des impôts locaux que les propriétaires doivent régler une fois par an. Elle s’applique à tout détenteur d’un bien immobilier. Toutefois, selon votre situation et la nature de votre bien, vous pouvez bénéficier d’une exonération partielle ou totale.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —