— Par Jean-Marie Nol —
La Guadeloupe, territoire aux enjeux complexes, se trouve à la croisée des chemins avec la mutation du monde . Alors que les débats sur l’autonomie politique refont régulièrement surface, il apparaît de plus en plus clair que l’autonomie, en soi, n’est pas une solution miracle de nature à régler les problèmes et le mal développement de la Guadeloupe . Cependant, un consensus émerge parmi les observateurs et experts de la vie politique locale : la nécessité d’engager un nouveau processus de décentralisation notamment pour accompagner le changement de modèle économique . Cette démarche, loin d’être une simple réforme institutionnelle, constitue une réponse stratégique aux défis économiques, technologiques et sociétaux auxquels l’île est confrontée.
La décentralisation, par définition, vise à transférer des compétences de l’État vers des collectivités territoriales dotées d’une personnalité morale, d’une autonomie financière et de gestion. En responsabilisant les élus locaux, elle permet d’adapter les politiques publiques aux spécificités des territoires, une nécessité impérieuse pour la Guadeloupe dont les contraintes insulaires accentuent la vulnérabilité face aux chocs externes. Les précédents actes de décentralisation en France, notamment les grandes lois de 1982 et l’« acte II » de 2003, ont amorcé ce processus.

Pourquoi vouloir analyser uniquement le phénomène de l’exil des jeunes sur le plan politique et sociologique est une erreur ?
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— Par Jean-Marie Nol —
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Les Antilles françaises traversent une période économique critique sans que nos élus ne prennent la mesure de l’urgence de la situation . Entre collectivités locales asphyxiées et ménages Martiniquais voire guadeloupéens submergés par l’endettement, la situation devient de plus en plus intenable. Alors que l’État impose de nouvelles restrictions budgétaires aux collectivités, les familles font face à une hausse vertigineuse du surendettement et des incidents bancaires. En Martinique , l’année 2025 s’annonce comme un tournant alarmant, révélateur d’une fragilité économique croissante. En effet, les
— Par Jean-Marie Nol —
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Un nouvel ordre économique mondial est en train de se façonner, bouleversant les équilibres établis et redistribuant les cartes de la puissance entre les nations. Les anciennes dynamiques, construites autour de l’Europe, des États-Unis et de certaines régions stratégiques, cèdent progressivement la place à de nouveaux centres de gravité économique. Au cœur de ces transformations, la région de la Caraïbe, autrefois perçue comme un carrefour géopolitique et économique stratégique par l’Europe et maintenant par les Etats Unis , glisse inexorablement vers un déclassement profond. Ce phénomène, loin d’être isolé, reflète une tendance globale marquée par le recul de l’Europe et la montée en puissance de l’Indo-Pacifique et de l’Amérique du Nord notamment des Etats Unis. Et pour cause, le chiffre à retenir est 26% et c’est le poids du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis dans l’économie mondiale. Un indicateur – 29.720 milliards de dollars de PIB en 2024- , qui suffit à montrer, à lui seul, toute la puissance américaine. En comparaison, la zone euro fait pâle figure avec 15% du PIB mondial. L’Europe, qui représentait encore un cinquième du PIB mondial, voit son influence économique et politique s’effriter.
— Par Jean-Marie Nol —
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Les perspectives économiques pour 2025 ne semblent guère réjouissantes : alors faut – il s’inquiéter ?
— Par Jean-Marie Nol —
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