— Par Max Orville(*) —
La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) traverse de sa jeune carrière, une situation financière préoccupante aux répercussions inédites pour ses entités affiliées, le tissu associatif et l’ensemble du territoire. La Chambre régionale des comptes a souligné dans son dernier rapport une baisse des investissements, une augmentation de l’endettement et une gestion financière fragile. Sur un budget de 1,5 milliard d’euros, près d’1 milliard est consacré aux frais de fonctionnement et aux engagements sociaux, laissant une marge dérisoire pour les investissements structurants.
Les satellites de la CTM, tels le Parc naturel régional Martinique (PNRM), le Pôle agroalimentaire régional de Martinique (PARM), le Comité Martiniquais du Tourisme (CMT) ou encore Martinique Développement, subissent de plein fouet, des contraintes budgétaires qui affectent leurs actions. De même, le secteur associatif, poumon de la vie citoyenne, fortement dépendant des subventions publiques, fait face à une incroyable incertitude, qui met en péril, les initiatives essentielles pour la cohésion sociale, culturelle et environnementale. Cette réalité affecte directement les évènements phares de la Martinique, à l’instar du Tour des yoles, du Festival Biguine Jazz ou du colloque Frantz Fanon, ou encore la représentation de la Martinique au Salon de l’agriculture à Paris, …
La gestion des ressources humaines au sein même de l’institution territoriale interpelle le citoyen martiniquais.


Jeudi dernier plusieurs associations tenaient une réunion au TOM : regards croisés sur les migrations dans la Caraïbe, après un documentaire poignant sur le calvaire toujours actuel des Dominicain-es expulsé.es vers Haïti,
Cette petite phrase que chantent à chaque grande occasion
À l’attention du Gouvernement français et de l’opinion publique nationale,
Durant la décennie 1950 – il y a trois quarts de siècle – se rendant compte du niveau excessif des prix dans les départements d’Outremer, l’Etat institue une prime de vie chère qu’il évalue à 40% de la rémunération de base des fonctionnaires. Elle est destinée exclusivement aux fonctionnaires de la France hexagonale affectés dans les départements d’Outremer.
Le 24 janvier 2025, le tribunal correctionnel de Fort-de-France a rendu son jugement dans l’affaire de Rodrigue Petitot, leader du mouvement contre la vie chère en Martinique. Accusé de plusieurs infractions, dont la violation de domicile, l’outrage à l’ordre public et la rébellion en réunion, il a été condamné à un an de prison avec sursis et à une amende de 500 euros. Les faits reprochés à Petitot remontent au 11 novembre 2024, lorsqu’il s’est introduit sans autorisation, accompagné de trois militants, dans la résidence préfectorale en marge d’une visite ministérielle. À cette occasion, il s’en est pris verbalement au préfet de Martinique, Jean-Christophe Bouvier.
— Par le CNCP —
Le 15 janvier 2025 marque un tournant important pour les familles de prisonniers à Cuba, avec la libération de près de 20 d’entre eux, un geste salué comme un signe d’espoir. Ce développement survient juste après que Washington ait retiré Cuba de sa liste des pays soutenant le terrorisme, une décision qui a ouvert la voie à un assouplissement des sanctions américaines et à la promesse de libérer 553 détenus.
— Par Sarha Fauré —
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— Par Sabrina Solar —
Le rêve et l’espoir peuvent être perçus comme des représentations positives élaborées par la pensée, qui nous poussent à avancer, à persévérer, à espérer malgré les obstacles et les épreuves, en nous rappelant que quelque chose de meilleur nous attend au bout du tunnel. Par exemple, on entend à chaque fois : que la nouvelle Haïti est pour bientôt. Certains y croient fermement. D’autres n’y croient malheureusement pas, mais soupirent après. D’ailleurs, l’on imagine mal qu’un compatriote puisse y être défavorable face à la tragédie que traverse le pays en ce moment.
— Par Sarha Fauré —
Donald Trump
Le 10 janvier 2025 marque le 15ᵉ anniversaire d’un événement marquant de l’histoire politique de la Martinique : le référendum du 10 janvier 2010. Ce scrutin, organisé simultanément en Guyane, invitait les populations des deux territoires à se prononcer sur une réforme statutaire majeure, proposant une autonomie accrue en vertu de l’article 74 de la Constitution française.
Funambulisme
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Le 30 décembre 2024, le gouvernement de Trinité-et-Tobago a officiellement proclamé l’état d’urgence, une mesure exceptionnelle face à l’augmentation dramatique de la criminalité, en particulier des assassinats, qui secoue le pays. Cette décision a été prise sur la recommandation du Premier ministre Keith Rowley, après un avis des autorités sécuritaires, notamment du Conseil de sécurité nationale et de la police, qui ont alerté sur l’intensification de l’activité criminelle menaçant gravement la sécurité publique. Le rapport détaillait notamment une hausse des homicides, qui a atteint 623 meurtres en 2024, contre 577 en 2023 et 599 en 2022, un chiffre en constante augmentation depuis plusieurs années.
— Antoine Delblond —
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— Sabrina Solar —