Peupler la révolte Simone Yoyotte (1912-1936)
— Par Faubert Bolivar, directeur artistique —
Après Monchoachi, Aimé Césaire et Léo Ferré, c’est à une femme, une poétesse, que nous devons le thème de la quatrième édition de notre Mai.Poésie : Simone YOYOTTE (1912-1936).
« Peupler la révolte » en ces temps troublés où ce que nous croyions dépassé semble vouloir surgir du passé.
« Peupler la révolte », clameront les poétesses et poètes au cours des dix premiers jours du mois de mai. En poèmes ou en prose, elles et ils se demanderont, nous demanderont : quel peuple et quelle révolte pour notre temps ? La poésie peut-elle être une arme efficace pour peupler la révolte ? Comment peupler la révolte sans faire peuple avec nos morts ? Nos morts…
Nos morts s’accumulent. Nos morts montent. Nous tâcherons de trouver les mots pour dire que l’espace est plein de leur absence.
« Peupler la révolte », puisqu’à l’heure où nous écrivons ces lignes nous ne savons pas si la jeune délégation haïtienne – trois sur les quatre lauréats de la troisième édition du Prix international de l’invention poétique – pourront quitter leur pays.

— Par Patrick Mathelié- Guinlet —
D’après une idée originale de Chantal Clem; m.e.s. Yna Boulanger
Poursuis les petites choses, éprouvette à la main,
— par Michel Lercoulois —
Tu vins sans crier gare
Nous aimions aller sur la plage
— Par
— Péface par Gary Klang —
Réveil
— Par Robert Berrouët-Oriol(*) —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Ah! donnez-moi la bonté
« J’ai bu du rhum et de l’eau fraîche/j’ai eu ma part du gâteau de l’espoir/Maintenant que j’ai dit l’essentiel je dois partir/Au point d’accouplement de la terre et du ciel/j’ai rendez-vous avec la rose/pour assister à la naissance de l’amour. »
Nous sommes tous d’une île !
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
P
— Par Yves Untel Pastel —
Trop parler rend sourd…
TGV
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
— Poème de Philippe Charvein —
Dans l’océan profond, un petit caillou seul,