Réception du Prix de l’excellence à vie au Center For Fiction de New York. 10 décembre 2024.
— Allocution de Patrick Chamoiseau —
L’écrivain islandais Thor Vilhjálmsson, me raconta un jour cette très belle histoire. Il admirait beaucoup l’écrivain français Michel Butor, grand partisan du Nouveau Roman. Ce mouvement littéraire avait réussi à élargir les limites de la fiction romanesque, à une époque où celle-ci paraissait ne plus rien comprendre à la complexité du monde.
Thor Vilhjálmsson appela Butor pour l’inviter à donner une conférence dans son petit pays de rochers, de glaciers, de geysers et de volcans. Quand Vilhjálmsson eut Butor au bout du fil, il lui formula l’invitation la plus chaleureuse qui soit. Michel Butor l’écouta poliment mais, peu enclin à voyager vers cette île de mousse grise, il lui bredouilla les excuses que les écrivains utilisent pour échapper à une invitation… Qu’il avait du travail… Qu’il était fatigué… Que les voyages en avion ne lui convenaient pas… et-cætera, et-cætera.
Mais, Thor n’était pas homme à se décourager. Comme il était lui-même un grand romancier, un fils béni de l’art de conter, il eut soudain l’idée qui allait tout changer.

The Center for Fiction est la seule organisation littéraire à but non lucratif aux États-Unis entièrement dédiée à célébrer la fiction. Situé à Downtown Brooklyn, à New York, ce centre est un véritable point de rencontre pour les passionnés de littérature, qu’ils soient lecteurs ou écrivains. Depuis son ouverture en 2019, The Center for Fiction a créé un espace unique pour la communauté littéraire de New York, tout en s’étendant à un public mondial grâce à son site web.
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
La vie, c’est mortel !
On cherche l’éclaircie
Et puis si c’était vrai? Si ces tableaux anciens

Écœuré par la lâcheté et l’imposture qui règnent en France de nos jours, j’aimerais faire un retour aux années 60. Depuis le départ du Général De Gaulle, la France s’enfonce de plus en plus jusqu’à toucher le fond avec Emmanuel Macron. Les massacres quotidiens perpétrés à Gaza ne dérangent ni les hommes politiques, ni les journalistes français qui répètent tous en chœur les mêmes litanies mensongères, et gare à celui qui sortirait des rangs. Seules quelques rares exceptions sauvent l’honneur, tels Rony Brauman ou Dominique de Villepin.
Ami
Dans le récit Vini Vann, la boutique de Manzèl Yvonne, Arlette Pujar nous offre une immersion émouvante dans la Martinique des années 60, une époque où les changements sociaux étaient encore balbutiants, et où la modernité peinait à pénétrer l’île. À travers les yeux d’Anita, une jeune Martiniquaise qui vit à Marseille avec sa famille, le roman retrace une époque où l’identité, les valeurs de solidarité et le lien social étaient vécus au quotidien, notamment à travers les petites boutiques de quartier, telles que celle de sa grand-mère, Manzèl Yvonne.
Man tonbé blo !
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Fatwâ 
Le Prix Littéraire Fetkann-Maryse Condé 2024, catégorie « Recherche », a été décerné aujourd’hui à Bruno Maillard pour son ouvrage La vie des esclaves en prison. La Réunion, 1767-1848. Cette distinction, remise au Café de Flore à Paris, honore un travail de recherche rigoureux, soutenu par un jury composé d’éminents historiens. Le lauréat exprime sa grande joie, d’autant plus que sa sélection s’est faite parmi des ouvrages d’une qualité scientifique remarquable.
Organisé par l’association D’un Livre à l’Autre, le Salon du Livre Jeunesse Afro-Caribéen vous invite pour sa 10e édition sous le thème « L’enfance », un rendez-vous incontournable pour petits et grands. Durant tout un week-end, plongez dans un univers littéraire riche et varié, célébrant la créativité et la diversité de la culture afro-caribéenne au Lycée Auffray de Clichy.
Kélia Paulin
L’île des ombres / L’île du conflit
— Par Jean Samblé —
— Par Lenous Guillaume-Suprice —
— Par Daniel M. Berté —
— Par Robert Berrouët-Oriol, 
— Par Robert Berrouët-Oriol, l